Interventions sur "route"

21 interventions trouvées.

Photo de Benoît HuréBenoît Huré :

...’un débat sur les infrastructures routières, à la lumière du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures, pour rappeler son attachement à un réseau routier étendu, longtemps considéré comme exceptionnel, et qui continue à se développer. La longueur du réseau routier est passée de 962 000 kilomètres en 1995 à 1 073 000 kilomètres en 2014. Ce réseau est composé de 11 560 kilomètres d’autoroutes, dont 8 951 kilomètres d’autoroutes concédées, 9 645 kilomètres de routes nationales, 378 973 kilomètres de routes départementales et 673 290 kilomètres de routes communales. Il est un atout formidable pour la mobilité dans nos territoires, à condition qu’il soit bien entretenu. Or nous le savons bien, mes chers collègues, une tendance à la dégradation du réseau routier national non concédé et ...

Photo de Benoît HuréBenoît Huré :

...it relier Saint-Étienne à Lyon, afin de conforter les liaisons européennes et vitaliser les territoires traversés ; un axe qui, de l’Atlantique Ouest vers Strasbourg et l’Allemagne, irriguerait sur son passage le centre de la France ; enfin, un axe qui, depuis la Normandie et Le Havre, via Charleville-Mézières et Luxembourg, irait jusqu’à Giessen, en Allemagne. C’est ce que l’on appelle la route E 44, telle qu’elle apparaît sur les itinéraires européens, qui permettrait d’irriguer sur son passage la Picardie, la Thiérache axonaise et tout le nord-est de la France. En plus de liaisons autoroutières, les territoires traversés doivent disposer des moyens de moderniser leurs réseaux routiers départementaux embranchés sur les échangeurs autoroutiers, afin que cet ensemble d’infrastructures p...

Photo de Jean-Pierre CorbisezJean-Pierre Corbisez :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, ayant été moi-même rapporteur pour avis de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable sur les crédits consacrés aux transports routiers dans le projet de loi de finances pour 2018, j’axerai mon intervention sur le réseau des routes nationales non concédées. Le Conseil d’orientation des infrastructures propose d’affecter 300 millions d’euros de crédits supplémentaires par an pour l’entretien et la réfection-modernisation de ce réseau. Si je me félicite de la nomination d’un nouveau président à la tête de l’AFITF, que nous avions toutes et tous souhaitée, je déplore, dans le même temps, madame la ministre, que l’audit cons...

Photo de Jean-Pierre CorbisezJean-Pierre Corbisez :

Je serai très bref, monsieur le président. Je veux d’abord remercier la ministre de sa réponse. Les sénateurs membres de la commission de l’aménagement du territoire souhaiteraient pouvoir travailler sur cet audit. Par ailleurs, je rappelle à mes collègues que les départements vont avoir tendance à rétrocéder des routes départementales aux communes, ce qui entraînera parfois des conséquences graves. En effet, les communes vont se retrouver propriétaires d’ouvrages d’art situés au-dessus de fleuves, de voies ferrées, de lignes à grande vitesse, dont elles seront obligées d’assurer l’entretien. Certains territoires subiront ainsi une double peine, des portions de routes nationales leur étant aussi parfois transfé...

Photo de Arnaud BazinArnaud Bazin :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je souhaite parler des grandes infrastructures routières circumparisiennes, vues du Val-d’Oise. Le Val-d’Oise est le seul département de grande couronne qui n’a aucun débouché sur le boulevard périphérique par autoroute. La situation n’est guère meilleure s’agissant de l’A 86, puisque l’A 15 aboutit sur l’une des sections les plus étranglées de cette autoroute, une zone à deux voies encombrée en permanence. Enfin, le Val-d’Oise est un cul-de-sac pour la troisième grande structure à vocation circulaire qu’est la Francilienne pour l’Île-de-France. En effet, si la liaison vers l’est, à partir de Cergy en passant...

Photo de Antoine KaramAntoine Karam :

...ous avez dit il y a quelques instants qu’il était temps de sortir de décennies de promesses non financées pour s’engager sur une trajectoire claire, cohérente et sincère qui réponde vraiment aux attentes des citoyens. Président de la région Guyane pendant dix-huit ans, je peux témoigner des paroles non tenues par les gouvernements successifs qui se sont engagés à désenclaver le territoire par la route du fleuve reliant le littoral à Maripasoula. Dans cette commune qui est la plus étendue de France avec ses 17 000 kilomètres carrés de superficie, et qui est accessible uniquement par voie fluviale ou aérienne, le prix d’une simple bouteille d’eau ou de gaz est trois fois plus élevé que sur le littoral. Notons qu’un premier tronçon de 54 kilomètres de cette route indispensable a vu le jour en 20...

Photo de Antoine KaramAntoine Karam :

Comme l’a dit un précédent orateur, la France hexagonale compte 30 000 kilomètres de voies routières nationales et autoroutières pour 551 000 kilomètres carrés ; avec une superficie de 84 000 kilomètres carrés, équivalente à celle de l’Autriche, la Guyane compte 407 kilomètres de routes, dont 7 kilomètres de voies rapides. Avec votre permission, madame la ministre, je vous ferai parvenir une vidéo de six minutes pour vous permettre de mieux comprendre le sens de notre interpellation, de nos besoins et de nos exigences. Il y va non seulement du développement économique de la Guyane, mais aussi de son futur !

Photo de Éliane AssassiÉliane Assassi :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, c’est une bonne chose de débattre aujourd’hui du rapport Duron, qui dresse la liste des projets à réaliser en matière d’infrastructures routières et propose des moyens pour y parvenir. Je note tout de même que les autoroutes concédées sont les grandes absentes de ce tour d’horizon. Or la grande question qui se pose aujourd’hui en matière de transports est celle du financement. C’est la raison pour laquelle je souhaite aborder, dans ce débat, le sujet de la renationalisation des concessions d’autoroutes. Selon nous, il s’agit d’un scandale d’État qui se caractérise par la captation par le privé d’une rente financée ...

Photo de Jean-Claude LucheJean-Claude Luche :

...s seulement le financement que l’État acceptera d’allouer à la réalisation de cet axe, majeur pour notre département et dont il est urgent de renforcer la sécurité. Depuis le début de l’année, on dénombre déjà trois décès, qui viennent s’ajouter à des dizaines d’autres par le passé. Cette situation n’a que trop duré. Je prends à témoin les cinquante collégiens de Baraqueville, riverains de cette route nationale, présents dans notre hémicycle aujourd’hui. Faut-il attendre que ces jeunes soient à la retraite pour voir cette route correctement aménagée ? De quelles avancées pouvez-vous nous faire part sur le sujet ?

Photo de Joël BigotJoël Bigot :

...ue des dégradations irrémédiables pour les voiries locales. Les collectivités, dans le contexte budgétaire que nous connaissons, peinent à faire face à ce phénomène. Les riverains sont bien sûr affectés de plein fouet par ces reports numériques du trafic : bruit, insécurité, pollution de l’air, dépréciation de l’immobilier… Par ailleurs, la recrudescence des véhicules utilitaires légers sur nos routes, liée à l’explosion de la vente par internet, renforce ce surplus de trafic. Et c’est sans compter le coût environnemental induit ! L’efficacité du transport routier de marchandises ne peut se faire au prix d’une aggravation des conditions de vie de nos concitoyens et au mépris des infrastructures financées par les collectivités. Les élus locaux tentent bien de couper le trafic à coup d’arrêté...

Photo de Alain FouchéAlain Fouché :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, les besoins en matière d’entretien des routes françaises sont bien connus et le rapport du Conseil d’orientation des infrastructures appelle à financer l’innovation routière pour ne pas être dépassé. L’état du réseau routier est aujourd’hui encore très convenable. Toutefois, plusieurs rapports ont souligné la baisse des dépenses consacrées à la voirie par les collectivités : de 2013 à 2015, elles ont chuté de 19 %, soit 15 milliards d’euro...

Photo de Alain FouchéAlain Fouché :

... et amendes » ? Aujourd’hui, 2 millions de personnes sont flashées par les radars embarqués gérés par la police ; le ministre de l’intérieur a indiqué que, si ces radars étaient confiés demain à des entreprises privées, ce sont 12 millions d’automobilistes qui seraient flashés… Les Français attendent du Gouvernement qu’il consacre l’intégralité de ces sommes à la sécurité routière. En effet, des routes sécurisées, c’est autant d’accidents en moins et donc autant de besoins en moins pour les hôpitaux. Merci de faire passer le message !

Photo de Patrick ChaizePatrick Chaize :

...lourdes pour le département de l’Ain au regard des reports de circulation qui vont s’opérer et des nuisances associées. C’est la raison pour laquelle je souhaite connaître les dispositions que le Gouvernement entend prendre afin de tenir compte de la situation de l’Ain et de faire en sorte que les aménagements utiles soient envisagés dans le cadre d’une vraie concertation, notamment pour les autoroutes A 432 et A 46.

Photo de Philippe BonnecarrerePhilippe Bonnecarrere :

... Castres-Toulouse, je voudrais vous souhaiter de trouver l’issue la plus favorable dans le dossier important pour notre pays dont vous assumez la responsabilité. Comme certains de mes collègues probablement, j’avoue avoir quelques scrupules à aborder des questions, certes importantes pour nos territoires, mais de nature très différente des sujets nationaux qui concentrent votre attention. L’autoroute Castres-Toulouse a fait l’objet d’un engagement depuis plusieurs années. Voilà quelques mois, madame la ministre, vous avez bien voulu confirmer que l’État respecterait cet engagement même si, dans le meilleur des mondes, la délégation autoroutière n’est peut-être pas le mode que vous auriez choisi. Toutefois, comme vous le savez, le territoire castrais-mazamétain ne s’est jamais vu proposer d’au...

Photo de Jean-Michel HoullegatteJean-Michel Houllegatte :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, ma question rejoint celle qui a été posée par Mme Éliane Assassi. Depuis le courant des années deux mille, la très grande majorité des autoroutes françaises sont régies par des partenariats public-privé, qui prennent la forme de concessions ou, plus rarement, de marchés de partenariat. Dans ces deux cas, l’État confie à un partenaire privé une mission globale. Pour une concession, les recettes proviennent du paiement des péages par les usagers. Pour un marché de partenariat, la rémunération du partenaire privé est assurée par un loyer fin...

Photo de Nicole BonnefoyNicole Bonnefoy :

... la première phase d’ici à 2020, et de préparer la réalisation de la seconde phase entre Chasseneuil-sur-Bonnieure et Roumazières-Loubert, en effectuant les études et acquisitions foncières, ainsi que les travaux préparatoires. On s’en souvient, le 20 septembre dernier, vous annonciez une augmentation de 100 millions d’euros de l’enveloppe des crédits de l’État affectés en 2018 à l’entretien des routes, soit une augmentation de plus de 30 % par rapport à 2017. Madame la ministre, ma question est la suivante : compte tenu à la fois de cette annonce d’une augmentation considérable des crédits de l’État alloués au domaine routier et de l’état catastrophique de la ligne ferroviaire entre Angoulême et Limoges – je vous rappelle que les trains ne circulent plus sur cette ligne depuis plusieurs sema...

Photo de Gérard LonguetGérard Longuet :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je souhaite attirer votre attention sur la RN 135. Vous me direz que c’est un petit bout de route nationale entre la RN 4 et la coquette préfecture de la Meuse, Bar-le-Duc, et que je ne fais ici que défendre les infrastructures desservant mon département, comme le font bon nombre d’élus pour les leurs, généralement oubliées par le Conseil d’orientation des infrastructures. En l’espèce, mon intervention a une dimension nationale qui la justifie. Madame la ministre, j’attire donc votre attent...

Photo de Didier MandelliDidier Mandelli :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, après ce tour de France des routes et des autoroutes, j’évoquerai, au risque de vous surprendre, le transport aérien, en particulier dans la région Grand Ouest. En effet, vous avez annoncé, madame la ministre, à l’issue de la décision concernant l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, que des réflexions seraient lancées sur les modalités de desserte de cette région dans les domaines tant ferroviaire que routier, et ce par le biais ...

Photo de Rémy PointereauRémy Pointereau :

...GV POCL, Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon. Nous aurons bien entendu l’occasion d’en débattre à nouveau. Ensuite, nous observons un abandon des infrastructures routières. En effet, on ne compte plus les projets routiers repoussés ou abandonnés, lesquels sont pourtant nécessaires au désenclavement du Cher et des départements voisins tels que l’Allier, la Nièvre ou l’Indre, qui sont dépourvus de routes transversales. Je pense notamment au projet qu’a longtemps défendu l’ancien ministre Jean-Pierre Soisson, à savoir la liaison Bourges-Auxerre-Troyes, qui a été abandonnée, ou au projet de liaison entre Bourges, Châteauroux et Poitiers via la RN 151, dont l’État est propriétaire, je tiens à le préciser. Le rapport du Conseil d’orientation des infrastructures partage ce constat d’un abando...

Photo de Rémy PointereauRémy Pointereau :

Je vous remercie de votre réponse, madame la ministre, même si elle ne me satisfait pas totalement. Il faut attendre les décisions qui seront prises sur les différents projets que j’ai évoqués, dont on espère beaucoup et depuis très longtemps. J’ajoute que ma question ne concernait pas seulement le Cher : il nous manque en effet une transversale entre les autoroutes A 10, A 71 et A 6. Nous l’attendons depuis très longtemps !