Interventions sur "exportation"

6 interventions trouvées.

Photo de Jean-Paul EmorineJean-Paul Emorine :

...treprises exportatrices représentent, en France, 25 % des emplois. C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup, d'autant que le secrétaire d'État au commerce extérieur, Mathias Fekl, nous a présenté en décembre 2015 un rapport, que j'ai pu lire dans le détail, sur la stratégie du commerce extérieur de la France et la politique commerciale européenne qui traite de la problématique des PME en matière d'exportation. Les grands groupes n'ont pas de difficultés à trouver des débouchés à l'exportation, mais nous devons trouver d'autres solutions pour nos PME et pour l'aménagement du territoire. Il s'agit simplement d'un constat et de faire des propositions. La France compte de nombreuses PME innovantes et performantes, mais celles-ci contribuent relativement peu à notre chiffre d'affaires à l'exportation. No...

Photo de Daniel ReinerDaniel Reiner :

...pe à des salons d'équipement de la défense un peu partout dans le monde : j'y vois des PME, emmenées dans les bagages des grands groupes. Je ne sais si c'est dans la nature des choses, s'il s'agit ou non de leurs sous-traitants, mais je sais que la charte préparée par la DGA sous l'égide du ministère de la défense, qui voulait inciter les grands groupes industriels à accompagner les PME, même à l'exportation - ce qui n'est pas toujours facile étant donné la taille desdites PME - donne des résultats probants. Ce sont eux qui nous le disent aujourd'hui. Ce secteur obtient en ce moment des résultats exceptionnels à l'exportation, et il faut s'en féliciter, mais cette chaîne de sous-traitance extrêmement importante constitue l'occasion, pour les PME, de faire valoir leurs compétences sur place et d'ouvr...

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

...fonctionnent beaucoup mieux dans nos ambassades. Je crois par ailleurs que tous les changements de nom -Ubifrance, Business France- ont amené beaucoup de confusions. Il faut maintenant arrêter d'en changer, car les gens comprennent de moins en moins. Vous avez, Madame Pénicaud, parlé de sectorisation. Comment les choses se passent-elles ? Prenons l'exemple du cognac : son chiffre d'affaires à l'exportation dépasse le milliard, plus que celui des vins de Bordeaux. Dans ce secteur, vous avez des PME. Vous occupez-vous de ce genre d'entreprises, qui veulent exporter ou qui exportent déjà ? Vous avez parlé de cent vingt-cinq mille entreprises qui travaillent à l'exportation. Les enregistrez-vous une fois pour toutes comme exportatrices ou les comptabilisez-vous régulièrement ? S'agissant des chambres...

Photo de Michel BoutantMichel Boutant :

Je voudrais faire suite aux propos tenus par Robert del Picchia concernant le cognac. Je suis sénateur de la Charente, et très fier du rôle de ce département et de sa contribution à la balance commerciale française : 2,5 milliards d'euros, c'est le montant des exportations lors de la dernière saison, après un léger fléchissement en raison de la lutte anti-corruption en Chine - mais notre Président pourrait en parler plus savamment que moi. Un exemple de ce que cette filière, inscrite dans la réussite depuis de nombreuses années, est capable de faire, notamment en matière d'entraînement pour des entreprises moins connues, sans doute plus modestes également si on c...

Photo de Jean-Paul EmorineJean-Paul Emorine :

...é, tout comme certains d'entre nous, au comité de sélection sur les pôles d'excellence. Je ne confonds pas les pôles d'excellence avec les pôles de compétitivité. Il se trouve qu'en région Bourgogne, nous disposons de deux pôles de compétitivité, dont un nucléaire. À une certaine époque, on ne connaissait qu'Areva. Cent quarante entreprises travaillaient pour elle sans se rencontrer. En matière d'exportation, il faut arriver à partager le même esprit, celui des pôles d'excellence. Il faut aller vers des GIE qui se tournent vers l'exportation, mais il faut pouvoir les structurer à travers les régions et peut-être quelquefois au niveau interrégional. Il faudrait peut-être trouver une solution intermédiaire entre pôle de compétitivité et pôle d'excellence pour que la procédure ne soit pas trop longue. ...

Photo de Jean-Paul EmorineJean-Paul Emorine :

Ma suggestion n'est pas révolutionnaire, mais j'ai au moins trouvé une approche intellectuelle très intéressante pour des PME qui ne pouvaient se tourner vers l'exportation, comme Interbev, ou des PME comme celles que l'on évoquait à propos du cognac. Je laisse au président Raffarin le soin de conclure.