Interventions sur "solidarité"

5 interventions trouvées.

Photo de Annie GuillemotAnnie Guillemot :

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, quoi de plus important, quoi de plus essentiel que la jeunesse et son avenir ? Débattre de la jeunesse, ainsi que des nouvelles politiques que nous devons mettre en œuvre à l’endroit de cette dernière, renvoie tant à la nécessaire solidarité intergénérationnelle et sociale qu’à une impérieuse nécessité, qui conditionnera notre futur immédiat et, plus encore, notre avenir à moyen et long termes. Je partirai d’un postulat, sans lequel il me semble impossible de débattre et de construire de nouvelles politiques pour la jeunesse ; il s’agit d’affirmer et, surtout, d’inscrire dans les faits que, comme Jean Jaurès le disait au sujet de la...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

...ent indispensable pour décrocher un emploi dans nombre de nos territoires. Bref, il y a une multitude de questions très concrètes – pardon de cette liste à la Prévert –, auxquelles il faut, je crois, apporter des réponses, avec, comme boussole, l’accompagnement accru de cette génération du confinement, comme le préconise, par exemple, l’Organisation internationale du travail (OIT). Le revenu de solidarité active (RSA) pourrait être un filet de sécurité salutaire dans cette période, même s’il est évidemment loin d’être suffisant et qu’il ne peut pas constituer un horizon – je vous rejoins sur ce point, monsieur le secrétaire d’État. Or, depuis des décennies, la majorité est fixée à 18 ans. À cet âge, les jeunes peuvent voter, être salariés, ils doivent payer des cotisations et des impôts, et j’en ...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

...État, le RSA, comme son ancêtre, le RMI, comporte normalement un volet insertion. On ne peut donc pas dire que l’on refuse l’insertion à ceux qui bénéficient des minima sociaux. Au contraire ! Au reste, ce que vous dites à la fois sur l’engagement des structures qui accueillent ces jeunes et sur celui des jeunes eux-mêmes est un peu limite : à vous écouter, les jeunes qui touchent ces revenus de solidarité seraient un peu moins prompts à chercher du travail. On annonce des plans sociaux tous les jours. Nous sommes encore mobilisés, dans un certain nombre de nos départements, sur la situation de Renault. On annonce, malgré des aides de l’État, 4 600 suppressions d’emploi. Vous imaginez bien que ce sont autant de débouchés en moins pour nos jeunes dans des régions industrielles comme les nôtres, où ...

Photo de Guylène PANTELGuylène PANTEL :

...’acquisition de l’autonomie et à leur intégration sociale et professionnelle. Monsieur le secrétaire d’État, au regard de la crise qui s’annonce, le Gouvernement compte-t-il travailler sur ce genre de dispositifs d’accompagnement ? Quelles mesures sont envisagées pour permettre aux jeunes les plus précaires, les plus isolés, de ne plus se retrouver en dehors des dispositifs d’aide et, grâce à la solidarité nationale, de remettre le pied à l’étrier ?

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

...a fragilisé la jeunesse et produit de nombreuses fractures. Ces fractures sont d’abord éducatives. Le nombre de décrocheurs a augmenté. La mise en œuvre d’un nombre important de mesures sera nécessaire pour les rattraper. La semaine dernière, nous avons évoqué les doctorants qui ont arrêté leur thèse et les étudiants. Les efforts ne devront pas peser sur les établissements, grâce à une véritable solidarité nationale. Ces fractures sont aussi numériques. Ma collègue Viviane Artigalas en a parlé, il s’agit d’une fracture numérique globale, qui n’est pas limitée au domaine de l’éducation. Nous le savons, derrière ce problème, se cache également la question de l’accès aux droits. Ces fractures sont aussi économiques et sociales. Je ne reviendrai pas sur les pertes d’emploi des étudiants, des apprenti...