Interventions sur "cent"

4 interventions trouvées.

Photo de Jean-Paul EmorineJean-Paul Emorine :

...de difficultés à trouver des débouchés à l'exportation, mais nous devons trouver d'autres solutions pour nos PME et pour l'aménagement du territoire. Il s'agit simplement d'un constat et de faire des propositions. La France compte de nombreuses PME innovantes et performantes, mais celles-ci contribuent relativement peu à notre chiffre d'affaires à l'exportation. Nos exportations sont en effet concentrées sur un nombre limité de grandes entreprises : avec un chiffre d'affaires de 94 milliards d'euros sur un total à l'exportation de 607 milliards d'euros, nos trois millions quatre cent mille PME ne contribuent qu'à hauteur de 15,5% à ce secteur, alors qu'elles représentent 99 % des exportateurs. Pour les PME, se tourner vers l'international implique des coûts importants qu'elles ne sont pas to...

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

...gens comprennent de moins en moins. Vous avez, Madame Pénicaud, parlé de sectorisation. Comment les choses se passent-elles ? Prenons l'exemple du cognac : son chiffre d'affaires à l'exportation dépasse le milliard, plus que celui des vins de Bordeaux. Dans ce secteur, vous avez des PME. Vous occupez-vous de ce genre d'entreprises, qui veulent exporter ou qui exportent déjà ? Vous avez parlé de cent vingt-cinq mille entreprises qui travaillent à l'exportation. Les enregistrez-vous une fois pour toutes comme exportatrices ou les comptabilisez-vous régulièrement ? S'agissant des chambres de commerce à l'étranger, une véritable coopération est nécessaire. Je sais que vous avez passé des contrats, mais je crois que les Français dont les entreprises sont installées à l'étranger peuvent beaucoup ...

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

L'affaire est en train de se régler. Enfin, Monsieur Mignot, vous avez dit que les ambassadeurs consacraient 40 % de leur temps à la diplomatie économique : c'est bien, mais cela dépend des pays. En Europe, les affaires peuvent se traiter directement, et on a en outre des représentants à Bruxelles. Dans certains pays où existent de sérieux problèmes politiques, ce pourcentage dédié à la diplomatie économique est-il réaliste ? Enfin, au Nigéria, l'ambassadeur de France, M. Gauer, est tout seul mais réalise un travail fantastique et met en place des accords commerciaux et autres. Certes, le nombre de fonctionnaires est important, mais lorsque certains sont particulièrement compétents, cela fonctionne aussi !

Photo de Jean-Paul EmorineJean-Paul Emorine :

...rdé la question des pôles d'excellence et des pôles de compétitivité. J'ai participé, tout comme certains d'entre nous, au comité de sélection sur les pôles d'excellence. Je ne confonds pas les pôles d'excellence avec les pôles de compétitivité. Il se trouve qu'en région Bourgogne, nous disposons de deux pôles de compétitivité, dont un nucléaire. À une certaine époque, on ne connaissait qu'Areva. Cent quarante entreprises travaillaient pour elle sans se rencontrer. En matière d'exportation, il faut arriver à partager le même esprit, celui des pôles d'excellence. Il faut aller vers des GIE qui se tournent vers l'exportation, mais il faut pouvoir les structurer à travers les régions et peut-être quelquefois au niveau interrégional. Il faudrait peut-être trouver une solution intermédiaire entre ...