Interventions sur "afrique"

6 interventions trouvées.

Photo de Gérard LonguetGérard Longuet :

Avez-vous un indicateur de la part d'entreprises françaises bénéficiant des financements des projets que vous accompagnez ? À propos de l'Afrique francophone, l'abandon du franc CFA est-il cosmétique ou structurel ? Les déplacements de population, en particulier l'agrandissement des grandes métropoles, sont une tragédie pour les pays concernés. Quel est votre point de vue sur la nécessité d'accélérer les réseaux d'infrastructures portuaires, ferroviaires et routiers pour permettre l'exportation de matières premières et l'importation des pr...

Photo de Victorin LurelVictorin Lurel :

... de vos interventions. On peut effectivement s'interroger sur la pertinence de l'action de l'AFD dans nos outre-mer aujourd'hui. Quelles sont vos relations avec la BPI dans les outre-mer ? Une réforme du franc CFA, qui s'appellera désormais « l'éco », a été annoncée par Alassane Ouattara et Emmanuel Macron. La parité fixe restera, mais la centralisation des réserves de change des huit pays de l'Afrique de l'Ouest ne sera plus une obligation. Quel est votre rôle au sein de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, qui n'est pas véritablement une zone monétaire ? Quels sont vos liens avec les grandes entreprises françaises, comme EDF, Total, Bolloré et Bouygues, Castel ? Quelle est leur part dans vos emprunts ? L'existence de la parité fixe fait-elle les affaires de l'AFD et de la France ?...

Photo de Jean-Marc GaboutyJean-Marc Gabouty :

...ission de subventionner certaines initiatives de la société civile, en particulier des ONG, sur le territoire français. Est-ce vraiment la mission naturelle de l'AFD ? N'est-ce pas une manière pour l'État de se défausser sur l'AFD de financements parfois controversés ? Je m'interroge également sur le rôle de l'agence à l'égard des collectivités locales africaines naissantes. Nous avons légué à l'Afrique notre goût de la centralisation. Ces collectivités sont souvent récentes, elles manquent cruellement de moyens, mais elles commencent à s'installer dans le paysage. Comment l'AFD les accompagne-t-elle ? Il me semble que l'agence pourrait utilement jouer un rôle d'ensemblier et d'ingénierie pour certains projets.

Photo de Jean-Claude RequierJean-Claude Requier, rapporteur spécial de la mission « Aide publique au développement » :

À défaut d'avoir fusionné, l'AFD et la CDC ont resserré leurs liens. Quel est le bilan du fonds d'investissement STOA, qu'elles ont créé en commun ? Quels sont leurs projets dans les départements d'outre-mer ? Quelle est la part des projets cofinancés ? Ces cofinancements permettent-ils de partager les risques liés aux prêts ? L'Afrique demeure la priorité de l'AFD mais, en Afrique centrale, les indicateurs de croissance économique et de développement humain restent très faibles. La gouvernance corrompue de ces pays est l'un des principaux obstacles à leur développement. Quels sont vos projets pour cette zone ? L'AFD finance-t-elle des projets visant à consolider l'institution judiciaire de ces États ? Le contrat d'objectifs et...

Photo de Roger KaroutchiRoger Karoutchi :

Je très sceptique sur l'opportunité d'avoir créé, en 1992, un établissement public. L'aide au développement doit dépendre directement, comme c'est le cas en Chine ou ailleurs, de l'État et du Gouvernement ; c'est une garantie de solidité et d'orientation plus directe de la politique. On voit d'ailleurs la place qu'a prise la Chine en Afrique, où nous étions jadis influents. Par ailleurs, je me pose une question sur votre politique de financement. France Médias Monde a demandé une aide financière de l'AFD pour la diffusion de ses programmes en Afrique, comme cela se fait au Royaume-Uni ou en Allemagne. Cela ne se fait pas du tout en France. L'AFD refuse donc de financer France Médias Monde ; en revanche, elle finance « l'Université d...

Photo de Claude RaynalClaude Raynal :

Contrairement à M. Karoutchi, je ne vois pas de lien entre la création d'un établissement public et notre perte influence en Afrique. C'est surtout la différence des moyens engagés qui nous sépare, par exemple, de la Chine. La corruption reste un sujet majeur en matière d'aide au développement, comme on le voit à Haïti. Comment faire pour que nos aides ne disparaissent pas comme de l'eau dans du sable ? Comment vérifiez-vous que les montants dépensés le sont bien pour les projets auxquels ils sont alloués ? Pourquoi aidez-vo...