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...locaux, qui ont souvent apporté des réponses innovantes pour aider les populations face à la crise ? Comment pensez-vous soutenir les évolutions en cours ? Le Gouvernement prévoit-il des mesures concrètes pour renforcer l'autonomie alimentaire des territoires, à travers un soutien spécifique aux secteurs de l'agriculture et de la pêche ? Quelles mesures comptez-vous prendre pour améliorer les réseaux d'eau dans certaines collectivités, comme en Guadeloupe ou à Mayotte ? Des projets structurants, qui pourraient être accompagnés par l'État, sont-ils envisagés pour renforcer ces réseaux, ainsi que pour renforcer l'autonomie sanitaire ? À cet égard, ne peut-on pas permettre de faire venir à Mayotte des médecins de l'océan Indien ? Enfin, quels financements de l'Union européenne pourraient être...
...s elle y est particulièrement fragile. Les commerces doivent rouvrir. La situation de l'île est très compliquée, avec des cas de pillages et une délinquance galopante. Vous avez été interrogée mardi dernier à l'Assemblée nationale par le député Philippe Gosselin sur la délinquance à Mayotte. Vous avez alors annoncé une tendance à la baisse de cette délinquance, ce qui a déclenché une polémique. Beaucoup ont évoqué un manque de considération, voire un mépris de votre part, loin de la réalité de votre engagement, depuis des années, en faveur de notre département. Pouvez-vous revenir sur cette question ? Le chiffre que vous avez avancé tient-il compte du fait qu'une bonne partie de la population, constatant que les plaintes ne sont pas prises en considération, ne dépose plus plainte ?
...our permettre aux agriculteurs et aux marins-pêcheurs de s'en sortir et, surtout, pour maintenir les emplois. L'article 9 du décret du 11 mai dernier pose un certain nombre de problèmes. Si des dérogations peuvent désormais être demandées aux préfets pour l'accès aux plages, les activités nautiques et de plaisance sont interdites. Dans la mesure où nous sommes classés en zone verte et entourés d'eau, je souhaite que des mesures soient prises pour le redémarrage de ces activités, qui ont une importance évidente sur l'ensemble de nos territoires, singulièrement en Guadeloupe, tout en maintenant le niveau de protection des populations et des usagers.
Quelles dispositions comptez-vous prendre concernant le crédit d'impôt pour les investissements productifs ? Les investissements devaient être réalisés avant le 31 décembre 2020. Quelle sera la nouvelle échéance ? Il faudrait au moins 900 millions d'euros d'investissements en Guadeloupe pour mettre en état le réseau d'eau, soit une augmentation de 25 % du mètre cube sur dix ans. On pourrait alors s'attendre à une année 2009 bis ! Les élus responsables de cette situation ne sont plus en fonctions. Il faut faire jouer la solidarité nationale et mettre en place un dispositif de suivi. Ne tardons pas.
Madame la ministre, je vous remercie de votre implication. La mobilisation de votre ministère a été exceptionnelle. Je pense notamment aux moyens qui ont été débloqués pour aider les étudiants ultramarins et leur permettre d'être rapatriés. Je veux rassurer sur la situation de l'eau à la Martinique. La pénurie que nous connaissons en ce moment est simplement liée à une mauvaise organisation de la distribution sur place et à la mauvaise entente entre deux distributeurs. Récemment, Maurice Antiste et moi-même sommes montés très fortement au créneau. Le préfet a également pris ses responsabilités et a signé la fin de la récréation, permettant une amélioration de la situation. ...
La délégation sénatoriale aux outre-mer a publié l'an dernier un rapport sur le sport, notamment le sport de haut niveau. On parle des étudiants, mais on oublie ces jeunes sportifs, que l'on a rencontrés aussi bien en Guadeloupe qu'à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep). Qu'en est-il de la réouverture des centres de ressources, d'expertise et de performance sportive (Creps) des Antilles, de celui de La Réunion ou des lycées spécialisés pour l'entraînement de ces sportifs ?