Interventions sur "élève"

26 interventions trouvées.

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin, rapporteur pour avis du budget de l'enseignement scolaire :

...te fusionner des fichiers ou envoyer des informations via nos smartphones, de très nombreuses choses restent manuscrites. Il me semble nécessaire de mener une vraie réflexion sur les outils informatiques du ministère de l'éducation nationale. Madame la ministre, vous nous avez rassurés vis-à-vis de Parcoursup. Toutefois, sera-t-il possible de rattraper un non-choix de spécialité ou d'option si l'élève se découvre une vocation tardive au cours de l'année scolaire ? De nombreux jeunes, à la fin de l'année de seconde, et même de première, n'ont pas encore une idée très précise de leur orientation. Il semblerait que les élèves des lycées hors contrat ne passeront pas les épreuves communes de contrôle continu de première et de terminale. Comment sera constitué leur dossier pour Parcoursup ? Celui...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

...ion ne risque-t-elle pas d'entraîner ipso facto une diminution du nombre d'étudiants admis dans ces filières, et donc de contraindre certains candidats à fort potentiel de s'inscrire dans des cursus qui les intéressent moins ? Les prépas BCPST sont également touchées par la réforme puisqu'elles reposent aujourd'hui, à part égales, sur les mathématiques, la physique-chimie et la biologie. Or les élèves de terminale ne pourront plus suivre que deux spécialités. Dès lors, comment est-il prévu de faire évoluer cette filière ?

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

Vos propos passent bien à l'oral. Lorsque l'on vous écoute, on ne peut qu'avoir envie de vous faire confiance. Mais la réalité est tout autre ! Notre rapporteur a rappelé la précipitation dans la mise en place des réformes : problèmes techniques, logiciels pas prêts, problèmes de connexion, etc. Cela a nourri l'anxiété des élèves et des familles. De plus, comme les informations du ministère n'arrivaient qu'au compte-gouttes, les professeurs n'étaient pas en mesure de répondre à leurs questions. Pendant les vacances de Noël, plusieurs articles sont parus dans la presse quotidienne régionale qui faisaient état du stress des élèves qui préparaient les épreuves qu'ils devraient passer à la rentrée et qui s'inquiétaient pour ...

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

...nt élevé. Envisagez-vous de leur demander de faire un effort supplémentaire ? Enfin, pour illustrer la diversité des parcours, vous citez, à juste titre, la réforme des études de santé. Il y a eu, en effet, une diversification des parcours grâce à une politique volontariste, qui a consisté à imposer des pourcentages aux deux filières d'accès principales, puisque 60 % des places sont réservés aux élèves du « Portail Santé » et 40 % aux élèves des licences à mineure santé. Peut-on réussir la diversification dans les autres filières sans imposer, de la même manière, des pourcentages en fonction des parcours ?

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

Je veux évoquer l'organisation des épreuves de contrôle continu et la responsabilité importante qui pèse sur les enseignants et les établissements pour l'aménagement des épreuves pour les élèves en situation de handicap. Des aménagements précis doivent être réalisés. Or les enseignants n'ont pas toujours la formation ni les moyens leur permettant de les déterminer et de les mettre en place. Plus globalement, la philosophie de vos réformes ne me semble pas, à ce stade, même s'il est encore un peu tôt pour en faire un bilan exhaustif, de nature à répondre à l'enjeu majeur pour le système...

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

Je tiens à remercier les ministres et à former des voeux pour l'an I du nouveau baccalauréat. Chaque élève doit étudier deux langues vivantes, évaluées par le biais du contrôle continu. Mais quid du continuum avec l'enseignement supérieur ? Certaines formations de l'enseignement supérieur ne prévoient aucune obligation en la matière, contrairement aux grandes écoles. Quant au niveau de nos étudiants en langue, il peut encore s'améliorer. Certes, les mobilités des enseignants au travers d'Erasmus + ne ...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

...robablement au sein des classes préparatoires aux grandes écoles qu'il sera le plus difficile d'articuler le choix des spécialités. La réforme du baccalauréat bouscule l'organisation du lycée - le groupe-classe, le conseil de classe, la trimestrialisation - et c'est une bonne chose. Ne faudrait-il pas aller plus loin en matière de contrôle continu si celui-ci doit être vécu comme « banal » par l'élève, en faisant pleinement confiance aux professeurs et en bousculant les conservatismes ? L'un de vos objectifs est la fin du fonctionnement en silos que constituent les anciennes filières : la proportion d'élèves qui se sont affranchis de la reproduction des anciennes séries vous semble-t-elle satisfaisante ? Peut-elle progresser ? Comment ? D'après le rapport de nos collègues députés Géraldine B...

Photo de Damien RegnardDamien Regnard :

...entiel. Quels aménagements avez-vous prévus pour ces établissements, notamment sur la présentation des langues nationales au baccalauréat ? La question de l'interopérabilité des systèmes informatiques de l'éducation nationale et de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) n'est toujours pas résolue. À quelle échéance un identifiant national étudiant sera-t-il disponible pour les élèves de ces établissements ? Où en est le projet de baccalauréat français international ?

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

Monsieur le ministre, vous avez présenté un projet ambitieux de réforme du baccalauréat et, partant, du lycée général et technologique. Ce projet s’est traduit par un décret et par plusieurs arrêtés publiés le 16 juillet dernier. Les élèves entrés cette année au lycée constitueront la première cohorte concernée ; ils passeront les épreuves terminales dans leur nouveau format en 2020 et en 2021. Comme le soulignait notre collègue Max Brisson, auteur avec Françoise Laborde d’un excellent rapport sur le métier d’enseignant, le caractère restrictif du domaine de la loi en matière d’éducation a pour conséquence que le Parlement, au-del...

Photo de Jacques-Bernard MagnerJacques-Bernard Magner :

...nistre, tous les établissements pourront-ils proposer la totalité de l’offre et les lycéens vont-ils vraiment pouvoir choisir librement les trois matières, en panachant des disciplines scientifiques avec d’autres, plus littéraires, ou bien va-t-on avoir des triplettes toutes faites et imposées ? Je crains qu’il n’y ait un important hiatus entre le discours généreux qui a mis en avant le choix des élèves et la réalité contrainte que l’on commencera à connaître au début de l’année 2019… Comment informer et conseiller les jeunes dans leur orientation si l’on ne connaît pas déjà le contenu des disciplines que le Conseil supérieur des programmes doit finaliser avant le début de l’année 2019, voire plus tôt, si je ne me trompe pas ? Ou alors, mais je n’ose le penser, le ministère aurait-il des progr...

Photo de Colette MélotColette Mélot :

...blic, mais aussi qu’il soit capable de mener à bien une réalisation personnelle. Toutefois, monsieur le ministre, et c’est l’objet de ma question, le futur grand oral du bac est une bonne initiative à condition d’y mettre les moyens : formation des enseignants aux techniques oratoires, heures spécifiques dédiées à leur apprentissage dans l’emploi du temps scolaire, valorisation de la parole de l’élève pendant les cours… J’y ajoute les dispositions relatives aux élèves qui présentent un handicap. Pouvez-vous donc nous décrire les moyens que vous comptez déployer pour que ce projet de grand oral soit véritablement républicain ?

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

...ure en modifiant l’accès. Mais réformer le baccalauréat, c’est aussi s’adresser aux professeurs, qui appliquent bon gré mal gré les différentes réformes voulues par les ministres qui se succèdent. Il n’est pas question pour moi de trancher la question du niveau qui monte ou qui baisse. Néanmoins, il n’est pas possible d’occulter le désarroi de ces professeurs qui constatent que, globalement, les élèves obtenant ce premier diplôme de l’enseignement supérieur sont de moins en moins armés pour affronter ce dernier. Les professeurs émettent également quelques inquiétudes sur la disparition des séries. Vous le savez, certaines filières de l’enseignement supérieur sont organisées en fonction du baccalauréat que l’on a obtenu. Pour illustrer mon propos, je prendrai l’exemple, que nous connaissons bi...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

...r le ministre, je ne suis pas tout à fait convaincu, d’autant que vous n’avez pas véritablement répondu à ma question principale, qui portait sur la fusion des filières ECE et ECS. Je maintiens mon propos : il faut absolument préserver la diversité des publics en classes préparatoires, mais aussi dans les écoles de management, car il est important d’avoir des profils différents, qu’il s’agisse d’élèves plutôt forts en mathématiques ou plutôt forts en sciences humaines. C’est ce qui fait la richesse de nos diplômés et c’est un point sur lequel les professeurs, y compris ceux de l’enseignement supérieur, expriment fortement leur inquiétude.

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

La réforme du bac ! On en parle, on en parle, on en parle, et cela depuis des années… Enfin, aujourd’hui, le chantier est lancé ! Comme cela a été rappelé précédemment, cette réforme était réclamée et attendue par nombre de nos concitoyens, avec un objectif que vous avez affirmé, monsieur le ministre : que le lycée devienne réellement un tremplin pour la réussite de tous les élèves. En effet, notre réalité est la suivante : seuls quatre enfants d’ouvriers non qualifiés sur dix aujourd’hui sont bacheliers. Ces écarts sont plus importants encore pour les filières dites « d’excellence » : quelque 41 % des enfants de cadres supérieurs obtiennent un bac S, contre seulement 5 % des enfants d’ouvriers non qualifiés. J’insisterai sur la nécessaire lisibilité de la nouvelle « arc...

Photo de Sonia de La ProvôtéSonia de La Provôté :

...c les matières qui sont nécessaires. Or un jeune ne sait pas toujours ce qu’il veut faire en seconde, ou même en première, du reste. Dans l’élaboration d’un véritable parcours, l’appétence envers les disciplines ne saurait être le seul guide du choix du jeune. Plus il y a une marge de liberté, plus cela profite aux mieux informés. Les déterminismes sociaux pèsent encore lourd sur la réussite des élèves en France. Monsieur le ministre, nous aimerions connaître la méthode, le calendrier, les moyens et les services que vous allez mettre en place afin de garantir au mieux un choix éclairé pour nos lycéens. Réformer le baccalauréat n’a de sens, vous en conviendrez, que si cette organisation existe vite et sans demi-mesure !

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

...es pas opposés à une réforme de cet examen, nous ne pouvons qu’exprimer notre vive inquiétude face à l’imprécision de nombreux aspects de ce chantier, dont la mise en œuvre est lancée. Il existe d’abord des inquiétudes relatives à l’organisation. Les chefs d’établissement n’ont aucune visibilité sur les modalités pratiques pour le moment : difficultés dans l’organisation des emplois du temps des élèves, des enseignants, des personnels administratifs, difficultés par rapport aux locaux et aux transports scolaires ; accumulation d’épreuves en première et en terminale avec le contrôle continu et les épreuves blanches. Faudra-t-il prévoir plus de journées banalisées ? Les correcteurs seront « extérieurs », mais extérieurs à quoi ? Extérieurs à la classe, à l’établissement ? Vous annoncez la fin d...

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

...ité des enseignements ou sur la semestrialisation de l’année scolaire. Le temps n’est-il pas venu d’avancer sur l’annualisation des obligations de service, comme l’ont proposé de nombreux sénateurs – je pense à Gérard Longuet, mais aussi à Max Brisson et à Françoise Laborde. Pour finir, en matière d’organisation, les établissements ont également besoin de souplesse pour s’adapter aux besoins des élèves et aux spécificités des territoires. Vous avez repris la proposition de réseau du rapport de Pierre Mathiot. D’autres propositions – je pense en particulier à la liberté pédagogique dans le dernier trimestre de l’année de terminale – n’ont pas été retenues, me semble-t-il. Sur toutes ces questions, permettez-moi de citer Raymond Barre, qui disait si justement qu’« il faut faciliter l’action des...

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

Je souhaite également vous interpeller sur les attendus qui doivent absolument être mis en place par les universités. Cela pourra décider les élèves, ou à tout le moins les aider. Le temps de l’éducation n’est pas le temps politique. La date de 2021 s’explique aussi par l’échéance électorale de 2022. Il est également fondamental d’aller vite pour Parcoursup. Il faut des moments de cadrage, mais il faut aussi se méfier du contexte social, qui peut être dangereux. Des élections syndicales sont attendues en décembre prochain. Par ailleurs, vo...

Photo de Claudine LepageClaudine Lepage :

...inguisme, indispensable dans le monde d’aujourd’hui. Il n’est pas rare qu’un lycéen issu du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, l’AEFE, maîtrise trois, voire quatre langues, à la fin de sa scolarité. Pourquoi ne pas encore renforcer et développer l’enseignement des langues dans les lycées en France ? L’expérience du réseau AEFE prouve qu’il est parfaitement possible aux élèves d’étudier trois langues sur une même période. Par ailleurs, monsieur le ministre, je souhaiterais savoir à quelle date les élèves du réseau AEFE bénéficieront du numéro d’identifiant national élève, ou INE. Ils n’en ont pas actuellement, et cette absence est très dommageable, puisque les élèves de seconde ne pourront pas effectuer le test numérique de positionnement en français et en mathématiq...

Photo de Claudine LepageClaudine Lepage :

Monsieur le ministre, si j’ai bien compris, l’INE sera attribué aux élèves à partir de la rentrée de 2019. Toutefois, le problème se posera encore pendant une bonne année aux élèves qui sont actuellement scolarisés.