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... transforme en une institution européenne. Ne pensez-vous pas que si les Parlements nationaux pouvaient être mieux entendus et avoir plus de place dans le jeu européen dans son ensemble, cela pourrait sans doute résoudre un certain nombre de questions ? N'oublions pas que ce sont les contribuables européens qui, d'une certaine manière, financent nos actions européennes. Nous sommes à la veille d'élections importantes, et nos concitoyens vont à nouveau nous interroger sur l'Europe, sans toujours comprendre t en quoi l'Union européenne est présente dans leur quotidien.
...lle de l'Union européenne, tout en envisageant son élargissement. Je dois toutefois reconnaître que je vous trouve relativement optimiste de ce point de vue. Je ne suis pas complètement certaine que ces éléments soient suffisants quand on voit la désaffection des citoyens européens à l'égard des institutions, de l'Europe, et de l'idée européenne en général. Je ne suis pas sûre que les prochaines élections me démentent ni que ce soit suffisant face à la montée des nationalismes en Europe, conséquence ou dommage collatéral de cette désaffection. J'aurais aimé vous entendre à ce sujet. Je relève un paradoxe dans vos recommandations. Vous dites à juste titre que l'élargissement apparaît comme un choix géopolitique, renforcé après les événements survenus en Ukraine. Or le seul sujet qui reste soumis ...
Je voudrais au préalable dire quelques mots concernant le renouvellement de la délégation française, à la suite des élections législatives. Le changement a été très profond chez les députés puisque, sur les vingt-quatre députés sortants, seuls quatre font à nouveau partie de la délégation. Beaucoup ont été battus ou ne sont pas représentés. Quelques-uns, comme Isabelle Rauch ou Olivier Becht, occupent désormais d'autres fonctions. La délégation est dorénavant présidée par Bertrand Bouyx, député Renaissance du Calvados...
Le premier Conseil suivant les élections européennes s'annonce crucial. Je ne reviendrai pas sur la question du Brexit qui, je l'espère, ne viendra pas trop parasiter les discussions : le temps est venu pour l'Europe de se remettre en marche ! Je n'insisterai pas non plus sur la nécessité de nommer aux postes clefs de l'Union européenne des personnalités reconnues, car l'Europe aura besoin de véritables leaders pour répondre aux défis ...
Demain aura lieu un Conseil européen fondamental pour l'avenir de l'Union européenne : s'y dessinera le nouveau visage de la politique de l'Europe, qui demeure floue depuis trop longtemps. La France devra y faire entendre clairement sa voix, en particulier lors de la répartition des postes clés, en appuyant des personnalités expérimentées et reconnues. Les élections européennes ont démontré que les attentes de nos concitoyens sont fortes ; le taux de participation, le plus élevé depuis vingt ans, en témoigne. Ce résultat, obtenu malgré une campagne courte et parfois confuse, met fin à des années de baisse systématique du taux de participation, depuis 1979, et révèle l'intérêt de nos concitoyens pour l'avenir de l'Union. Le programme stratégique de l'Union ...
...'intensifier. Une porte se ferme et une autre s'ouvre ; la problématique de la sécurisation des frontières est loin d'être réglée, et, au-delà du drame humain vécu par les migrants, qui nous est tous insupportable, le potentiel destructeur de la crise migratoire elle-même est réel. Des lignes de fracture apparaissent entre les États et entre les citoyens, en témoignent les résultats des dernières élections ; l'afflux de migrants renforce en outre la mainmise des mafias, facteur de déstabilisation supplémentaire pour des États déjà fragiles. S'agissant du changement climatique, dont les dernières élections européennes ont montré combien il préoccupe nos concitoyens, on ne peut plus avancer chacun dans son coin ou bloquer les évolutions. Ce problème global appelle de nous une action collective et c...
... est bien sûr moteur en matière de construction européenne, et se veut un soutien attentif à la politique menée par le Gouvernement. Je me limiterai à quelques observations, sans aborder les sujets qui ont déjà été évoqués, depuis l'article 50 jusqu'aux questions budgétaires et aux futures désignations. Il y a quelques mois, notre pays a tenté de porter l'idée de listes transnationales pour les élections européennes. Ce projet, présenté tardivement, a été considéré comme une manoeuvre, et le Parlement européen l'a rejeté. Je me demande si, à l'avenir, nous n'aurions pas intérêt à anticiper cette question. Les élections européennes qui viennent d'avoir lieu sont restées très nationales dans leur déroulement ; je ne suis pas sûr que le PPE se félicite aujourd'hui de les avoir nationalisées. Ne ser...
...bie est elle aussi dans nos murs aujourd'hui ; l'Union européenne a pris des engagements à l'égard des pays des Balkans, qui sont au coeur de l'Europe. Ils seront un jour, inéluctablement, membres de l'Union ; il faut donc engager le processus d'adhésion, chapitre après chapitre. Si nous les désespérons, ils se tourneront vers d'autres horizons. Nous ne pouvons que nous féliciter du résultat des élections européennes, marqué à la fois par une hausse sensible de la participation et par le maintien de la prédominance des pro-européens, tant au niveau national, si l'on additionne les voix, qu'à celui du Parlement européen. Ces élections ouvrent toutefois une période d'incertitude, suscitent des interrogations et appellent notre vigilance. Incertitude, car ce scrutin marque la fin du bipartisme eur...
Ce débat intervient quelques semaines après les élections européennes, un scrutin qui a réservé deux surprises. On peut se réjouir de la hausse de la participation. Cette mobilisation accrue par rapport au précédent scrutin, tirée en grande partie par la jeunesse, constitue en effet un bon signal dans un contexte de remise en cause de la démocratie représentative par certains de nos concitoyens. De plus, on a observé un léger reflux de la vague popul...
C'est peu dire que les débats de ce Conseil européen sont d'importance, compte tenu des défis sociaux et économiques auxquels l'Union européenne est confrontée, et au lendemain des élections européennes. La participation est un peu moins mauvaise que prévu, mais cela laisse tout de même du monde sur la touche : dans notre pays, un électeur sur deux n'a pas voté. Et on sait quelle liste est arrivée en tête... Nous pensons que le populisme et la xénophobie ne sont pas des créations ex nihilo, mais qu'ils sont alimentés par les politiques de mise en concurrence des salariés et des peup...
Il y a quelques mois, nous avons débattu du projet de loi reconstituant une circonscription unique pour les élections européennes - qui faisait suite à une proposition de loi que j'avais déposée en septembre 2017. Un de mes collègues m'avait dit que la participation en souffrirait. J'avais parié avec lui que je mangerais mon chapeau si sa prédiction se réalisait... On voit bien que la prétendue proximité construite par les euro- circonscriptions n'a jamais favorisé la participation. Avec ce dernier scrutin, la ...
...du peuple géorgien, qui est prêt à assumer les efforts pour cela car il croit à un avenir meilleur avec l'Union européenne. Elle a également mis en exergue le fait qu'aujourd'hui l'enthousiasme pour le projet européen se situe plus à la périphérie de l'Europe qu'en son sein, où, comme on le sait, une partie grandissante de la population doute du projet commun - faisant ainsi référence aux futures élections européennes. La session précédente était consacrée à l'économie du futur. Le débat a été marqué par l'intervention de l'économiste belge André Sapir. Il a défendu le modèle européen, qui a favorisé la cohésion économique, sociale et territoriale. Il a cependant relevé qu'il reste encore trop de disparités entre les régions et que les fonds européens doivent être mieux utilisés pour y remédier. ...
... ses distances avec le parti social-démocrate roumain. De son côté, le président de la République roumain, M. Klaus Iohannis, de centre-droit et opposé politiquement à M. Dragnea, lutte pied à pied, dans les limites de sa fonction, contre ces tentatives antidémocratiques. Il a ainsi décidé que les réformes judiciaires seraient soumises à référendum consultatif le même jour que le scrutin pour les élections européennes. Ce referendum n'aurait de valeur politique que si le quorum de 30 % était atteint. Les sondages évoquent une participation de 39 % avec un vote qui irait dans le sens du président. La Commission a encore signifié lundi dernier que la Roumanie pouvait renoncer à son adhésion à Schengen. Quant aux sondages sur les élections européennes, ils donnent le PSD à 29 %, la droite conservatri...
On le voit avec la montée des extrémismes qui se profilent pour les prochaines élections : nous avons fait entrer des pays qui ne correspondaient pas aux standards. Nous demandons effectivement davantage aux pays du Partenariat oriental. En matière de justice et de corruption, chaque élection change la donne. La Géorgie avait ainsi fait d'énormes progrès, mais une alternance a entraîné une régression et elle est maintenant stigmatisée...
Nous allons entrer dans une période très importante, avec les élections européennes, la mise en place du nouveau Parlement et de la nouvelle Commission, en même temps que le Brexit...
Donald Tusk a convoqué le Conseil européen pour les 20 et 21 juin, mais il a aussi organisé une réunion informelle le 28 mai, le surlendemain des élections. Il y a clairement une volonté de reprendre la main. Le 2 juillet, le Parlement européen tiendra sa première session en présence des parlementaires britanniques, dont on ne sait pas s'ils prendront part à l'élection du Bureau...