Interventions sur "crise"

3 interventions trouvées.

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

...nne la capacité d’installation. Monsieur le ministre, une large intersyndicale a eu beau interroger vos services à de nombreuses reprises sur cette question, rien n’y a fait ! J’aimerais évoquer maintenant, trop brièvement, les lycées professionnels maritimes, qui témoignent de la situation critique dans laquelle nous nous trouvons. Critique, car le métier de marin-pêcheur connaît lui aussi une crise de recrutement, en partie liée à un manque de considération pour ces formations. Ainsi, depuis 2007, les effectifs de marins-pêcheurs ont chuté de 14 %. Même dans les familles de ces professionnels, on observe un assèchement des recrutements. En cause, comme le fait apparaître le récent rapport de notre collègue député Sébastien Jumel, la mauvaise image de la voie professionnelle, mais aussi un m...

Photo de Anne-Marie BertrandAnne-Marie Bertrand :

...stre, mes chers collègues, l’agriculture d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui, et celle d’aujourd’hui ne sera sans doute pas celle de demain. Quelle agriculture voulons-nous ? Quel rapport à l’environnement, à la consommation voulons-nous ? Pour répondre à ces questions, l’enseignement agricole jouera un rôle décisif. Les défis sont nombreux : comment mieux appréhender les aléas climatiques, les crises sanitaires ? Il est important que l’ensemble de nos exploitations puisse tirer bénéfice de nouvelles technologies, notamment avec l’utilisation des datas, des drones, ou encore de la méthanisation. Pour produire différemment, il faudra être capable d’enseigner différemment. Il est vrai, monsieur le ministre, que cela a un coût qu’il faut être capable d’assumer dès maintenant. L’enseignement ag...

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

...derez les jeunes à rejoindre ces établissements. Je conclurai mes propos avec trois chiffres : aujourd’hui, sur les quelque 450 000 agriculteurs que compte la France, un tiers – 150 000 – prendra sa retraite dans les dix ans à venir ; l’an dernier, 12 000 jeunes se sont installés comme agriculteurs, malgré les difficultés, malgré l’agri-bashing, malgré la faiblesse des revenus, malgré toutes les crises. C’est pratiquement un renouvellement complet de génération ! Si nous parvenons à passer la barre des 200 000 apprenants, si nous progressons encore pour encourager les jeunes à rejoindre nos établissements d’enseignement agricole, nous aurons gagné une bataille, la plus belle des batailles, celle du renouvellement des générations.