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Je souhaite cette année faire un point sur les crédits consacrés au financement des actions d'accompagnement des entreprises à l'export que met en oeuvre Business France. Il aurait été bon que ces questions soient abordées dans l'hémicycle. Comme vous le savez, Business France résulte de la fusion, décidée en février 2014, entre Ubifrance, l'opérateur de l'État jusqu'alors en charge de l'accompagnement des entreprises à l'export, et l'Agence française pour les investissements internationaux (l'AFII), dont la fonction était d'at...
Je partage l'analyse sur cette nécessaire fusion. Dans une économie mondialisée, on ne pouvait se contenter du dispositif en place. Je salue l'action du secrétaire d'État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l'étranger, Matthias Fekl. Si nous aidons bien nos entreprises à exporter, nous ne faisons pas assez d'efforts pour les entreprises étrangères qui souhaitent s'implanter en France. Dans les Alpes-Maritimes, Texas instrument a fermé. Nous avons travaillé avec l'Afii qui, visiblement, n'a pas suffisamment pris en compte la demande étrangère. Si nous présentons nos atouts et détectons les opportunités, nous ne savons pas reformuler notre offre par rapport à des demandes...
Je fais miennes les recommandations de notre rapporteur. J'ai eu l'honneur de représenter le Sénat au conseil d'administration de Business France. Jusqu'à présent, les régions, les départements, les chambres d'agriculture et les chambres de commerce promouvaient l'exportation, mais en ordre dispersé. Les actions devraient être mutualisées, sous le patronage de Business France. Si les grandes entreprises n'ont pas besoin de Business France pour exporter, ce n'est pas le cas pour nos PME : les VIE pourraient grandement les y aider. Encore faut-il qu'ils parlent l'anglais commercial, ce qui n'est pas toujours le cas.
Nous exportons des poulets, produits à faible valeur ajoutée, d'autant que la compétitivité mondiale tire les prix vers le bas, ce qui pénalise nos producteurs qui doivent toujours plus s'endetter pour investir. Or 40 % de la viande de volaille consommée en France est d'origine étrangère. Pourquoi aider les exportations alors que la demande sociale porte sur la proximité et la qualité ? Alors, soutenons sa...
La création de Business France répond à un besoin de mutualisation et de meilleure détection des entreprises potentiellement exportatrices. N'oublions cependant pas que la loi NOTRe a donné la compétence économique aux régions. Leurs présidents s'en sont pleinement saisis et ils se sont transformés en ambassadeurs. Ainsi, le président de la région Normandie s'est rendu en Iran et en Israël, à la demande des entreprises, et Bpifrance ne faisait pas partie des voyages. Il est revenu avec des contrats industriels et agricoles. ...
Exactement ! À chaque investisseur doit correspondre une campagne de promotion sur mesure. La coordination entre les acteurs s'est grandement améliorée, monsieur César, et la création de Business France a renforcé les dispositifs puisque des stratégies d'exportation, mais aussi de financement et de garantie sont proposées aux entreprises. Je veux aussi rendre hommage à la qualité du personnel de BPI France, recruté parmi les meilleurs, et qui propose un accompagnement personnalisé : cela fait toute la différence. Désormais, il faut intégrer davantage les CCI et les régions. Aujourd'hui, nous comptons 9 000 VIE, dont 4 000 dans les PME. Bpifrance souha...