5 interventions trouvées.
...ire européenne qui est plus forte. Autre exemple, nous nous interdisons, dans les conditions de production, de recourir aux hormones, aux OGM, avec une possible évolution vers les nouvelles techniques génomiques (NTG), et à d'autres nombreux éléments et nous ouvrons la porte à la concurrence. Cette situation n'est pas supportable. Elle est incompréhensible. Comment la paysannerie française et le consommateur pourraient-ils être d'accord avec des écarts aussi significatifs - du type « faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais » par rapport aux importations qui arrivent dans l'Union ?
...rempart. L'incapacité d'autoriser en Europe le croisement des plantes entre elles, sans même manipuler leurs génomes, pour obtenir une meilleure résistance aux maladies, une meilleure adaptation à la sécheresse, aux conditions climatiques, etc., nous mettrait en complète dépendance. L'Europe se doit d'assumer un rôle majeur au niveau international, sinon elle trahit ses acteurs économiques et ses consommateurs.
Je copréside, avec ma collègue Anne-Catherine Loisier, un groupe de suivi sur la loi Egalim. Nous avons pu constater qu'il existe un écart entre le discours du consommateur et la réalité des produits qu'il achète. Par exemple, les produits bios sont plébiscités, mais pas achetés. Plus largement, malheureusement, l'assiette des Français et des Européens se vide au quotidien, par exemple de poulet, d'agneau, etc.. Il existe par conséquent un écart entre le discours des consommateurs qui prétendent être prêts à payer plus cher et la réalité des achats. J'ai été surpri...
...nt de vue démocratique. Nous avons tous des dizaines d'exemples. Récemment, chez Carrefour, j'ai trouvé des oignons du Chili, à côté desquels il était écrit « Oignons de Roscoff » et « Made in France ». Cette situation est honteuse. Elle inclut d'ailleurs plus largement l'incompréhension à la lecture des étiquettes. Il s'agit d'un sujet majeur de pouvoir d'achat et, plus simplement, de respect du consommateur.
...lité du dispositif ? J'habite dans une ville de 120 000 habitants. J'ai cherché un cordonnier agréé ou une couturière agréée. Le seul endroit de réparation, pour bénéficier du bonus réparation, est le magasin Zara ! Je pense toutefois que le coût du changement d'une fermeture-éclair d'un vêtement Zara, est disproportionné par rapport au coût d'achat de ce dernier. Surtout, l'incitation auprès des consommateurs de se rendre chez Zara est contre-productive dans la logique de réparation. Les principes se confrontent, en l'occurrence, à une mise en oeuvre opérationnelle inexistante ou confortant les acteurs contre lesquels nous luttons.