Interventions sur "l’immigration"

18 interventions trouvées.

Photo de Jean-Yves LeconteJean-Yves Leconte :

...cée dans son existence, est un droit, un engagement et un devoir pour notre nation. Nos principes constitutionnels et nos engagements conventionnels sont une partie de nous-mêmes. Ainsi, toutes les migrations ne peuvent pas être mises sur le même plan. Pour déterminer si une personne relève de la convention de Genève, une instruction de sa demande doit être diligentée. L’asile est un droit quand l’immigration est une politique – il faut bien séparer les choses. Mais l’immigration est aussi une richesse. Elle a accompagné notre pays dans ses années de croissance. D’ailleurs, le Canada, qui n’a pas oublié qu’elle était une richesse, continue à prospérer ! Dans le même ordre d’idée, je m’étonne que l’on réforme les retraites, car il n’y aura bientôt plus assez de cotisants, et que l’on refuse, dans le ...

Photo de Jean-Claude RequierJean-Claude Requier :

...tir l’intégration, ce qui appelle une réponse adaptée. Avant ce débat, il aurait ainsi été utile de dresser un premier bilan de la loi du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie, d’autant qu’une nouvelle réforme du contentieux des étrangers est, semble-t-il, en préparation. La politique migratoire comporte deux axes : la lutte contre l’immigration irrégulière, en lien avec les pays de départ, et la politique d’accueil et d’intégration sur notre sol. Le premier axe, qui se déploie à l’échelle européenne, a porté ses fruits en réduisant, je l’ai dit, les flux. Depuis 2015, l’Union européenne a mis en œuvre un certain nombre de mesures, que mon groupe a approuvées pour la plupart : accord avec la Turquie en mars 2016, mise en place des hotsp...

Photo de Alain RichardAlain Richard :

...ur et faisons-en un guide partagé de notre politique ! C’est la responsabilité première d’un État démocratique de décider quelles personnes peuvent être accueillies sur son territoire, et avec quel accès aux droits qui y sont reconnus. Une limitation et une régulation des entrées sont de la nature même des missions d’un État souverain. Tous les pays neufs dans l’histoire qui se sont peuplés par l’immigration, sur le modèle des États-Unis dès le XVIIIe siècle, ont fixé des limites au droit d’entrée, en les adaptant suivant les périodes et suivant la consolidation de leur société. Nous-mêmes, aujourd’hui, avons tous conscience de la nécessité de faire respecter de telles limites à l’accès à notre sol, pour maintenir les équilibres humains et la cohésion de notre société. Seules des doctrines extrémist...

Photo de Alain RichardAlain Richard :

Nous pouvons tous, en choisissant des mots rassurants – je les ai encore entendus –, parler de « politique européenne » de telle ou telle composante de l’immigration. Mais attention à ne pas être trompeurs ! Schengen, Dublin : nous parlons de traités entre États souverains, laborieusement négociés jusqu’à obtenir l’accord de pays aux approches et aux situations profondément dissemblables. Mon groupe ne peut donc qu’encourager le Gouvernement, qui, suivant les engagements du Président de la République, fait tous ses efforts pour établir des positions communes...

Photo de Stéphane RavierStéphane Ravier :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, mesdames les secrétaires d’État, mes chers collègues, « l’immigration est une chance pour la France ! » Telle est depuis une trentaine d’années la devise, sinon de la République, du moins d’une classe politique qui a tout renié, jusqu’à laisser mourir l’identité du peuple français. Regroupement familial, effacement des frontières, discrimination positive à l’embauche, assistanat social, …

Photo de Stéphane RavierStéphane Ravier :

… droit d’asile, faux mineurs mais vrais clandestins majeurs : vous avez créé toutes les conditions d’une véritable submersion migratoire. Alors, l’immigration est une chance, mais pour qui ? Assurément pas pour nos compatriotes. Pour une caste politique, elle a permis de sauver quelques élections grâce à ces nouveaux Français. §Pour d’autres, elle a permis de recevoir des subventions publiques et d’affréter des bateaux pour ramener des clandestins des côtes libyennes jusqu’en Europe. Les chiffres sont éloquents : en 2016, seuls 7 % des étrangers qui s...

Photo de Stéphane RavierStéphane Ravier :

.... L’idéologie du vivre ensemble s’écroule sous le poids de la réalité d’une immigration chaque jour plus violente et conquérante, qui met en danger notre unité nationale et républicaine. Seuls ceux qui en ont les moyens en réchappent, et parmi ceux-là, vous tous ou presque mes chers collègues ! Car si la classe politique est favorable au vivre ensemble, elle ne s’inflige pas le « vivre avec ». L’immigration, c’est comme les éoliennes : ceux qui en défendent l’installation refusent d’en voir à côté de chez eux.

Photo de Stéphane RavierStéphane Ravier :

Mes chers collègues, votre politique d’immigration a aussi le coût du sang. Du Bataclan à Nice, de Laura et Mauranne à Thimothy ou à Théo, c’est notre jeunesse qui est sacrifiée sur l’autel d’une idéologie destructrice. Sur le plan social, la politique d’immigration relève de la provocation. Alors que chaque jour de nouveaux sacrifices sont exigés des Français, l’immigration continue d’être un tonneau des Danaïdes.

Photo de Stéphane RavierStéphane Ravier :

...que nous avons reçu de nos parents ? Avons-nous le droit de demeurer français dans une France française ? Nous connaissons la réponse, et le sursaut national ne peut donc venir d’aucun d’entre vous : aussi, pour toutes les victimes de votre folle politique d’immigration, pour les victimes sociales, économiques et identitaires, pour toutes ces familles dont la vie a été détruite sous les coups de l’immigration sauvage, je vous demande, mes chers collègues, de droite comme de gauche, car vous êtes tous responsables de ce désastre, je vous demande de vous excuser !

Photo de Stéphane RavierStéphane Ravier :

… en rétablissant les frontières, en mettant en place, non pas des quotas d’immigration, mais des quotas d’expulsion ! Excusez-vous en inversant le courant de l’immigration !

Photo de Éliane AssassiÉliane Assassi :

Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, mesdames les secrétaires d’État, l’immigration n’est pas un tabou, mais bien votre totem. À preuve, avec près de vingt réformes en trente ans, un an après que la loi Asile et immigration de M. Collomb a été promulguée, nous voici de nouveau à débattre de la politique migratoire de la France et de l’Europe : il n’y a pas besoin de trouver un justificatif pour ce débat. Alors, on peut s’interroger. Que s’est-il passé depuis le vote de la derni...

Photo de Éliane AssassiÉliane Assassi :

C’est aussi cela, « regarder en face ». L’immigration est un vrai sujet, mais, pour moi, ce n’est pas un problème. Pour relancer ce débat, vous agitez et manipulez les chiffres du droit d’asile. François Héran, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire migrations et sociétés, considère pour sa part que, s’il y a problème, c’est parce que le diagnostic initial est faux : la France est loin, très loin d’être le premier pays d’Europe pou...

Photo de Claude MalhuretClaude Malhuret :

L’opposition républicaine, à gauche comme à droite, sera tentée de pimenter ses discours d’un peu de cette radicalité. Je voudrais inviter à y renoncer. Voilà quarante ans que l’immigration est l’exemple même de l’impuissance publique : quarante ans que nous faisons ce que dénonçait Richelieu, lequel disait : « Faire des lois et ne pas les faire exécuter, c’est autoriser ce qu’on veut interdire. » Cette phrase doit nous inciter à l’humilité. Le deuxième danger, c’est le risque Dalida : « Paroles, paroles ! »

Photo de Claude MalhuretClaude Malhuret :

...homme de gauche responsable, propose un virage à 180 degrés, s’oppose radicalement à ce qui était devenu le politiquement correct multiculturel, condamne le différentialisme et fait l’éloge de l’intégration républicaine. Mais le mal était fait, et Malek Boutih se trouve rapidement congédié. Le victimisme et le dolorisme sont devenus l’alpha et l’oméga du discours d’une certaine intelligentsia sur l’immigration, …

Photo de Philippe BonnecarrerePhilippe Bonnecarrere :

...s est apte à appliquer les règles qu’il a définies et qu’il en a toujours la volonté ? Les élus de mon groupe écartent tout déni et se veulent force de proposition pour combattre le sentiment d’impuissance de l’État en matière de droit d’asile et de migrations. Ce sujet touche à l’essentiel, à la souveraineté et donc à l’État, à la citoyenneté comme à l’identité et, en conséquence, à la Nation. L’immigration serait, pour les uns, une chance pour la France et, pour les autres, une menace ou une invasion : pour notre part, nous refusons cette alternative. Notre ligne directrice sera de considérer que la modération des idées n’écarte pas la fermeté de l’action, et qu’en particulier en matière de droit d’asile un « non » doit être un « non », un « oui » doit être un « oui ». Dans cet exercice contraint,...

Photo de Philippe BonnecarrerePhilippe Bonnecarrere :

...d’interopérabilité, de conditionnalité ou de situation des mineurs non accompagnés, nous faisons face aux éternelles difficultés françaises des silos de décision, avec des sujets qui ne relèvent que du ministère de l’intérieur, du ministère des affaires étrangères ou du ministère de la justice. Mon groupe insiste sur la nécessaire prise en charge transversale de la question du droit d’asile et de l’immigration, un peu à la manière du secrétariat général des affaires européennes, le SGAE en ce qui concerne l’Europe, sujet transversal par définition. En conclusion, nous proposons de recentrer et d’harmoniser le droit d’asile pour mieux le préserver et de réguler l’immigration à la mesure de notre capacité d’intégration. Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, mesdames les secrétaires d’État,...

Photo de Bruno RetailleauBruno Retailleau :

...it plus où on en est. Mon sentiment est que vous n’avez pas, monsieur le Premier ministre, la majorité pour mener une politique de fermeté. Voilà la réalité ! Vous êtes non pas dans une logique de rupture en matière de politique migratoire, mais dans une logique de posture et de faux-semblants. Comme souvent sur des sujets pourtant importants, vous semblez faire, mais vous faites semblant ! Or l’immigration ne peut pas s’accommoder de faux-semblants, parce que c’est un sujet explosif. Explosif, d’abord, sur le plan démographique. Oui, mille fois oui ! Les chocs migratoires que nous avons connus il y a deux ou trois ans ne sont que les prémices de secousses telluriques beaucoup plus violentes qui se produiront lorsque l’Europe aura perdu, à la fin du siècle, 100 millions d’habitants alors que l’Afri...

Photo de Bruno RetailleauBruno Retailleau :

...une. La deuxième composante d’une politique migratoire, c’est la bonne application des lois. Monsieur le Premier ministre, il faut, bien sûr, appliquer notre arsenal législatif, mais il faut aussi le revoir de toute urgence, parce que nous sommes désormais en décalage total avec nos grands partenaires européens. Vous avez lu, j’en suis certain, le petit ouvrage du patron de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, Didier Leschi, qui est un parfait connaisseur du sujet. Il dit tout et vous donnera de nombreux exemples de la Suède à l’Allemagne en passant par beaucoup d’autres pays qui ont fait le job que nous n’avons pas fait. Vous en appelez à l’Europe, et je suis d’accord pour mettre en place des éléments d’harmonisation, mais pourquoi, par exemple, refusez-vous les quotas en matière...