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... de service public. Deuxième constat, le modèle français s'appuie principalement sur une politique de soutien aux routes, via des lignes d'aménagement du territoire, subventionnées selon le modèle des obligations de service public (OSP). Le soutien aux aéroports constitue un axe de soutien important mais secondaire, par ailleurs supporté par les collectivités territoriales. Enfin, le soutien aux passagers se limite aux territoires ultramarins, visant plus à assurer la continuité du territoire qu'à en assurer l'aménagement. Ce sont principalement sur ces dispositifs de soutien que nous avons porté nos travaux, avec une attention particulière pour les outre-mer. L'État comme le Sénat se sont saisis de la question du désenclavement des territoires. L'État a adopté en mars 2019 une « Stratégie nati...
...bien entendu une légitimité totale à intervenir en la matière, mais les régions devraient s'impliquer davantage. Elles pourraient être représentées au conseil supérieur de l'aviation civile (CSAC) et mener, dans le cadre de cette instance, une concertation commune. Je veux également évoquer la desserte des LAT par des avions à hélices, qui nécessitent souvent le recours à un bus pour amener les passagers à l'aérogare - même si à Orly le nombre de points au contact a été augmenté ! -, ce qui allonge la durée totale du voyage. Cet élément devrait être pris en compte dans le cahier des charges du contrat de régulation économique avec ADP. Pour les territoires excentrés, le transport aérien reste important. Le désenclavement des territoires est un facteur permettant le développement économique et tou...
La DGAC dresse des statistiques de trafic pour les passagers entre la métropole et l'international, de province à province et entre la métropole et l'outre-mer. Il serait intéressant d'évaluer les déplacements entre l'outre-mer et l'international. La Guadeloupe est à quatre heures des États-Unis, par exemple. Ce trafic important pourrait être pris en compte dans les décisions d'investissement pour nos aéroports.
Il existe aussi du fret dans des avions transportant des passagers sur des lignes rentables.
Les recettes de stationnement dans les aéroports ne pourraient-elles pas alimenter le fonds de péréquation ? À Lyon, les passagers subissent un véritable racket...
...impliquées, les régions pourront discuter ensemble du maillage territorial aéroportuaire dans le cadre de réunions organisées, pourquoi pas, par le CSAC, comme vous le suggérez. La qualité de l'accueil devrait figurer dans le cahier des charges des délégations de service public. Mme de la Provôté a raison lorsqu'elle évoque l'aéroport d'Orly : l'usage fréquent des navettes et la circulation des passagers au travers d'interminables couloirs peuvent parfois doubler le temps de vol. À Aurillac, des améliorations sont toutefois visibles avec un taux de départ au contact de 48 %, mais il n'existe toujours pas d'ascenseur pour débarquer, ce qui demeure problématique pour certains passagers. Ces critères devraient être intégrés à l'appel d'offres ; ADP, il me semble, en a pleinement conscience. Madame ...
...re » et la suite sans changement. S'agissant du fret, monsieur Cuypers, nous avons évoqué le sujet avec plusieurs compagnies qui exploitent de petites lignes. L'activité ne les intéresse guère, car leurs avions, pour éviter les frais de stationnement, ne restent que peu de temps à Orly. Ils sont, en outre, de trop petite taille pour transporter un chargement de marchandises suffisant en plus des passagers. La ligne Paris-Nice est commerciale, monsieur Ginesta, elle n'est pas subventionnée. Comme vous le dites, vu la situation de monopole, la compagnie fixe ses tarifs comme elle l'entend et nous n'avons pas de prise dessus.