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Le projet de loi aboutit à transférer une charge auparavant assumée par l'algorithme d'APB sur les équipes des universités qui vont devoir, dans les filières en tension, examiner les dossiers de tous les candidats. C'est une bonne chose mais les universités sont-elles en mesure d'absorber cette nouvelle charge de travail ? L'avez-vous chiffrée ?
Même si les sénateurs ont la réputation de prendre le temps de la réflexion, le temps presse pour cette réforme après l'échec d'APB lors de la dernière rentrée. L'évolution démographique laisse peu d'espoir sur le fait que la situation puisse s'améliorer d'elle-même, avec l'entrée à l'université des générations nées dans les années 2000. C'est l'avenir de nos étudiants qui est en jeu. Je m'interroge : le baccalauréat aura-t-il encore un sens à partir du moment où l'entrée à l'université se fera sur la base du dossier ?
Il faudra attendre que la réforme se mette en place pour en mesurer les résultats. Il n'y a pas de raison d'être trop pessimiste car les emplois évoluent et les jeunes seront amenés à changer de métier. Et le paysage des formations ne sera complet qu'après la réforme de l'apprentissage et de la formation continue que nous attendons. Tout cela me semble positif, la procédure APB a été réformée et on tient compte de l'orientation au lycée.