Interventions sur "spécialité"

11 interventions trouvées.

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin, rapporteur pour avis du budget de l'enseignement scolaire :

...ors que nous pouvons très vite fusionner des fichiers ou envoyer des informations via nos smartphones, de très nombreuses choses restent manuscrites. Il me semble nécessaire de mener une vraie réflexion sur les outils informatiques du ministère de l'éducation nationale. Madame la ministre, vous nous avez rassurés vis-à-vis de Parcoursup. Toutefois, sera-t-il possible de rattraper un non-choix de spécialité ou d'option si l'élève se découvre une vocation tardive au cours de l'année scolaire ? De nombreux jeunes, à la fin de l'année de seconde, et même de première, n'ont pas encore une idée très précise de leur orientation. Il semblerait que les élèves des lycées hors contrat ne passeront pas les épreuves communes de contrôle continu de première et de terminale. Comment sera constitué leur dossier ...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

...iminution du nombre d'étudiants admis dans ces filières, et donc de contraindre certains candidats à fort potentiel de s'inscrire dans des cursus qui les intéressent moins ? Les prépas BCPST sont également touchées par la réforme puisqu'elles reposent aujourd'hui, à part égales, sur les mathématiques, la physique-chimie et la biologie. Or les élèves de terminale ne pourront plus suivre que deux spécialités. Dès lors, comment est-il prévu de faire évoluer cette filière ?

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

...nt les vacances de Noël, plusieurs articles sont parus dans la presse quotidienne régionale qui faisaient état du stress des élèves qui préparaient les épreuves qu'ils devraient passer à la rentrée et qui s'inquiétaient pour la correction. Pensez-vous vraiment que les élèves de première sont réellement en mesure de choisir leur orientation au mois de février, après cinq mois d'enseignement d'une spécialité ? Ne faut-il pas craindre la reconstitution de « tuyaux » et la perpétuation des inégalités sociales ? Ceux qui ont la connaissance et les clefs du système pourront s'orienter, mais les autres auront plus de mal. Il est important de les aider. Enfin, je voudrais aussi vous alerter sur la situation des langues régionales, car elles n'entrent plus dans les spécialités. Le 30 novembre dernier, une ...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

...elle a bien voulu m'apporter sur la cohérence du calendrier et sur l'articulation entre lycée et licence. Le baccalauréat doit redevenir un pivot entre le lycée et la licence, un passeport pour l'enseignement supérieur, et non pas un certificat de fin d'études secondaires. C'est probablement au sein des classes préparatoires aux grandes écoles qu'il sera le plus difficile d'articuler le choix des spécialités. La réforme du baccalauréat bouscule l'organisation du lycée - le groupe-classe, le conseil de classe, la trimestrialisation - et c'est une bonne chose. Ne faudrait-il pas aller plus loin en matière de contrôle continu si celui-ci doit être vécu comme « banal » par l'élève, en faisant pleinement confiance aux professeurs et en bousculant les conservatismes ? L'un de vos objectifs est la fin du...

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

...ne culture générale nécessaire à une citoyenneté éclairée. À cet égard, et ce sujet m’est cher, il faut veiller, au travers de l’enseignement, unique en Europe, de la philosophie, à préserver l’apprentissage du débat d’idées, même si, convenons-en, cet enseignement aurait besoin d’être repensé. La fin des séries dans la voie générale est une très bonne chose ; les combinaisons d’enseignements de spécialités donneront aux élèves une plus grande liberté de choix et leur permettront de construire des parcours de formation adaptés à leurs goûts et à leurs ambitions. Il conviendra de veiller à ce que ces choix de spécialités puissent faire l’objet d’une certaine réversibilité, afin que les élèves qui le souhaitent puissent ajuster ceux-ci au cours de leur scolarité au lycée. Toutefois, le maintien des ...

Photo de Jacques-Bernard MagnerJacques-Bernard Magner :

...ge en première. La réforme du baccalauréat que vous présentez, monsieur le ministre, met en place un examen resserré autour de quatre épreuves écrites, dont le français et la philosophie, et d’un grand oral. Elle supprime les séries L – littéraire –, ES – économique et sociale – et S – scientifique – dans la voie générale. À la place, les lycéens choisiront trois matières principales, appelées « spécialités », puis deux seulement en terminale, qui feront l’objet d’épreuves écrites finales. En outre, la réforme prévoit une dizaine de spécialités, depuis « art » jusque « numérique et sciences informatiques », en passant par « langues et littératures étrangères ». Monsieur le ministre, tous les établissements pourront-ils proposer la totalité de l’offre et les lycéens vont-ils vraiment pouvoir choisi...

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

...ère de l’agriculture a-t-il pris une part suffisante dans l’élaboration de la réforme du baccalauréat appelée, sans vouloir vous manquer de respect, monsieur le ministre, « réforme Blanquer » ? Les inquiétudes soulevées par les personnels de l’enseignement agricole et les premières annonces permettent d’en douter. L’agronomie devient une option facultative, alors qu’elle était un enseignement de spécialité obligatoire. Cette situation est inquiétante quand on sait que les titulaires d’un baccalauréat scientifique obtenu en lycée agricole se destinent souvent à devenir ingénieurs agronomes. Le choix de seulement deux spécialités en terminale est problématique quand la poursuite d’études supérieures en requiert trois, comme en classe préparatoire véto-agro, qui exige un niveau élevé en mathématiques...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

...rd’hui sont bacheliers. Ces écarts sont plus importants encore pour les filières dites « d’excellence » : quelque 41 % des enfants de cadres supérieurs obtiennent un bac S, contre seulement 5 % des enfants d’ouvriers non qualifiés. J’insisterai sur la nécessaire lisibilité de la nouvelle « architecture » pour l’ensemble des élèves et leurs familles, en particulier en ce qui concerne le choix des spécialités. La vigilance s’impose en effet sur les « stratégies scolaires » mises en place par les familles dans le choix des nouveaux parcours individualisés. J’ai pu le constater ces dernières années, les dispositifs de carte scolaire, les acteurs en charge de leur mise en œuvre, leur appropriation ou non par les parents peuvent renforcer – ou non – les inégalités sociales face à l’école. J’avais d’aill...

Photo de Sonia de La ProvôtéSonia de La Provôté :

...lle-ci répond à un véritable défi, à un idéal à atteindre : celui du choix éclairé du jeune sur son avenir. Se pose la question des moyens et des outils pour effectuer ce choix. Un jeune acteur de ses choix est capable de mesurer la meilleure option entre ses goûts, ses envies et ses compétences, indépendamment de sa situation sociale, géographique ou familiale. La mise en place de disciplines de spécialités facultatives, en plus d’un tronc commun, renforce la construction de ce choix. Prévoir plus de souplesse et de liberté dans les combinaisons d’enseignement, c’est servir ce projet. Se pose donc tout naturellement la question de l’information sur les filières, les métiers, les parcours et les carrières. Pour qu’un jeune arrivant au lycée à quinze ou à seize ans puisse décider de façon éclairée ...

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

...s administratifs, difficultés par rapport aux locaux et aux transports scolaires ; accumulation d’épreuves en première et en terminale avec le contrôle continu et les épreuves blanches. Faudra-t-il prévoir plus de journées banalisées ? Les correcteurs seront « extérieurs », mais extérieurs à quoi ? Extérieurs à la classe, à l’établissement ? Vous annoncez la fin des filières et le déploiement de spécialités – douze au total. Certes, une carte académique élaborée par les rectorats permettra de les répartir entre les différents établissements. Sept de ces spécialités doivent être proposées partout. La liberté de choix des couplages donnée à l’élève sera très réduite dans certains secteurs ruraux et dans certaines villes, comme l’a souligné tout à l’heure la présidente de la commission de la culture. ...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Monsieur le ministre, bien des orientations contenues dans votre réforme du baccalauréat vont dans le bon sens. C’est le cas des enseignements de spécialité, qui offriront une plus grande personnalisation des parcours. C’est le cas d’un calendrier qui permettra la prise en compte d’une partie des notes dans Parcoursup et mettra un terme à un mois de juin sans cours. C’est le cas du renforcement de l’oral. L’introduction du contrôle continu dans la notation finale, à hauteur de 40 %, aurait pu être également considérée comme un élément positif. Toute...