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Nous avons eu avec vous, Monsieur le président, un premier échange sur les différents éléments que nous souhaiterions développer dans notre étude. Selon nous, il faudrait tout d'abord rappeler l'atout que représentent nos outre-mer. C'est grâce à nos territoires ultramarins que la France possède le deuxième domaine maritime mondial : 97,5 % de notre zone économique exclusive (ZEE) est située en outre-mer. Sans ces territoires, la France ne serait pas une puissance maritime digne de ce nom à l'échelle planétaire. Le deuxième point qui me paraît essentiel est que la France est le seul pays au monde à avoir un domaine maritime qui s'étende sur les trois grands océans (Atlantique, Indien et Pacifique), tant sur des me...
Tout a été dit par mon collègue rapporteur. Il nous faudra bien sûr réaffirmer l'atout des outre-mer dans la politique maritime nationale. Il ne faudra pas non plus négliger les éléments relatifs à la souveraineté et à l'insertion des outre-mer dans les routes maritimes. Enfin, la valorisation des ressources marines (comme le développement de l'aquaculture à Mayotte) et le développement de l'économie bleue durable seront aussi à étudier.
Je me réjouis de vous retrouver physiquement et non pas en visioconférence avec 12 heures de décalage horaire. Le Président Artano a aimablement rappelé que je participe aux travaux du Conseil national maritime de la mer et des littoraux (CNML), dont je suis membre depuis mars 2021. Je tiens à remercier les sénateurs, dont le Président, qui ont accepté de partager avec moi leurs réflexions sur la politique maritime en m'adressant leurs contributions écrites ainsi que sur la biodiversité, puisque la stratégie nationale pour la biodiversité est également en cours de refondation. Je voulais aussi évoque...
Le secrétariat de la commission des affaires économiques m'a signalé qu'aucun ultramarin ne s'était inscrit pour participer aux travaux d'un groupe d'étude sur la pêche et les produits de la mer. Cette information ne vous est peut-être pas parvenue et je tenais à vous la signaler. J'aimerais participer aux travaux de la délégation sur la place des outre-mer dans la stratégie nationale maritime car je termine une formation d'une année à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) sur la thématique des enjeux et de la stratégie maritime pour la souveraineté de la France. Il y est beaucoup question des outre-mer, de l'Indo-Pacifique et des routes maritimes. Stéphane Claireaux, le député de Saint-Pierre-et-Miquelon, suit également cette formation. Un rapport a été rendu récem...
...rts budgétaires que notre collègue Georges Patient avait rédigés au cours des sessions précédentes. Chacun sait que ses rapports contenaient des pistes intéressantes. Pourtant, à l'occasion de chaque loi de finances, nous revenons en vain sur les mêmes explications. Il risque d'en être de même, aujourd'hui, pour notre excellent rapport sur le logement et, demain, pour notre rapport sur les enjeux maritimes. Ces enjeux ne concernent pas seulement les outre-mer, mais notre pays et les pays limitrophes. Je n'ai pas de formule à préconiser mais, alors que des élections nationales approchent, nous pourrions auditionner des personnalités dans le secteur économique et faire des propositions ou des projets visionnaires, directement avec les élus locaux pour accompagner au mieux l'ensemble des collectivi...
Je fais miens les propos de Nassimah Dindar. Sur l'aspect « routes maritimes et stratégie portuaire », nous pourrions aussi aborder la problématique de l'impact de la crise sanitaire sur le coût de la vie dans nos outre-mer que l'on sait déjà élevé. Dans le Pacifique, nous constatons un doublement du coût du transport pour l'acheminement des marchandises. Ce phénomène est assez général. Certaines routes sont en train d'être coupées, notamment avec l'Asie. La résilience f...