Interventions sur "sucre"

12 interventions trouvées.

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe, rapporteur général :

...vec édulcorants. Le dispositif abaisse le niveau de taxation des boissons contenant des édulcorants en-dessous du premier niveau de taxation sur les boissons sucrées. Il supprime la possibilité de cumuler les deux taxes. Le maintien de ce qu'a voté l'Assemblée nationale me paraît préférable. En effet, prises conjointement, les deux mesures renforcent le risque de substitution des édulcorants aux sucres. Avis défavorable.

Photo de Yves DaudignyYves Daudigny :

...ien d'une redistribution de la taxe, à montant inchangé, entre les catégories de boissons. Une taxe peut avoir une visée de santé publique ou de rendement financier. En l'occurrence, l'objectif de santé publique est clair ; or le barème de l'Assemblée nationale accroît de 70 % le montant global de la taxe perçue. Les fabricants français, qui ont consenti des efforts déjà pour réduire la teneur en sucres, s'en sont émus : il ne faudrait pas les sanctionner... D'où l'amendement n° 202 rectifié de mon groupe.

Photo de Martin LévrierMartin Lévrier :

L'objectif est d'inciter les fabricants à réduire le taux de sucre : s'ils diminuent le sucre, ils seront moins taxés !

Photo de Nassimah DindarNassimah Dindar :

On oublie trop la prévention. Dans les DOM, les taux de sucres dans les boissons sont supérieurs en raison du lobbying des sucriers. Les professionnels de santé devraient fixer un maximum. Le diabète est également très répandu outre-mer.

Photo de René-Paul SavaryRené-Paul Savary :

Pourquoi les fabricants sucrent-ils tant leurs boissons ? Parce que les enfants recherchent le goût sucré. On va remplacer le sucre naturel du terroir par un édulcorant produit par la pétrochimie : le problème sanitaire sera-t-il résolu ? On pénalise les sucriers à tout propos, par exemple lorsqu'ils transforment la betterave en éthanol. Un peu de logique ! Il y a toute une industrie à prendre en compte : ne la mettons pas sy...

Photo de Victoire JasminVictoire Jasmin :

Limiter les taux de sucre, fort bien, mais encore faut-il faire les contrôles et les vérifications... L'emploi et les aspects économiques comptent bien sûr, mais les problèmes de santé publique aussi... et ils suscitent aussi des surcoûts ! La prévention est essentielle - nous sommes aujourd'hui le 14 novembre, date de la journée mondiale contre le diabète, ce fléau qui tue ou rend aveugle, qui provoque des amputations......

Photo de Chantal DeseyneChantal Deseyne :

Ce n'est pas tant la teneur en sucre qui pose problème que la consommation excessive.

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe, rapporteur général :

Oui. Avis défavorable sur l'amendement n° 184 rectifié bis s'il n'est pas retiré. Il exclut les boissons contenant au minimum 2,9 % de protéines issues de la graine de soja de l'assiette de la contribution sur les boissons sucrées : cette exclusion pouvait se justifier dans un dispositif où les boissons sucrées étaient taxées de manière uniforme, quelle que soit la quantité de sucres. En revanche, avec le nouveau dispositif, il ne paraît pas anormal que toutes les boissons soient prises en compte en fonction de leur teneur en sucres et que l'on continue à exclure de l'assiette les seules boissons poursuivant un strict objectif médical.

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

Si l'on taxe les boissons sucrées, c'est le taux de sucre ajouté qui doit compter, quelle que soit la base de la boisson.

Photo de Catherine DerocheCatherine Deroche :

La taxe ne porte pas sur le sucre naturel mais sur le sucre ajouté. Le lait de soja comprend-il des sucres ajoutés ?

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe, rapporteur général :

Ce n'est pas le soja que l'on taxe, mais le sucre ajouté, effectivement. Je vous propose un avis de sagesse.

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe, rapporteur général :

L'amendement n° 359 rectifié ter prévoit, pour certaines boissons, un abattement de 50 % sur la contribution sur les boissons sucrées. La rédaction retenue ne permet pas d'identifier les boissons auxquelles cet abattement s'appliquerait : il est question de celles contenant des « sucres à faible indice glycémique » et « portant sur un volume inférieur à 200 000 hectolitres »... Défavorable.