Interventions sur "l’enseignement"

8 interventions trouvées.

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je vous souhaite, à mon tour, une excellente année 2019. Cela dit, le titre II du livre Ier du code de l’éducation est limpide. Le service public de l’enseignement supérieur « veille à favoriser l’inclusion des individus sans distinction d’origine, de milieu social et de condition de santé », « contribue […] à l’attractivité et au rayonnement des territoires aux niveaux local, régional et national », « assure l’accueil des étudiants étrangers, en lien avec le réseau des œuvres universitaires et scolaires » et « veille à la promotion et à l’enrichissement de...

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

...arche globales pour attirer davantage d’étudiants internationaux, et c’est un pas en avant tout à fait appréciable. Dans l’optique d’améliorer l’attractivité estudiantine internationale, dans un contexte d’explosion de la mobilité et de concurrence très vive qui ne fera que se renforcer, le Sénat a toujours soutenu la démarche des gouvernements successifs visant à créer des champions français de l’enseignement supérieur visibles et attractifs à l’international. Souvenez-vous des pôles de recherche et d’enseignement supérieur, les PRES, prévus dans la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, dite loi LRU, soutenue par Mme Valérie Pécresse, puis des communautés d’universités et établissements, les COMUE, de la loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, dite loi ESR, d...

Photo de Colette MélotColette Mélot :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, l’internationalisation de l’enseignement supérieur est un puissant levier d’influence et un vecteur essentiel de promotion de la francophonie à l’échelle mondiale. La France, quatrième pays d’accueil des étudiants étrangers selon l’UNESCO, accuse depuis 2011 un décrochage progressif de son attractivité, et cela malgré un coût de scolarité resté étonnement bas pour les étudiants étrangers. Pour maintenir notre pays au cœur de l’économi...

Photo de Claude KernClaude Kern :

...icains ne se détournent de la destination France me semble relever d’une conception paternaliste quelque peu datée, qui ne prend pas en compte les évolutions économiques et sociologiques récentes du continent africain. Madame la ministre, afin de faire taire cette crainte, quelles actions concrètes comptez-vous mettre en place pour permettre aux étudiants étrangers, africains ou non, d’accéder à l’enseignement supérieur français, quelles que soient leurs ressources ? Cette question devrait vous permettre de répondre davantage à la précédente

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, lorsque j’ai pris connaissance de cette stratégie du Gouvernement, ma première pensée a été pour les bacheliers du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, qui forme chaque année seize mille bacheliers étrangers. Ceux-ci seront, après avoir étudié en français et obtenu le baccalauréat, soumis, selon votre stratégie, madame la ministre, aux mêmes augmentations de tarif. Je vous pose donc cette question : comment se traduira, pour les bacheliers du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et pour les étrange...

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

M. Jean-Yves Leconte. Madame la ministre, je regrette profondément votre réponse. Il aurait quand même été très simple et logique de nous dire que tous les bacheliers seront accueillis au tarif français. C’est d’ailleurs la seule solution qui permette de tenir la promesse du Président de la République de doubler le nombre d’élèves dans l’enseignement français à l’étranger. Vous auriez pu faire cette réponse simple, mais vous ne la faites pas…

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard :

...e. L’espace francophone africain est naturellement ciblé, au moment où la France est un peu à la peine pour maintenir sa présence militaire et attirer des élites francophones dans ses universités. La Chine, porteuse d’une offre alternative, devient la destination phare des étudiants africains ; la croissance des inscriptions ne s’y dément pas depuis plusieurs années. Par ailleurs, si l’essor de l’enseignement du français en Chine progresse, il ne faut pas y voir qu’un heureux développement de la francophonie dans l’Empire du Milieu. En effet, avec ces deux axes d’effort conjugués, les Chinois préparent déjà les conditions d’une implication toujours plus grande sur le continent africain, faisant sauter les derniers obstacles culturels et linguistiques pour faciliter leur dessein global. Madame la mini...

Photo de Serge BabarySerge Babary :

... des frais d’inscription à l’université en France ne constitue pas nécessairement un atout dans la compétition internationale. En nombre d’étudiants étrangers accueillis, notre pays est devancé par les États-Unis, par le Royaume-Uni et par l’Australie, qui pratiquent une tarification au prix fort des études pour les étudiants étrangers. La France est aujourd’hui en perte d’attractivité alors que l’enseignement y est quasi gratuit. Pour augmenter l’attractivité, nous allons faire payer les étudiants… Cela semble paradoxal ; je m’interroge sur les motivations d’une telle mesure. Un décret du 30 avril 2002 permet déjà de facturer des frais de formation en plus des frais d’inscription, de sorte que, dans les faits, beaucoup de formations sont déjà payantes. D’où ma première question : faut-il mettre cette...