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... Par ailleurs, quelles seraient les conséquences d'une dissolution sur les 16 équivalents temps plein (ETP) actuellement employés par la Fondation ? Qu'adviendrait-t-il du pilotage du réseau des 834 Alliances françaises présentes dans le monde ? Serait-t-il livré à lui-même ou chapeauté par l'Alliance française Paris Île-de-France au titre de primus inter pares ? Ou bien serait-t-il piloté par l'Institut français et, dans ce cas, quid de la précieuse indépendance des Alliances locales à l'égard du gouvernement français, et de la pérennité de la marque « Alliance française » ? Quelles seraient les conséquences d'un tel scénario pour le recueil des dons et legs, lesquels s'élevaient à 250 000 euros en 2017 ? Enfin, comment pourrait-on mieux 'intégrer dans notre réseau les autres pays francophones,...
Merci pour ce vaste et brillant exposé, et surtout pour vos nombreuses propositions. Nous partageons votre attachement à ce réseau essentiel à notre diplomatie d'influence, qui repose sur deux piliers : Alliance française et instituts français, sans oublier les établissements scolaires de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) et de la Mission laïque française (MLF), que nous avons soutenus jusqu'à une époque récente grâce à notre réserve parlementaire. Comme l'a dit le président del Picchia, l'annonce du rapprochement imminent des deux réseaux a suscité une certaine inquiétude, au moment même où le Présid...
J'aimerais vous interroger sur la vente de nos joyaux nationaux à l'étranger, lesquels hébergent souvent conjointement l'Institut français et l'Alliance française. Il y a eu la vente du palais Clam-Gallas à Vienne, devenue l'ambassade du Qatar, puis celle de la maison Descartes à Amsterdam, qui hébergeait le seul consulat général de France aux Pays-Bas ; on loue aujourd'hui à prix d'or des locaux pour héberger notre consulat ! Cette politique est court-termiste. Je plaide pour une solution pragoise. L' Institut français d...
Les crédits de l'État destinés à la diplomatie d'influence ont subi une baisse de 3,9 %. Tout en réduisant leur budget d'activité, les instituts français cherchent des cofinancements et se tournent naturellement vers le mécénat. La promotion de la culture française peut se faire autrement. Ne pourrait-on envisager, au cas par cas, des regroupements d'entités publiques, tant l'attractivité économique et touristique de notre pays demeure en grande partie culturelle ? Je pense ainsi au regroupement, à Madrid, de Business France et d'Atout F...
...rançais : 15 % en Europe du nord, 30 % en Afrique du sud, 50 % en Australie, aux États-Unis et au Sénégal, deux tiers en Amérique latine, 82 % en Algérie. Partageriez-vous l'objectif de 80 % des Français de l'étranger parlant le français ? Si oui, ne pensez-vous pas que nous pourrions plutôt distribuer l'aide au travers d'un chèque éducation, afin que les enfants apprennent notre langue dans les instituts français et les alliances françaises ? Cela permettrait de répartir l'argent par le bas, plutôt que par le haut.
Le réseau est d'une grande complexité. L'Institut français est une agence de l'État ; le réseau des instituts français est sous la tutelle du ministère des affaires étrangères. Quant aux alliances françaises, elles relèvent du droit local privé. Les deux réseaux ont eu des difficultés à fonctionner ensemble ; néanmoins, depuis 2010, de grands progrès ont été réalisés. Un rapprochement central, pourquoi pas ? Cela pourrait créer des synergies. ...
... Par ailleurs, quelles seraient les conséquences d'une dissolution sur les 16 équivalents temps plein (ETP) actuellement employés par la Fondation ? Qu'adviendrait-t-il du pilotage du réseau des 834 Alliances françaises présentes dans le monde ? Serait-t-il livré à lui-même ou chapeauté par l'Alliance française Paris Île-de-France au titre de primus inter pares ? Ou bien serait-t-il piloté par l'Institut français et, dans ce cas, quid de la précieuse indépendance des Alliances locales à l'égard du gouvernement français, et de la pérennité de la marque « Alliance française » ? Quelles seraient les conséquences d'un tel scénario pour le recueil des dons et legs, lesquels s'élevaient à 250 000 euros en 2017 ? Enfin, comment pourrait-on mieux 'intégrer dans notre réseau les autres pays francophones,...
Merci pour ce vaste et brillant exposé, et surtout pour vos nombreuses propositions. Nous partageons votre attachement à ce réseau essentiel à notre diplomatie d'influence, qui repose sur deux piliers : Alliance française et instituts français, sans oublier les établissements scolaires de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) et de la Mission laïque française (MLF), que nous avons soutenus jusqu'à une époque récente grâce à notre réserve parlementaire. Comme l'a dit le président del Picchia, l'annonce du rapprochement imminent des deux réseaux a suscité une certaine inquiétude, au moment même où le Présid...
J'aimerais vous interroger sur la vente de nos joyaux nationaux à l'étranger, lesquels hébergent souvent conjointement l'Institut français et l'Alliance française. Il y a eu la vente du palais Clam-Gallas à Vienne, devenue l'ambassade du Qatar, puis celle de la maison Descartes à Amsterdam, qui hébergeait le seul consulat général de France aux Pays-Bas ; on loue aujourd'hui à prix d'or des locaux pour héberger notre consulat ! Cette politique est court-termiste. Je plaide pour une solution pragoise. L' Institut français d...
Les crédits de l'État destinés à la diplomatie d'influence ont subi une baisse de 3,9 %. Tout en réduisant leur budget d'activité, les instituts français cherchent des cofinancements et se tournent naturellement vers le mécénat. La promotion de la culture française peut se faire autrement. Ne pourrait-on envisager, au cas par cas, des regroupements d'entités publiques, tant l'attractivité économique et touristique de notre pays demeure en grande partie culturelle ? Je pense ainsi au regroupement, à Madrid, de Business France et d'Atout F...
...rançais : 15 % en Europe du nord, 30 % en Afrique du sud, 50 % en Australie, aux États-Unis et au Sénégal, deux tiers en Amérique latine, 82 % en Algérie. Partageriez-vous l'objectif de 80 % des Français de l'étranger parlant le français ? Si oui, ne pensez-vous pas que nous pourrions plutôt distribuer l'aide au travers d'un chèque éducation, afin que les enfants apprennent notre langue dans les instituts français et les alliances françaises ? Cela permettrait de répartir l'argent par le bas, plutôt que par le haut.
Le réseau est d'une grande complexité. L'Institut français est une agence de l'État ; le réseau des instituts français est sous la tutelle du ministère des affaires étrangères. Quant aux alliances françaises, elles relèvent du droit local privé. Les deux réseaux ont eu des difficultés à fonctionner ensemble ; néanmoins, depuis 2010, de grands progrès ont été réalisés. Un rapprochement central, pourquoi pas ? Cela pourrait créer des synergies. ...