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...les détenus à participer à des groupes de parole sur la perception du corps et de la sexualité. Si cette obligation est parfois mal vécue au départ par les prisonniers, ils finissent par participer volontairement à ces groupes, et les résultats sont bons. Pour autant, et les psychiatres que nous avons rencontrés, ceux du CRIAVS de Lyon, nous l’ont expliqué : tous les condamnés n’ont pas besoin de soins. Ma question est donc triple : comment mieux identifier les auteurs ayant besoin d’une prise en charge médicale ? Leur peine de prison ne peut-elle être assortie d’une obligation de soins ? Que faire pour permettre une prise en charge médicale rapide ?
...enfants souffrant de traumatismes durables ? C’est pour répondre à ces attentes que le Sénat s’est saisi de cette thématique par le biais d’une mission d’information. Par nos travaux, nous avons notamment constaté l’absence de moyens mis en place afin d’aider les victimes à surmonter leur psychotraumatisme : manque de formation des praticiens médicaux, manque d’infrastructures spécialisées aux besoins psychiatriques et infantiles, prise en charge incomplète des frais médicaux. Le chemin est encore long pour que nous donnions aux victimes le suivi qu’elles méritent. Mes questions sont donc les suivantes : dans un contexte où la psychiatrie des mineurs est sinistrée, quels moyens seront mis en place afin de mettre fin à ces déserts médicaux ? Enfin, prévoyez-vous la prise en charge intégrale de...