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Le Partenariat oriental trouve son origine dans la politique européenne de voisinage (PEV), lancée en 2004, dont il constitue l'un des deux piliers - l'autre étant l'Union pour la Méditerranée. L'objet de la PEV était la création d'un cercle de pays situés aux marches de l'Union européenne, partageant ses valeurs et ses objectifs fondamentaux, et décidés à s'engager avec elle dans une relation plus étroite, impliquant un haut niveau d'intégration économique et politique. Roman...
...es contraintes d'un accord de partenariat avec l'Union européenne. Peu de temps après, l'Union européenne acceptait de négocier un nouvel accord moins important et moins contraignant que le premier projet. L'Union européenne et l'Arménie étaient déjà liées par un accord de partenariat et de coopération depuis 1999 et par un plan d'action conclu en 2006 dans le cadre de la politique européenne de voisinage. En outre, depuis 2014, l'Union européenne a signé un accord avec l'Arménie sur la facilitation de l'octroi de visas. Entre 2014 et 2017, l'Union a versé 170 millions d'euros d'aide à l'Arménie pour aider au développement du secteur privé et favoriser les réformes du secteur public et du pouvoir judiciaire. L'Union aide également l'Arménie dans son programme de contrôle aux frontières et dans ...
...nt, par la suite, conduit plusieurs pays d'Europe centrale à retrouver la liberté en 1989. En l'espèce, la situation est différente : le Partenariat oriental n'a aucune finalité. Certains pays le voient comme la première marche vers l'adhésion, alors que la France ne l'a jamais considéré ainsi. Par ailleurs, je veux dire qu'aucun pays ne doit avoir comme destin d'être une zone tampon entre deux voisins. L'avenir d'un pays ne doit pas dépendre d'un accord entre l'Union européenne et un voisin à l'Est plus important. S'agissant du nationalisme ukrainien, qui est certes réel, il faut le mettre en regard avec le nationalisme hongrois ou polonais ! Il ne faut pas oublier que l'Ukraine est en guerre. Longtemps, la Hongrie et la Pologne ont été les avocats de l'adhésion de l'Ukraine à l'Union europé...
... est indispensable. Ni l'Union européenne ni la Russie n'ont intérêt à s'enfermer dans la politique de la main derrière le dos, il est temps de passer à la main tendue. Les six pays concernés auraient évidemment tout à gagner à une reprise du dialogue. Aucun pays, même du temps de l'Empire romain, n'a envie d'être une zone tampon, mais en général, on ne leur demande pas leur avis, ce sont leurs voisins qui en décide. Il est normal que les pays concernés souhaitent évoluer ! Ces pays, et l'Arménie l'a bien compris, peuvent eux-mêmes contribuer à sortir de cette situation, mais les positions « jusqu'au-boutistes » ne facilitent pas les choses. S'agissant de l'Ostpolitik, elle n'est, bien sûr, pas directement à l'origine du Partenariat oriental. Elle a été menée par l'Allemagne de manière trè...
À Helsinki, on a allumé une mèche longue qui a porté ses fruits plus tard. La politique de voisinage de l'Union européenne, c'est un tout, même si nous parlons aujourd'hui de l'Europe orientale. La politique méditerranéenne est également imbriquée dans le processus. Il me semble que Romano Prodi et les autres avaient en tête une sorte d'Ostpolitik quand ils ont initié ce Partenariat. Ils souhaitaient également allumer une mèche longue pour que les six pays concernés basculent tôt ou tard vo...
Le Partenariat oriental, comme la relation entre l'Union européenne et la Turquie - pour laquelle il n'y a pas de perspective d'adhésion à moyen terme -, ou le partenariat Euro-Méditerranée ne sont rien d'autres que les relations entre l'Union européenne et ses voisins. Il n'y a aucune raison de voir les choses différemment selon la direction dans laquelle on regarde. On peut lire le Partenariat oriental comme un effort antirusse, et qualifier autrement le partenariat Euro-Méditerranée, mais il s'agit en réalité d'un continuum.