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...ve dont je vais vous parler pourrait faire l'objet d'une orientation générale au Conseil à la fin de ce mois. Pour que nous puissions prendre position avant cette échéance, j'ai dû mener les auditions en un temps très court et seul ou presque. Et pourtant, elles étaient passionnantes ! Nous avons pu rencontrer les principaux acteurs français - brillants, compétents, engagés et volontaristes - du calcul intensif : Antoine Petit, le PDG du CNRS ; Philippe Lavocat, le PDG du grand équipement national de calcul intensif (GENCI) ; Jean-Philippe Nominé, le spécialiste du calcul à haute performance du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) ; Jean-Philippe Bourgoin, le conseiller recherche de la ministre Frédérique Vidal. Avant-hier, le bureau de notre commission a pu entendre Thierry Breton, le PDG...
... un choix et ne pas baisser les bras. Comme l'a dit André Gattolin, il faut sanctuariser ces crédits. Enfin, je me félicite de l'excellence des acteurs français, dont Atos. J'espère que nous pourrons, au travers de cette proposition de résolution, convaincre le Gouvernement de soutenir cette approche et le rôle moteur de la France, en préparant l'arrivée de la prochaine génération de machines de calcul à haute performance.
Je félicite André Gattolin pour cet exposé passionnant. On parle beaucoup, ces derniers jours, de météo et de Brexit. Les Anglais s'étant dotés d'un supercalculateur de prévisions météorologiques, le président de Météo France se fait du souci pour la commercialisation de ses prestations, notamment auprès de l'aviation civile. Un supercalculateur météo français est-il prévu dans ce programme ?
... permettre de perdre tous ces talents. Il est essentiel de renforcer une industrie européenne et de développer nos acteurs français. Nous avons des scientifiques de haut niveau. Comment les garder s'il n'y a pas de projet industriel pour suivre la phase de recherche ? Les chercheurs risquent de s'éparpiller pour aller travailler dans des entreprises concurrentes qui les valoriseront. Ces supercalculateurs ne sont pas de simples machines : il faut mettre en place des milliers de logiciels complexes. Ils produisent du temps-calcul. Je m'étais révolté il y a trois ans contre la décision du Gouvernement de couper dans les réserves d'investissement de Météo France, qui devaient lui servir à acquérir ces nouveaux ordinateurs. Dans un ou deux ans, les siens seront obsolètes... David Cameron, alors ...