Interventions sur "syrie"

7 interventions trouvées.

Photo de Ladislas PoniatowskiLadislas Poniatowski, pour le groupe Les Républicains :

...dogan a sensiblement dit la même chose très récemment et vous avez utilisé les mêmes éléments de langage hier à la radio. Au nom de mon groupe, je n'ai rien à ajouter à ce que le président de la commission a déclaré dans son propos liminaire. Toutefois, au nom de mon groupe, je voudrais vous poser une question. Êtes-vous conscient, Monsieur l'Ambassadeur, que la Turquie, avec cette invasion de la Syrie, s'est tout simplement fermé la porte de l'UE ? Je vous dis cela car lors de notre dernier déplacement en Turquie, plusieurs membres de votre gouvernement n'ont cessé d'attirer notre attention sur votre souhait d'entrer dans l'Union européenne. Vous êtes conscients que c'est fini ? Comment pouvez-vous dire encore que vous souhaitez entrer dans l'Union européenne ? Ce n'est cependant pas ma questi...

Photo de Marie-Françoise Perol-DumontMarie-Françoise Perol-Dumont, pour le groupe socialiste et républicain :

...est jamais propre. Nous savons que la livre turque a chuté de 30 %, que le chômage flirte avec les 14 % en Turquie et que la croissance risque d'y être négative en 2019. N'y a-t-il donc pas, avec cette opération, une volonté de faire diversion pour échapper à une situation qui, sur le plan économique, demeure très problématique ? Vous nous dites que l'opération qui est conduite dans le nord de la Syrie est « proportionnée et limitée ». Que signifient donc ces deux termes ? La carte qui nous a été projetée ne correspond pas à une opération « proportionnée et limitée ».

Photo de Olivier CadicOlivier Cadic, pour le groupe Union Centriste :

...s rapporte des exécutions sommaires et des massacres de civils. Imaginez un camp de réfugiés qui se trouve du jour au lendemain sans administration et sans approvisionnement ; comme l'évoque aujourd'hui un humanitaire dans le Monde : c'est un désastre annoncé. Monsieur l'Ambassadeur, l'Europe a appris avec inquiétude votre intervention militaire et l'occupation d'une partie du territoire national syrien. La Turquie, qui est un grand pays, ne peut poursuivre dans cette voie. J'entends dire que votre entreprise solitaire vise une organisation « terroriste », comme vous la qualifiez. Avez-vous une estimation précise du nombre de victimes et de réfugiés que cette intervention va occasionner ?

Photo de Bernard CazeauBernard Cazeau, pour le groupe La République En Marche :

Le Président Erdogan a récemment déclaré qu'il s'assurerait qu'aucun combattant de Daech ne quitterait le nord de la Syrie. 10 000 djihadistes sont détenus dans des camps et des centres de détention contrôlés par les Kurdes. Il semblerait que certains aient pu partir, les bombardements ayant certainement déclenché une certaine panique. Pouvez-vous nous confirmer que vous atteindrez suffisamment vite ces camps et votre intention de prendre le contrôle de ces camps ? Le Président Erdogan attaque la France dans une trib...

Photo de Jean-Noël GuériniJean-Noël Guérini, pour le groupe RDSE :

Nous vous avons écouté. Vos propos sont en totale contradiction avec vos écrits. Vous rappeliez récemment dans la revue « Turquie : Perspectives européennes et régionales » que la résolution 2254 du 18 décembre 2015 des Nations-Unies demeurait le « principal point de référence » sur lequel convergent la Turquie et la France. Ne pensez-vous pas que votre intervention militaire en Syrie est contraire à cette résolution et que vous faites donc le choix de rompre avec ces points de convergence ? Dans ces mêmes carnets de l'Institut Diderot, vous écriviez que la communauté internationale devait agir de façon concertée et en unité totale en faveur d'une résolution de la crise syrienne et de ce point de vue, les travaux initiés dans le cadre des processus d'Astana et de Genève ont ét...

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent, pour le groupe CRCE :

Monsieur l'Ambassadeur, je réaffirme la condamnation ferme par notre groupe de votre intervention. Vous ne nous avez pas convaincus, mais au contraire davantage inquiétés. Vous nous avez clairement expliqué que cette intervention n'était nullement une opération de paix, mais une opération de guerre engagée contre les Kurdes de Syrie, dans le mépris le plus total de la sécurité régionale et des objectifs de paix qui paraissaient si urgents pour la région. Votre opération offre une opportunité inespérée à Daech, qui n'est pas éradiquée, de reconstituer ses forces. Vous n'avez pas précisé le rôle que vous avez assigné aux supplétifs djihadistes que, semble-t-il, vous envoyez au sol pour effectuer la « sale besogne » contre les ...

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau, pour le groupe Les Indépendants :

...idérons, vous et nous, comme terroristes, mais d'autres qui combattent le terrorisme, parfois même aux côtés de combattants turcs qu'ils ont rejoints, avec des résultats probants. Pour quelle raison avoir pris une telle initiative armée déstabilisatrice ? Pour nous c'est une faute. Pourquoi ne pas avoir privilégié le chemin de la diplomatie ? Vous affirmez vouloir favoriser le retour des réfugiés syriens. Vous êtes au contraire en train de générer dans la région des flux migratoires quittant la Syrie encore plus importants que ceux qui existaient précédemment.