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Je regrette que la distinction entre loi et règlement nous prive de l'opportunité de débattre de la réforme du baccalauréat dans l'hémicycle où nous serons amenés, en revanche, à nous prononcer sur l'utilisation du téléphone portable. Nous partageons beaucoup des objectifs que vous avez mis en exergue : la fin du bachotage, la fin du système sur lequel reposait le baccalauréat - assurément complexe et fragile -, la nécessité de mieux faire le lien entre l'enseignement secondaire et le supérieur ou encore l'élaboration...
Je vous remercie, monsieur le ministre, pour ces explications. Cette réforme du baccalauréat va se mettre en place. Elle n'est pas si mauvaise et ce baccalauréat me convient globalement. Ma question portera sur le projet de loi relatif à la liberté de choisir son avenir professionnel car je trouve regrettable que cela échappe à l'éducation nationale. Le projet de loi dessaisit les régions au profit des branches professionnelles. On parle peu de l'école élémentaire. Or, on constate un gl...
Concernant Parcoursup, des chiffres nous arrivent. En Ile-de-France, 10 000 candidats ont décidé de saisir la commission pour faire appel de leur orientation. Comment allez-vous répondre à ce problème ? Comment l'expliquez-vous ? Il semble que les élèves de banlieue et de l'enseignement professionnel soient particulièrement concernés. Il faut repenser la relation entre les lycées et le baccalauréat et le dispositif Parcoursup. On évoque une pondération des notes en fonction du rang du lycée. Ce serait un dysfonctionnement et une remise en cause de la carte scolaire qui poserait la valeur du baccalauréat. Je reste attaché à un baccalauréat national et anonyme. Je termine en évoquant l'enseignement agricole public qui souffre d'une double tutelle complexe. Il faudrait mieux prendre en compte...
Je m'associe aux frustrations exprimées par mes collègues concernant l'impossibilité pour le Parlement de participer à la réforme du baccalauréat. Je m'inquiète de la nouvelle épreuve de grand oral qui pourrait entraîner, sur le modèle des écoles de management, un risque de conformisme. Sur la question des apprentissages, vous dites avec raison que « l'assimilation passe par la répétition ». Que dire alors des absences de professeurs qui conduisent à des heures de cours jamais réalisées au détriment des élèves ? Par ailleurs, le manque d'a...