5 interventions trouvées.
Merci pour ce vaste et brillant exposé, et surtout pour vos nombreuses propositions. Nous partageons votre attachement à ce réseau essentiel à notre diplomatie d'influence, qui repose sur deux piliers : Alliance française et instituts français, sans oublier les établissements scolaires de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) et de la Mission laïque française (MLF), que nous avons soutenus jusqu'à une époque récente grâce à notre réserve parlementaire. Comme l'a dit le président del Picchia, l'annonce du rapprochement imminent des deux réseaux a suscité une certaine inquiétude, au moment même où le Président de la République tient des discours très ambitieux sur le soutien que nous devons apporter à la francop...
J'aimerais vous interroger sur la vente de nos joyaux nationaux à l'étranger, lesquels hébergent souvent conjointement l'Institut français et l'Alliance française. Il y a eu la vente du palais Clam-Gallas à Vienne, devenue l'ambassade du Qatar, puis celle de la maison Descartes à Amsterdam, qui hébergeait le seul consulat général de France aux Pays-Bas ; on loue aujourd'hui à prix d'or des locaux pour héberger notre consulat ! Cette politique est court-termiste. Je plai...
La réserve parlementaire constituait un outil majeur de soutien des initiatives locales, notamment des projets de nos compatriotes de l'étranger. Lors du débat budgétaire, M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, a indiqué qu'afin de compenser sa suppression, le Gouvernement avait fait adopter un amendement visant à abonder le fonds pour le développement de la vie associative de 25 millions d'euros, dont 2 millions d'euros affectés au programme 151 du ministère des affaires ...
... du Brésil. J'imagine mal ces personnalités sous la tutelle de l'État... Ils pourraient, en revanche, participer au pilotage du réseau ; ce qui constituerait un « plus » ! Pour ce qui concerne la distribution de l'argent, même si votre approche améliore les choses, elle relève cependant d'une vision top-down. Après avoir beaucoup voyagé, je suis choqué par le nombre de Français qui naissent à l'étranger et qui ne parlent par le français : 15 % en Europe du nord, 30 % en Afrique du sud, 50 % en Australie, aux États-Unis et au Sénégal, deux tiers en Amérique latine, 82 % en Algérie. Partageriez-vous l'objectif de 80 % des Français de l'étranger parlant le français ? Si oui, ne pensez-vous pas que nous pourrions plutôt distribuer l'aide au travers d'un chèque éducation, afin que les enfants appren...
Bercy doit être associé à l'équipe France qui se met en place à l'étranger et dans notre pays. La culture et l'éducation sont devenues des champs très concurrentiels, et nous n'avons plus les moyens de nous battre ; les diplomates le disent aujourd'hui timidement. La suppression de la réserve parlementaire a montré combien celle-ci compensait la baisse des crédits. Nous sommes « au-delà de l'os » ! On met des sparadraps sur une blessure très profonde.