Interventions sur "étudiante"

9 interventions trouvées.

Photo de Éric BocquetÉric Bocquet :

...t injuste qu’est la TVA, lequel représente une part deux fois supérieure à l’impôt sur le revenu dans les recettes fiscales de l’État. Ils apparaissent également sur les radars du Gouvernement quand on gèle certains minima sociaux. Comment ne pas évoquer la scandaleuse et dogmatique réduction de l’indemnisation du chômage ? Oui, une loi de finances rectificative aurait pu répondre à la détresse étudiante, au désarroi des personnels de santé et de bien d’autres catégories en souffrance. L’abrogation de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune), la mise en place du PFU (prélèvement forfaitaire unique), ou flat tax, cela ne suffit pas. Les cadeaux aux riches et surtout aux ultra-riches continuent de pleuvoir. Notons d’ailleurs à l’occasion de ce collectif que le produit de l’impôt sur les s...

Photo de Thierry CarcenacThierry Carcenac :

...tarisme pour lutter contre la précarité – 14, 7 millions de nos concitoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté –, pour remettre à niveau les moyens consacrés à l’hôpital, ou pour améliorer la situation dramatique des étudiants pauvres. Nous nous félicitons que le Gouvernement rejoigne la préconisation de notre groupe de relever de 45 millions d’euros le plafonnement de la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC), réservée aux établissements publics d’enseignement supérieur. Pour faire face à la situation de précarité des étudiants, nous proposons la réinscription de 35 millions d’euros annulés au programme « Vie étudiante ». Nous le savons, le déni de justice sociale suscite révoltes violentes et récupérations politiques ou religieuses. Le Haut Conseil des finances publiques soulign...

Photo de Rémi FéraudRémi Féraud :

Voici 73 millions d’euros sur la formation supérieure et la recherche universitaire, 35 millions sur la vie étudiante, 106 millions sur les recherches scientifiques et techniques pluridisciplinaires, 55 millions sur la recherche duale… Au total, ce sont 322 millions d’euros d’annulations de crédits sur la mission « Recherche et enseignement supérieur ». Si les annulations de crédits sont courantes en fin d’année, elles sont d’une ampleur inédite pour cette mission – elles s’élevaient, par exemple, à 11 millions...

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

Cet amendement ne concerne que les annulations de crédits de 35 millions d’euros du programme 231, « Vie étudiante ». Comme pour le patrimoine, monsieur le secrétaire d’État, certains signes ne sont pas très judicieux. Alors qu’il est question d’une précarisation grandissante des étudiants, je ne suis pas certaine que ces annulations soient cohérentes avec les réponses du Gouvernement et avec ce que vit le monde étudiant. Vous m’opposerez qu’il ne s’agissait que d’une simple mise en réserve et que rien ne s...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Cette annulation de 35 millions d’euros de crédits du programme « Vie étudiante » correspond à la totalité des crédits mis en réserve initiale. Cette annulation se fait donc sans aucun discernement, sans aucune vision stratégique par rapport à ce que vivent les étudiants. Elle se fait au détriment non seulement des Crous qui éprouvent les plus grandes difficultés à venir en aide aux étudiants, mais aussi de la réalisation de dispensaires pour offrir des soins sur les campus...

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier :

... nous proposons de rétablir les crédits correspondant à la quote-part de financement de la France à ce projet, à savoir 13 millions d’euros. Si M. le secrétaire d’État émettait un avis défavorable, j’aimerais qu’il nous explique comment la France pourra respecter cet engagement vis-à-vis de ses partenaires. En ce qui concerne les amendements visant à rétablir les crédits pour le programme « Vie étudiante », nombreux sont les membres du Gouvernement – M. Attal a été cité, j’ai aussi entendu les propos de M. Blanquer – qui reconnaissent les problèmes des étudiants, qu’il s’agisse du logement, notamment dans l’agglomération parisienne, du coût de la vie et de bien d’autres sujets. Comme pour le patrimoine, ériger la lutte contre la précarité étudiante en priorité et annuler la réserve de précaution...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

J’aime beaucoup la rhétorique, monsieur le secrétaire d’État. Toutefois, dans votre cas, il s’agit de casuistique. Votre argumentation est en effet très difficile à suivre, puisque, comme je l’ai dit, la totalité des crédits mis en réserve pour la vie étudiante est supprimée. Mes chers collègues, nous examinerons bientôt dans le détail le projet de loi de finances. M. le secrétaire d’État ne vous l’a pas dit, mais je vous l’apprends, le taux de mise en réserve des crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur » passera de 3 % à 4 %. L’année prochaine, on vous demandera de voter une annulation des crédits mis en réserve à hauteur de 4 %. L...

Photo de Michel CanevetMichel Canevet :

...ctué en faveur des universités, ce qui est normal au vu de leurs besoins considérables. Par conséquent, est-il bien nécessaire, en cette fin d’année, d’augmenter encore ce budget de 322 millions ? Une telle démarche ne semble pas très sérieuse. Au contraire, cherchons à réduire, autant que possible, les dépenses, avant d’intervenir à bon escient. Certes, le sujet des crédits en faveur de la vie étudiante a été largement médiatisé. Pour ma part, les propos de M. le secrétaire d’État m’ont rassuré, dans la mesure où des crédits ont effectivement été dégelés. Comme M. le rapporteur général, je m’interroge : comment dépenser à droit constant, en cette fin d’année, des enveloppes importantes, alors même que les règles ne peuvent plus évoluer ? Je le rappelle, 40 % des étudiants sont aujourd’hui des ...

Photo de Patrick KannerPatrick Kanner :

Si M. Canevet est rassuré, tel n’est absolument pas mon cas ! Il s’agit non pas d’examiner, de manière uniquement technique, des comptes d’apothicaire, mais de considérer le texte dans son contexte. Ce dernier est le message que vous vous apprêtez à envoyer au monde étudiant, monsieur le secrétaire d’État, avec la suppression de crédits du programme « Vie étudiante ». Je suis extrêmement inquiet de la vision à très court terme qui est la vôtre. Si les amendements déposés par le groupe socialiste n’étaient pas adoptés – je pense notamment à l’amendement n° 8 rectifié, présenté par Mme Robert, qui me paraît très raisonnable, cela a d’ailleurs été dit par M. le rapporteur général –, nous enverrions un message négatif au monde étudiant, qui attend des réponses...