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...x compagnies aériennes reconnue compatible avec le marché intérieur, qui peut prendre la forme d'une réduction sur les tarifs des redevances aéroportuaires dans la limite de 50 % pendant trois ans. Enfin, septième et dernier axe, cinq propositions visent à concilier le désenclavement aérien des territoires avec le développement durable. En premier lieu, si une écocontribution sur les billets d'avion venait à être mise en place dans la prochaine loi de finances, plutôt que d'entrer dans une logique d'interdiction des lignes intérieures, il est préférable, comme l'a indiqué Mme la ministre, d'exonérer les LAT et les outre-mer. En plus, il est proposé d'instaurer un abattement prenant en compte le degré de substituabilité entre l'aérien et le train. Par exemple, un vol Paris-Lyon (52 minutes de...
...ompétences régionales en matière d'organisation du transport aérien. L'État a bien entendu une légitimité totale à intervenir en la matière, mais les régions devraient s'impliquer davantage. Elles pourraient être représentées au conseil supérieur de l'aviation civile (CSAC) et mener, dans le cadre de cette instance, une concertation commune. Je veux également évoquer la desserte des LAT par des avions à hélices, qui nécessitent souvent le recours à un bus pour amener les passagers à l'aérogare - même si à Orly le nombre de points au contact a été augmenté ! -, ce qui allonge la durée totale du voyage. Cet élément devrait être pris en compte dans le cahier des charges du contrat de régulation économique avec ADP. Pour les territoires excentrés, le transport aérien reste important. Le désenclav...
...crit bien les difficultés rencontrées dans les territoires. Les propositions concernant les départements et les régions sont importantes. En Guadeloupe, pour l'aérodrome qui se situe à Marie-Galante, les évacuations sanitaires se font en hélicoptère. Des difficultés n'ont pas permis d'optimiser les moyens disponibles. Les alternatives au carburant existent. Sur certaines lignes intérieures, des avions utilisent du biocarburant à hauteur de 50 %, ce qui s'inscrit dans une démarche de protection de l'environnement. Les alternatives à l'avion ne sont pas envisageables aux Antilles, en raison des risques sismiques. Au niveau systémique, nous sommes confrontés à l'impact négatif lié au surcoût des billets, puisque des compagnies aériennes, comme XL Airways, connaissent d'importantes difficulté...
Mme la rapporteure a évoqué la possibilité de faire varier les taxes en fonction de l'écart de durée de trajet entre le train et l'avion. Les billets Air France entre Nice et Paris sont extrêmement chers si l'on rapporte leur prix à la durée du trajet. Air France bénéficie du monopole sur ce parcours. Il s'agit presque d'une « péréquation de solidarité » entre les voyageurs qui partent de Nice et ceux des lignes déficitaires. Peut-on imposer à Air France un prix du billet qui tienne compte uniquement du trajet, et non pas d'une so...
... avez évoqué Cherbourg, qui ne fait pas partie des quatre aéroports de Normandie. Il va falloir remettre de l'ordre, car des collectivités infrarégionales ne peuvent pas soutenir la création d'une ligne alors même que la région essaye de son côté d'organiser les choses. La région me semble être le bon échelon pour traiter de la question des transports, qu'il s'agisse du train, de la route ou de l'avion. Le schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (Sraddet) sert à cela ! Les décisions ne doivent pas être prises en dehors de l'autorité qui a le meilleur regard sur l'intermodalité.
Il existe aussi du fret dans des avions transportant des passagers sur des lignes rentables.
... un taux de départ au contact de 48 %, mais il n'existe toujours pas d'ascenseur pour débarquer, ce qui demeure problématique pour certains passagers. Ces critères devraient être intégrés à l'appel d'offres ; ADP, il me semble, en a pleinement conscience. Madame Jasmin, en outre-mer, il faut aussi réfléchir au maillage territorial aéroportuaire, d'autant que le rail ne peut faire concurrence à l'avion et que les récentes faillites de compagnies aériennes vont créer de grandes difficultés dans ces territoires. Les biocarburants - vous avez raison - doivent être développés. Monsieur Théophile, comme l'ont montré les auditions, le trafic international à partir des aéroports de taille modeste mériterait d'être évalué et davantage pris en compte, notamment en outre-mer où les aéroports disposent d...
J'approuve la proposition de modification de notre président : « Développer la filière » et la suite sans changement. S'agissant du fret, monsieur Cuypers, nous avons évoqué le sujet avec plusieurs compagnies qui exploitent de petites lignes. L'activité ne les intéresse guère, car leurs avions, pour éviter les frais de stationnement, ne restent que peu de temps à Orly. Ils sont, en outre, de trop petite taille pour transporter un chargement de marchandises suffisant en plus des passagers. La ligne Paris-Nice est commerciale, monsieur Ginesta, elle n'est pas subventionnée. Comme vous le dites, vu la situation de monopole, la compagnie fixe ses tarifs comme elle l'entend et nous n'avon...