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Je continuerai par une proposition. La gestion des pénuries de médicaments n'étant pas dans les compétences de la HAS, je me suis d'abord demandé pourquoi nous la recevions en premier ; puis en vous écoutant, je me demande si nous ne gagnerions pas à vous revoir une fois que nous aurons terminé notre tour d'auditions, quand nous aurons plus d'éléments à discuter avec vous. Je propose également que nous n'entendions pas les agences isolément, mais en présence de représentants de l'industrie pharmaceutique, pour qu'il y ait du contradictoire, un débat véritable dont nous pourrions tirer la substantifique moelle... Merci d'être venues devant notre commiss...
...s mondialisée, mais il faut prendre en compte les nombreuses PME qui produisent des génériques, et qui sont en grande difficulté parce que les tarifs sont trop bas. Dans ces conditions, ne faut-il pas traiter différemment les médicaments dit matures, quand ils sont d'intérêt thérapeutique majeur, et les médicaments innovants - le raisonnement économique ne pouvant pas être le même, ne faut-il pas revoir notre politique de fixation des prix et les tarifs de remboursement ? Ensuite, dès lors que nous sommes face à un enjeu de santé publique, ne peut-on pas imaginer, - comme les Américains l'ont fait avec Civica, qui associe 900 hôpitaux publics -, fabriquer des médicaments « de base » par un établissement issu d'un partenariat public-privé, à l'échelon européen ? Il me semble qu'on est arrivé à ...