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Madame la sénatrice Darcos, je vais répondre à votre question sans vous renvoyer à des débats ultérieurs. Le régime universel à points est très favorable aux agriculteurs. Évidemment, il y aura une hausse des cotisations, mais, vous l’aurez remarqué, c’est le seul secteur qui n’a pas bougé. Les organisations syndicales – à une exception près –, dont la plus importante, sont favorables à cette réforme.
...l’agriculture, occasion de mettre à l’honneur ce beau métier que celui de nourrir nos concitoyens et qui demande cinquante à soixante-dix heures de travail par semaine, je voudrais focaliser mon intervention sur l’agribashing, évoqué par Laurent Duplomb et certains de nos collègues. Cette attaque en règle de notre agriculture et de la ruralité prend la forme de harcèlements permanents envers nos agriculteurs, que ce soit de la part de mouvements extrémistes végans ou des « faucheurs volontaires ». Ceux-ci mènent des campagnes d’intimidation inacceptables, sous forme d’actions violentes à l’encontre de certaines professions, dont les bouchers, mais aussi les agriculteurs, qu’ils soient éleveurs ou céréaliers. Ces six derniers mois, ce ne sont pas moins de soixante interventions malveillantes dans les...
Monsieur le sénateur Lefèvre, ce dénigrement permanent, cet agribashing, que nous avons déjà évoqués, empoisonnent véritablement la vie quotidienne de nos agriculteurs. S’y ajoutent des intrusions, sinon incessantes, du moins régulières. Il y a quelque temps de cela, on a même vu des représentants d’une association s’introduire sur une exploitation accompagnés d’une télévision de service public. Je vous le dis avec le plus grand calme : c’est inacceptable ! Le Gouvernement est là pour défendre le monde agricole. Nous avons pris plusieurs initiatives, que j’ai...
... la transition agricole dans laquelle s’inscrit le Président de la République, et nous la saluons avec tous les égards qu’elle mérite. Il s’agit de défendre une logique et une action en faveur d’un renforcement significatif de la qualité de nos modèles tout en préservant notre environnement. Néanmoins, il ne faut pas que cette évolution se traduise par un environnement économique dégradé pour nos agriculteurs, qui subissent déjà trop de changements et qui ne peuvent assumer sans cesse de nouveaux ajustements. Monsieur le ministre, mon intervention comprend deux volets. En premier lieu, aucune évaluation n’a été fournie quant à l’impact économique des zones de non-traitement : pouvez-vous nous garantir que leur mise en place ne se traduira pas par de nouvelles charges ? Le cas échéant, quelles mesur...
Bien sûr, la transition doit se poursuivre ; il faut avancer vers la fin de la dépendance aux produits phytosanitaires. Précisément, le Gouvernement y travaille, et je souhaite qu’il puisse mobiliser les crédits nécessaires dans le cadre d’un grand plan d’investissement. Malheureusement, les montants sont tels qu’aujourd’hui les agriculteurs peuvent difficilement acheter ces nouveaux matériels. Enfin – je l’ai déjà dit en réponse à M. Daniel Laurent –, nous travaillons évidemment à une indemnisation. Je ne vais pas vous mentir : le coût de ces investissements ne sera pas nul pour les agriculteurs. Mais nous allons trouver un financement afin qu’ils obtiennent une compensation pour les zones qu’ils ne traiteront plus.
Monsieur le ministre, vous l’avez dit à plusieurs reprises, vous voulez améliorer le quotidien de nos agriculteurs. Le dire c’est bien, le faire c’est mieux ! Or les comptes ne sont pas bons. En décembre 2019, les prix à la production de l’ensemble des produits agricoles étaient en baisse de 0, 4 %, alors que les prix à la consommation des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées augmentaient de 2, 1 %. De façon plus générale, la faiblesse des revenus agricoles s’observe dans bon nombre de fil...
Madame la sénatrice, soyons fiers de notre agriculture, soyons fiers de notre alimentation, soyons fiers de nos agriculteurs. Arrêtons de toujours parler négativement de l’agriculture et des agriculteurs. Le salon de l’agriculture va s’ouvrir. Il va être une formidable vitrine. Même s’ils souffrent, même s’ils gagnent mal leur vie, les agriculteurs seront là. Ils prendront sur leur argent pour venir, pour présenter leurs animaux et leurs productions. C’est toujours l’un des enjeux du salon de l’agriculture : montrer...
Vous connaissez ma position sur ce sujet – je ne la rappellerai pas, ne voulant pas dépasser mon temps de parole. Je la redirai le moment venu. Bref, la loi Égalim est une des réponses pour faire face au mal-être agricole et améliorer le revenu de nos agriculteurs.
Monsieur le ministre, on peut effectivement être fier de notre agriculture et de nos agriculteurs. C’est justement pourquoi il faut avoir pour ambition qu’ils vivent de leur travail, et qu’ils en vivent dignement.
Toutefois, un filet de sécurité pour quelques mois supplémentaires n’est pas suffisant : il faut prendre les mesures qui s’imposent. Mois après mois, pour beaucoup de familles d’agriculteurs, il est de plus en plus difficile de vivre correctement.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, dans deux jours, le salon international de l’agriculture ouvrira ses portes, et, comme chaque année, les Français seront au rendez-vous. Mais cet engouement ne doit pas masquer la réalité du quotidien des agriculteurs français ; c’est pourquoi les élus du groupe Les Républicains ont souhaité l’inscription d’un débat sur l’action du Gouvernement dans ce secteur. Nous voulons non seulement tirer la sonnette d’alarme, mais surtout réaffirmer avec vigueur qu’il s’agit d’un secteur d’activité stratégique pour la France. Je rappelle quelques faits : à elle seule, notre agriculture représente près de 17 % de la pr...
...port sur la dégradation de la place de l’agriculture française sur les marchés mondiaux, notre collègue Duplomb préconise quant à lui de conserver la diversité de notre agriculture. En effet, elle est capable de conquérir des marchés là où cette demande va exploser, en Afrique et en Asie, ou encore de lutter contre la concurrence déloyale des importations ne respectant pas les normes imposées aux agriculteurs français. Monsieur le ministre, nous éprouvons semble-t-il les mêmes inquiétudes et nous dressons les mêmes constats. Joignez la parole aux actes et saisissez-vous des propositions concrètes que formule le Sénat. L’agriculture française et les agriculteurs sont face à des défis majeurs : nous devons collectivement, et particulièrement votre ministère, être à leurs côtés et pas seulement sous l...