Interventions sur "hydrogène"

27 interventions trouvées.

Photo de Jean-Michel HoullegatteJean-Michel Houllegatte :

...ête, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Quand elle s’est dotée d’une ambition spatiale, elle a aussi mis en place, avec le Centre national d’études spatiales (CNES), une organisation capable de véritablement piloter une filière, sachant qu’il s’agit d’une filière de recherche et de formation, organisant aussi les industries, d’une certaine façon. Alors que l’hydrogène est à la mode en ce moment, de nombreux acteurs se dispersent sur des sujets sans doute pertinents, au risque toutefois de manquer de cohérence.

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

Madame la secrétaire d’État, si nous voulons inscrire l’hydrogène dans notre futur mix énergétique, il nous faut trouver le moyen de le produire de la façon la plus vertueuse possible sur le plan environnemental. Émettre 10 tonnes de CO2 par tonne d’hydrogène produite n’est évidemment plus tolérable. Avec sa stratégie pour le développement de l’hydrogène décarboné, présentée le 8 septembre dernier, laquelle prévoit 7 milliards d’euros, la France prend enfin le...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

Madame la secrétaire d’État, je n’ai pas entendu le mot « nucléaire » dans votre réponse. « Tout peut être imaginé » : c’est votre conclusion. Je comprends par là que le nucléaire peut faire partie des potentialités. Nous savons bien que nous n’avons pas en France suffisamment d’énergies renouvelables pour nous convertir à l’hydrogène exclusivement vert par ce seul moyen. Nous ne sommes pas la Norvège ! Nous n’avons pas ce potentiel, mais nous avons un outil industriel nucléaire entièrement à notre disposition, et qui peut être prolongé. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce sujet dans quelque temps.

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin :

Madame la secrétaire d’État, avec 7 milliards d’euros d’ici à 2030, la France rattrape enfin son retard dans le développement de la filière hydrogène. Permettez-moi de rappeler qu’il y a quelques mois encore, à la fin de juillet, juste avant l’interruption de nos travaux, le Gouvernement alignait seulement 100 millions d’euros en faveur de cette filière, ce qui suscitait incompréhension et consternation sur ces travées. Il semble que le Gouvernement voulait nous ménager un effet de surprise. À la bonne heure ! J’ai parfois tendance à penser q...

Photo de Agnès CanayerAgnès Canayer :

Madame la secrétaire d’État, filière d’avenir et alternative sérieuse aux énergies fossiles, l’hydrogène se situe à un moment stratégique de son développement, qui nécessite l’engagement de tous pour renforcer la dynamique. À cet égard, la place des territoires est essentielle. Il faut construire au plus vite un écosystème territorial performant pour ne pas risquer, comme nous l’avons malheureusement subi dans d’autres secteurs, la perte de notre indépendance, avec les conséquences douloureuses que...

Photo de Didier MandelliDidier Mandelli :

Madame la secrétaire d’État, la France s’est fixé l’objectif ambitieux et nécessaire d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 ; cela a été déjà maintes fois rappelé par les orateurs qui m’ont précédé : il est toujours difficile d’être le seizième ! Pour parvenir à cette neutralité, l’hydrogène décarboné représente une véritable occasion d’accélérer la transition écologique tout en assurant l’indépendance énergétique de la France. Le 9 septembre dernier, le Gouvernement a présenté la stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné. Un investissement de 7 milliards d’euros d’ici à 2030 est prévu, une enveloppe de 2 milliards d’euros étant déjà disponible dans le cadre...

Photo de Guylène PANTELGuylène PANTEL :

Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, je tiens à vous remercier, toutes et tous, pour vos contributions qui viennent nourrir ce large débat sur l’hydrogène. Celui-ci est un vecteur de la transition énergétique ; il doit permettre de décarboner notre mix énergétique. Ce point ne semble pas contesté. Il ne fait aucun doute qu’il participera à l’indépendance énergétique de la France et à la stabilité de notre système électrique, grâce aux capacités de stockage qu’il offre. À cela s’ajoutent les emplois directs et indirects qu’il créera, que l’on chiff...