Interventions sur "violences faites"

4 interventions trouvées.

Photo de Laurence HarribeyLaurence Harribey, rapporteure :

..., le 8 décembre prochain. Le travail engagé pour cette PPRE devra probablement être complété, une fois le texte de la Commission publié. Nos auditions nous y ont encouragées. Nous aurons alors des éléments plus précis pour nous prononcer, éventuellement par le biais d'une nouvelle PPRE. Lorsqu'on parle de violences de genre, on se réfère principalement, au vu des statistiques en la matière, aux violences faites aux femmes ; mais elles concernent également les personnes LGBTQ+ (lesbien, gay, bisexuel, transgenre, intersexe, « queer », et autres orientations) qui doivent être prises en compte. La dernière étude de l'Agence européenne des droits fondamentaux, en 2015, menée auprès de 42 000 femmes des 28 pays de l'Union, montrait qu'environ une femme sur trois avait subi des violences physiques et/ou sex...

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Je félicite les auteures et rapporteures ; la mobilisation que nous constatons traduit l'intérêt pour ce sujet, c'est un progrès quand nous aspirons à une action forte à l'échelon européen. Une observation : en changeant le titre, pour mentionner seulement les violences faites aux femmes, on exclut les violences faites aux hommes, qui sont certes statistiquement très faibles, comparées aux violences faites aux femmes, mais qui existent cependant. Je crois que nous devrions en tenir compte, de même qu'il faut inclure les violences faites, en raison du genre, aux LGBTQ+.

Photo de Marta de CidracMarta de Cidrac :

Je salue le travail de la Délégation aux droits des femmes sur ce sujet. Le changement de titre de la PPRE ne me choque pas, tant les chiffres des violences faites aux femmes sont alarmants ; il est important que le message porte loin et que nous pointions précisément ce que nous visons - d'autant que notre pays est directement concerné, beaucoup de femmes, en France aussi, subissent des violences.

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Je n'ai pas d'opposition effective au changement de titre de la PPRE, je le dis d'autant plus librement qu'il y a deux mois, j'ai assisté au colloque organisé par la Délégation aux droits des femmes, sur les violences faites aux femmes mannequins : il me semble que l'idée d'une PPRE est venue alors.