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... l'assurance chômage, que vous nous avez présenté ? Le chômage touche surtout des publics fragiles, sans formation, souffrant de divers handicaps physiques ou psychiques... Les personnes non-employables ne devraient-elles pas sortir des statistiques ? Pour avoir présidé une commission locale d'insertion en banlieue, j'assure qu'il n'est pas possible de fournir du travail à un certain public. La solidarité nationale ne devrait-elle pas prendre en charge ces personnes en marge ?
Je regrette que M. Carcillo nous ait quittés : son exposé s'est inscrit dans l'air du temps, qui consiste à chercher des privilégiés parmi les plus pauvres d'entre nous. Il est un peu fort de café de considérer que les chômeurs sont des profiteurs, qui mettent en place des stratégies pour bénéficier de la « générosité » de l'État, terme impropre du reste, puisqu'il s'agit de solidarité. Il a prôné l'instauration de sanctions. L'objectif de l'Unédic ne peut être de sanctionner ni de « remettre les gens au travail » ! Derrière chaque chômeur, il y a des familles, des enfants. Veut-on les marginaliser encore un peu plus ? Vous faites des comparaisons avec les autres pays de l'OCDE, mais il faudrait prendre en compte l'indemnisation chômage et les allocations logement. Cette ét...
À maintes reprises, vous avez dénié à l'assurance chômage le droit de mettre en oeuvre une logique de solidarité entre assurés, ce qui me choque, car cette logique est inhérente à tout système assurantiel. Pourquoi ne pas encourager la formation pour accélérer le retour à l'emploi du bénéficiaire ? Vous estimez que l'entreprise doit payer la formation de ses salariés, mais elle cotise déjà pour cela !