Interventions sur "réussite"

27 interventions trouvées.

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

...endement vise à apporter une précision importante. L’idée est que l’inscription d’un candidat dans le cadre de la procédure de « oui, si » soit bien soumise à l’acceptation de l’accompagnement qui est proposé dans le projet de loi. C’était du reste une demande du Conseil d’État, qui précisait que cette formation personnalisée ne devait pas être facultative et qu’elle s’avérait indispensable à la réussite des études. Pour matérialiser ce caractère obligatoire, il nous semble que le verbe « devoir » est plus adapté que le verbe « pouvoir ».

Photo de Fabien GayFabien Gay :

J’en viens à mon amendement. La généralisation, à partir de 2009, des dispositifs de tutorat et de méthodologie était, à n’en pas douter, une avancée majeure pour la réussite des étudiants et des étudiantes. En théorie, toutefois, car le manque de contrôle par le ministère et, surtout, l’absence de bilan par les autorités de l’État ont conduit, d’une part, à une certaine inefficacité de ces enseignements et, d’autre part, à une fragilisation de ces derniers, maintenus dans une situation de variable d’ajustement. Que les établissements aient des moyens humains, financ...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

...nifie un « taux d’insertion professionnelle » quand il s’agit de disciplines rares, comme les langues anciennes ? Le ministre de l’éducation nationale est incapable de nous dire combien il y aura de postes à l’agrégation et au CAPES, ce qui est quand même fondamental pour engager des études universitaires. En outre, chers collègues, quand il s’agit du latin, expliquez-moi ce que sont les taux de réussite professionnelle. Je mets à part tout ce qui concerne l’Église et radio Vatican. §On y parle, on y pratique le latin, et c’est une très bonne chose. Mais, dans la vie de tous les jours, à qui sert le latin, si ce n’est à des enseignants ? J’estime que cette volonté utilitariste, consistant à mettre systématiquement, en face des formations, des filières professionnelles et des métiers, rompt avec ...

Photo de Fabien GayFabien Gay :

...ur les jeunes, il convient, d’une part, de les informer le plus largement possible quant à l’offre de formation du supérieur et, d’autre part, d’ouvrir un maximum de places pour permettre une orientation choisie et non subie. Ainsi, nous proposons, avec le présent amendement, de graver cet engagement dans le marbre législatif : que tous les établissements d’enseignement supérieur concourent à la réussite des étudiants et s’inscrivent dans le cadre de l’article L. 612-3 du code de l’éducation.

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

...ition de notre rapporteur, en commission, au Sénat. Le texte initial prévoyait que le recteur arrêtait les capacités d’accueil des formations sur proposition des chefs d’établissement. À nos yeux, il s’agissait là d’une position équilibrée. Les chefs d’établissement, qui, par leur formation, ne maîtrisent pas nécessairement des réalités comme le rapport de l’offre et de la demande ou le taux de réussite, peuvent suggérer aux recteurs de maintenir ou de modifier les capacités d’accueil dont ils disposent. Nous considérons que le recteur, qui est le représentant de l’État dans l’académie, décide ensuite en connaissance de cause et en tenant compte des paramètres nationaux. C’est en prévoyant un dialogue entre le recteur et les chefs d’établissement pour fixer les capacités d’accueil que le proces...

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

...sélection consacrée par le présent projet de loi sera fortement aggravée. Elle deviendra, dès lors, éliminatoire. La ventilation d’étudiants de plus en plus nombreux dans les formations non demandées contribuera à briser les vocations des candidats, qui subiront les effets d’un sous-investissement de l’État dans l’enseignement supérieur. Je ne pense pas qu’une telle politique puisse améliorer la réussite en licence. Aussi, le présent amendement tend à déterminer la modification des capacités d’accueil en fonction de l’évolution du nombre de bacheliers.

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

Pour notre part, nous sommes très favorables à ce que les capacités d’accueil tiennent compte des débouchés professionnels à l’issue des formations suivies. Cependant, la rédaction actuelle nous paraît très ambiguë. Je ne suis pas sûr que les différentes filières soient à même d’établir « les taux de réussite et d’insertion professionnelle ». Et, même si c’était le cas, il resterait un problème de définition. Selon quels critères estime-t-on qu’un étudiant est inséré professionnellement ? Parce qu’il obtient un travail au bout de six mois, ou parce qu’il a toujours le même travail au bout de trois ou de cinq ans ? Tout cela me paraît assez complexe à quantifier. Aussi, nous préférons une rédaction men...