Interventions sur "scolaire"

6 interventions trouvées.

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

...pas que nous avons été très frustrés par le contenu de l'article 10 de ce projet de loi, qui se contente d'offrir une compensation aux régions pour les changements apportés aux règles en matière d'apprentissage. Après la réforme de Parcoursup, nous espérions une approche plus globale sur l'orientation avec, en particulier, une meilleure prise en compte de cette question au sein des établissements scolaires. Nous plaidons en faveur d'un renforcement de la formation des enseignants dans ce domaine et d'un accroissement du nombre de psychologues de l'éducation nationale (PsyEN) dans les établissements scolaires. Y aura-t-il une véritable réforme de l'orientation ou comptez-vous procéder par touches successives ? Vous avez indiqué, dans votre exposé, qu'il était temps de mettre un terme à la confront...

Photo de Jacques-Bernard MagnerJacques-Bernard Magner :

...cela échappe à l'éducation nationale. Le projet de loi dessaisit les régions au profit des branches professionnelles. On parle peu de l'école élémentaire. Or, on constate un glissement des moyens vers les établissements classés REP+ pour le dédoublement des classes de CP et CE1, au détriment du dispositif « plus de maîtres que de classes » et des moyens de remplacement. Le patchwork des rythmes scolaires persiste. Il est inacceptable que la carte des rythmes scolaires reste aussi diverse. À la rentrée, plus de 80 % des classes communes seront repassées au rythme de 4 jours, alors qu'il s'agit d'une dérogation. L'éducation nationale devrait assumer un rythme commun sur l'ensemble du territoire. Concernant les personnels, je m'interroge sur la façon dont sera apprécié le mérite pour déterminer l...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

...ent allez-vous répondre à ce problème ? Comment l'expliquez-vous ? Il semble que les élèves de banlieue et de l'enseignement professionnel soient particulièrement concernés. Il faut repenser la relation entre les lycées et le baccalauréat et le dispositif Parcoursup. On évoque une pondération des notes en fonction du rang du lycée. Ce serait un dysfonctionnement et une remise en cause de la carte scolaire qui poserait la valeur du baccalauréat. Je reste attaché à un baccalauréat national et anonyme. Je termine en évoquant l'enseignement agricole public qui souffre d'une double tutelle complexe. Il faudrait mieux prendre en compte ses spécificités dans le cadre de la réforme du baccalauréat.

Photo de Laure DarcosLaure Darcos :

Les éditeurs de livres scolaires s'inquiètent des prochaines modifications des programmes et des conséquences sur les manuels. La précédente réforme du collège a nécessité de refaire les manuels des quatre niveaux d'enseignement en seulement six mois.

Photo de Jean-Pierre LeleuxJean-Pierre Leleux :

Notre collègue Jacques Grosperrin s'associe à moi pour vous interroger sur les passerelles qu'il y a entre votre volonté de réforme et la réforme des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ÉSPÉ) ainsi que sur les questions de discipline afin de maintenir un certain ordre dans les établissements scolaires.

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

Une obligation scolaire a été établie à trois ans, mais on constate que les remplacements sont moins assurés en maternelle. Par ailleurs, des classes uniques en milieu rural continuent de fermer et les modes de calcul demeurent surprenants. On ne peut demander les mêmes efforts à de jeunes enfants qu'à des collégiens en termes de transport quotidien pour se rendre dans leur établissement scolaire.