Interventions sur "arrêt"

8 interventions trouvées.

Photo de Catherine TroendleCatherine Troendle :

...nous étions déjà penchés au mois d'octobre dernier. Pour rappel, cette proposition de loi a été déposée sur l'initiative de notre collègue député Jean-Charles Colas-Roy, membre du groupe La République en Marche de l'Assemblée nationale, qui est également rapporteur de ce texte. Par le biais de diverses mesures, la proposition de loi vise à faire décroître le taux de mortalité très important des arrêts cardiaques en France. En première lecture, le Sénat avait naturellement souscrit à cet objectif, mais une analyse juridique scrupuleuse avait conduit la commission des lois à supprimer sept des douze articles que comportait le texte transmis. En effet, les dispositions que tendaient à introduire ces articles n'entraient pas dans le champ matériel que l'article 34 de notre Constitution confie à ...

Photo de Jean-Luc FichetJean-Luc Fichet :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, la proposition de loi examinée aujourd'hui en deuxième lecture nous redonne l'occasion d'évoquer le sujet essentiel de la lutte contre les décès consécutifs à un arrêt cardiaque et de la sensibilisation de nos concitoyens aux gestes qui sauvent. Cela a été rappelé, entre 40 000 et 50 000 personnes sont victimes, chaque année, d'un arrêt cardiaque, ce qui représente environ 120 décès par jour. Un tiers de ces victimes sont âgées de moins de 60 ans. Les chances de survie sont d'environ 4 % et elles diminuent rapidement ; en l'absence de secours, chaque minute pa...

Photo de Ronan DantecRonan Dantec :

...tion au plus grand nombre de nos concitoyens de la formation aux gestes qui sauvent, conduite par Patrick Pelloux et Éric Faure, « le taux de formation de la population française est parmi les plus bas du monde. Pourtant, le citoyen est le premier maillon de la chaîne des secours. » Selon les chiffres de la Fédération française de cardiologie, sans une prise en charge immédiate, plus de 92 % des arrêts cardiaques sont fatals. Dans sept cas sur dix, l'arrêt cardiaque survient devant des témoins, mais seulement 40 % de ceux-ci prodiguent les gestes de premiers secours. En outre, si les défibrillateurs trônent aujourd'hui dans tous les lieux publics – cela a été rendu possible grâce, notamment, à la loi du 28 juin 2018 relative au défibrillateur cardiaque, issue d'une proposition de notre collègu...

Photo de Didier RambaudDidier Rambaud :

... nous réunit aujourd'hui est particulièrement bienvenue. Je souhaite saluer son auteur et rapporteur à l'Assemblée nationale, mon collègue isérois Jean-Charles Colas-Roy. Ce texte, tel qu'il a été consolidé en première lecture par le Sénat sous l'égide de notre rapporteur, Catherine Troendlé, dont je salue l'approche particulièrement rigoureuse, contribue à mettre en lumière un fait essentiel : l'arrêt cardiaque inopiné n'a rien d'une fatalité et ne doit pas être perçu comme tel. À ce titre, le taux de survie à la suite d'un arrêt cardiaque inopiné, extrêmement faible en France – il est de l'ordre de 5 % à 7 % –, constitue une injonction à agir, surtout au regard du fait que seulement 30 % des Français sont formés aux gestes qui sauvent ; nous sommes bien loin de l'objectif de 80 % fixé par le...

Photo de Éliane AssassiÉliane Assassi :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, chaque année, plus de 40 000 personnes meurent d'un arrêt cardiaque faute de soins immédiats. Les arrêts cardiaques inopinés causent donc 9 % des décès et le taux de survie des victimes est aujourd'hui particulièrement faible ; 70 % des arrêts cardiaques ont lieu devant témoins, mais, parmi ceux-ci, à peine 20 % réalisent les gestes de premiers secours. Cette faible proportion s'explique en partie par le fait que seulement 30 % des Français sont formés...

Photo de Jérôme BignonJérôme Bignon :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, nous étudions à nouveau, cet après-midi, une proposition de loi prévoyant notamment la création du statut de citoyen sauveteur. Ce texte vise à renforcer la lutte contre les décès consécutifs à un arrêt cardiaque. En première lecture, le Sénat avait amendé avec précision le texte. Grâce à des apports importants et nécessaires, les risques juridiques que celui-ci pouvait comporter, notamment en son article 1er, avaient été écartés ; je pense en particulier à la mise en place de garanties de protection juridique et de sécurisation du citoyen qui sauve. Ces garanties doivent permettre d'encourager...

Photo de Loïc HervéLoïc Hervé :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, l'arrêt cardiaque est, dans notre pays, une cause de mortalité à la fois très importante et très méconnue, notamment du grand public. D'après un rapport réalisé en 2018 sur l'initiative de l'Académie nationale de médecine, on peut évaluer entre 40 000 et 50 000 le nombre annuel de décès par arrêt cardiaque : c'est quinze fois plus que le nombre de morts sur les routes. L'objet de la proposition de loi q...

Photo de Catherine DerocheCatherine Deroche :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, selon la Fédération française de cardiologie, sans prise en charge immédiate, plus de 90 % des arrêts cardiaques sont fatals. Leur prise en charge a été systématisée par une chaîne de survie. Après un arrêt cardiaque, chaque minute compte et la réalisation de gestes le plus tôt possible permet d'augmenter au maximum les chances de survie de la victime. La première étape consiste à appeler les secours ; la deuxième, à pratiquer un massage cardiaque ; la troisième, à faire usage d'un défibrillate...