3 interventions trouvées.
...ibilité d'opérer des transferts du premier vers le second pilier, à hauteur de 15 % ; désormais l'inverse est possible, ainsi que le doublement de ce transfert. Le discours de M. Macron à la Sorbonne, la volonté de certains États qui réclament plus de subsidiarité, autrement dit une PAC de moins en moins « commune » et la possibilité de ces transferts vont dégrader notre situation. En France, l'alimentation n'a jamais été de meilleure qualité alors que l'agriculture n'a jamais été aussi maltraitée ; et les discours anxiogènes rendront inévitable en France un transfert de 30 % du premier au second pilier pour financer des mesures agro-environnementales. Or, pendant ce temps, la Pologne transférera 15 % du deuxième au premier pilier pour accroître sa compétitivité ! Le 28 mai prochain, je vous prése...
La proposition de résolution concerne la politique à appliquer au niveau européen. Nous ne cherchons pas à tracasser les agriculteurs français, mais à faire en sorte que l'agriculture européenne dans son ensemble, puis mondiale - car il faudra bien finir par remettre en cause les accords actuels - évolue. La mondialisation, en matière d'alimentation, tend vers l'abomination - qui sera atteinte dans un futur très proche. Il ne s'agit pas de susciter l'anxiété : mais le rapport de l'IPBES décrit une catastrophe. Une résolution européenne est le moyen pour le parlement français de dire vers quelle Europe agricole et alimentaire il souhaite aller.
Je remercie tous mes collègues de s'être abstenus de déposer des amendements : non que ceux-ci soient sans intérêt, mais quelles que soient nos sensibilités, nous avons compris que l'essentiel, c'est le budget de la PAC et la stratégie que se donnera l'Europe en matière d'alimentation. La proposition de résolution est parvenue à dégager un consensus. Le sujet numéro un, c'est la sécurité alimentaire future en Europe, et c'est maintenant qu'elle se joue. Car l'agriculture s'inscrit dans le temps long. M. Labbé aborde un vrai sujet. Cependant je partage les propos de M. Duplomb, il ne faudrait pas inciter à l'éclatement de l'Europe, avec une renationalisation de la politique a...