Interventions sur "mer"

5 interventions trouvées.

Photo de Karine ClaireauxKarine Claireaux, maire de Saint-Pierre :

Bonjour à tous. Je suis ravie de vous retrouver à travers la caméra, en attendant que vous nous rendiez visite sur l'archipel. Saint-Pierre est peu confronté aux risques naturels majeurs, si ce n'est le risque de submersion. Les zones particulièrement sensibles de ce point de vue sont le port de Saint-Pierre et l'aéroport. En cas de fortes marées ou de tempête, les voies d'accès à l'île peuvent être coupées. Il y a quelques années, les habitants près du port ont dû être secourus en barque. Cela vous donne une idée de l'ampleur de la submersion. La montée des eaux rend certaines zones plus sensibles à ces épisode...

Photo de Guillaume ArnellGuillaume Arnell, rapporteur coordonnateur :

L'élément déclencheur de notre mission est le passage de l'ouragan Irma sur les Îles du Nord, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Notre mission englobe dans son champ tous les risques naturels et souhaité que l'ensemble des outre-mer soient entendus, y compris Saint-Pierre-et-Miquelon où l'éventail des risques est moindre.

Photo de Stéphane ArtanoStéphane Artano :

...a transition écologique, M. Sébastien Lecornu, ainsi que le directeur de la sécurité civile, M. Jacques Witkowski. J'avais ainsi eu l'occasion de leur demander si les territoires ultramarins bénéficiaient d'un appui technique. À Saint-Pierre-et-Miquelon, par exemple, un capitaine travaille au sein des services de la préfecture et avec les autorités locales à l'élaboration de différents plans. J'aimerais toutefois savoir si vous disposez d'un soutien technique à Paris dans ces démarches. Ma deuxième question porte sur les partenariats avec nos pays voisins, que nous venons d'aborder avec le directeur de la protection et de la sécurité de l'État, M. Pascal Bolot, ainsi que les représentants des forces armées, auditionnés cet après-midi. Des plateformes techniques sont-elles déjà prévues avec ...

Photo de Karine ClaireauxKarine Claireaux, maire de Saint-Pierre :

Il est clair qu'en cas de catastrophe naturelle, les pompiers volontaires ne suffiraient pas. Compte tenu de l'ampleur des dégâts potentiels, tous les moyens de l'archipel devraient être mis en commun. Les agents de l'État, la gendarmerie et les agents des collectivités devront tous être mobilisés. Sur certains exercices, d'ailleurs, nous convions tous les acteurs de la sécurité afin de mesurer notre capacité à se coordonner dans le cadre d'une situation inédite.

Photo de Karine ClaireauxKarine Claireaux, maire de Saint-Pierre :

En ce qui concerne les risques naturels de type submersion ou raz-de-marée, nous n'aurons pas d'autre choix que de prendre les habitants en charge car nous devrons leur trouver des abris. Si la catastrophe survient en hiver, nous devrons faire preuve d'une réactivité hors norme car les gens ne peuvent pas survivre longtemps dehors. Il convient donc que les élus et les administrations réfléchissent en amont aux abris potentiels et aux moyens nécessair...