Interventions sur "apprentissage"

3 interventions trouvées.

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

Monsieur le ministre, je ne vous cache pas que nous avons été très frustrés par le contenu de l'article 10 de ce projet de loi, qui se contente d'offrir une compensation aux régions pour les changements apportés aux règles en matière d'apprentissage. Après la réforme de Parcoursup, nous espérions une approche plus globale sur l'orientation avec, en particulier, une meilleure prise en compte de cette question au sein des établissements scolaires. Nous plaidons en faveur d'un renforcement de la formation des enseignants dans ce domaine et d'un accroissement du nombre de psychologues de l'éducation nationale (PsyEN) dans les établissements scol...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

...ent sur la place des mathématiques dans le tronc commun car les inquiétudes sont fortes. Sur la réforme de la voie professionnelle, j'ai peur que le choix d'une seconde commune à chaque famille de métier ne puisse réduire le temps octroyé à la formation professionnalisante. Je regrette surtout que la rénovation de la voie professionnelle n'ait pas pris davantage à bras le corps la question de l'apprentissage. Vous êtes, si j'ose dire, sur un strapontin dans le projet de loi « Pénicaud », alors que vous auriez dû en être le coeur. Je m'inquiète par ailleurs de la recentralisation au niveau national opérée par ce projet de loi, qui ne me paraît pas cohérente au regard de la capacité qu'ont les régions en matière d'aménagement du territoire pour garantir l'équilibre entre lycées professionnels et CFA. ...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

Je m'associe aux frustrations exprimées par mes collègues concernant l'impossibilité pour le Parlement de participer à la réforme du baccalauréat. Je m'inquiète de la nouvelle épreuve de grand oral qui pourrait entraîner, sur le modèle des écoles de management, un risque de conformisme. Sur la question des apprentissages, vous dites avec raison que « l'assimilation passe par la répétition ». Que dire alors des absences de professeurs qui conduisent à des heures de cours jamais réalisées au détriment des élèves ? Par ailleurs, le manque d'attractivité des métiers de l'éducation nationale devient criant : sur 150 000 étudiants qui ont présenté les différents concours, seul un tiers s'est présenté et 900 démissions...