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...r ? L’une des énergies du futur : incontestablement. Lors d’un débat similaire, organisé par la Haute Assemblée voilà près de deux ans, en février 2019, Nicolas Hulot avait lancé l’initiative et nous nous en félicitions. Qui, alors, aurait pu croire que c’est à l’aune d’une crise sanitaire et de ses impacts économiques que notre pays concrétiserait son engagement de mettre en place une véritable stratégie de développement du recours à l’hydrogène comme énergie alternative ? Quelque 100 millions d’euros furent alors arrachés, dans la douleur, par l’ancien ministre de la transition écologique ; aujourd’hui, le plan de relance affiche une enveloppe de 2 milliards d’euros pour les deux années à venir. De quoi nous réjouir, certes, mais, comme le dit l’adage, il y a loin de la coupe aux lèvres et la r...
...eule la mise en place d’une filière industrielle complète permettra de faire de l’hydrogène une alternative aux carburants véritablement avantageuse, que ce soit pour l’environnement, pour notre souveraineté, pour le développement de nos territoires ou la création d’emplois. Dès lors, madame la secrétaire d’État, au-delà des 2 milliards d’euros prévus d’ici à 2022 dans le plan de relance, quelle stratégie industrielle intégrée comptez-vous mettre en place pour que naisse une véritable filière stratégique et de services permettant de produire de l’hydrogène de manière propre ? Sur quel opérateur allez-vous vous appuyer pour la construire ?
...e de rendre le prix de l’hydrogène vert suffisamment attractif pour favoriser les investissements dans les infrastructures. Nos territoires sont la clé du dynamisme et de l’équilibre de cette filière, dont le potentiel est non négligeable pour le marché de l’emploi. C’est depuis les territoires, avec les collectivités, que devront se développer les projets qu’il faut dès lors accompagner par une stratégie nationale simplifiée et une politique forte de soutien. C’est ainsi que nous entrerons dans une dynamique vertueuse, condition sine qua non de l’équilibre financier de la filière. Ma question porte sur les électrolyseurs. Où en est-on dans le développement de cette technologie d’avenir ? Des fabricants français sont-ils d’ores et déjà prêts à se lancer dans l’aventure ? Proposeront-ils de...
...elle filière de l’hydrogène, nous ne devons pas, comme cela a été fait dans le passé pour d’autres politiques publiques, privilégier une production massive. Promouvoir une consommation locale passe aussi par une production locale d’énergie. Il faudra donc installer de petites unités sur l’ensemble du territoire. Voilà pourquoi je vous ai interrogé sur la taille et le volume des électrolyseurs. La stratégie nationale devra donc aussi épauler les collectivités locales.
... soit directement, soit par l’intermédiaire de leurs filiales, et les grandes régions industrielles accompagnent cette filière. Dans ce contexte, le risque est élevé que les politiques ne soient pas ciblées. C’est pourquoi ma question porte sur les choix et les priorités du Gouvernement. Par exemple, sur quel programme de recherche allez-vous concentrer les moyens les plus significatifs ? Quelle stratégie allez-vous mettre en place pour transformer l’hydrogène gris en hydrogène vert ? À quelle filière industrielle de la mobilité allez-vous donner priorité, l’aérien, le ferroviaire ou le transport routier ? Sur laquelle de ces priorités allez-vous mobiliser les moyens européens ? La Commission européenne alloue des moyens très substantiels à la filière de l’hydrogène. Nous voudrions connaître là au...
...pargne, via des plateformes numériques, dans des entreprises françaises, en particulier dans notre tissu de PME-TPE. Cela peut prendre la forme de financements interentreprises ou concerner des investisseurs particuliers ou des personnes morales. Madame la secrétaire d’État, envisagez-vous de garantir et d’accompagner l’intégration de telles plateformes de financement participatif dans la stratégie hydrogène de la France ?
Madame la secrétaire d’État, je me suis penché avec beaucoup d’intérêt sur la stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné présenté par le Gouvernement, laquelle prévoit 7 milliards d’euros pour développer la filière, ce dont je ne peux que me féliciter. L’hydrogène est une énergie de stock et non une énergie de flux, comme l’électricité. C’est là tout son intérêt : elle peut être associée à des énergies intermittentes, comme le solaire et l’éolien. Avec cett...
...bleu, fabriqué à partir de la technique de pyrolyse de gaz naturel, gaz essentiellement composé de méthane. Il représente une ouverture pour la gestion des déchets de l’agriculture et des centres de traitement. L’hydrogène est un volet du plan de relance. Il s’agit de positionner la France comme championne de sa fabrication, mais ne nous voilons pas la face : devenir leader, c’est développer une stratégie agressive en matière d’innovation, de fabrication, de normalisation, de stockage et de transport. Or l’on sait que l’hydrogène vert coûtera trois à quatre fois plus cher que l’hydrogène gris. L’utilisation de cette énergie propre dans l’industrie représentera un coût supplémentaire, ce qui entraînera une hausse des coûts de production. Pour se donner les moyens de développer cette filière vertue...
...araît illusoire de vouloir cesser tout déplacement aérien dans un monde globalisé, il est indispensable de verdir les déplacements en utilisant une énergie moins polluante, comme l’hydrogène. L’Allemagne a très vite mesuré cette urgence. Pour relancer ce secteur, elle a décidé de consacrer 9 milliards d’euros aux transports et à la filière hydrogène. Le gouvernement français a présenté sa propre stratégie pour le développement de l’hydrogène, qui prévoit 7 milliards d’euros étalés sur dix ans. Ce budget, certes non négligeable, reste néanmoins inférieur à celui de l’Allemagne. La France en est encore au stade de l’expérimentation du train à hydrogène, tandis que l’Allemagne en est à l’utilisation. Alstom indiquait d’ailleurs, en 2019, avoir reçu 41 commandes de trains à hydrogène pour le marché a...
...t a souhaité développer pour la transition énergétique, sans que cela aboutisse. Si les régions s’engagent, l’État doit lui aussi le faire à long terme. Le développement de l’hydrogène doit s’inscrire dans une vision d’ensemble de l’évolution du système énergétique et des usages associés. Comment le soutien État-région va-t-il s’articuler pour le maillage des stations d’hydrogène ? Une véritable stratégie territoriale en la matière est nécessaire, et nous attendons vos réponses. Par ailleurs, quels gages êtes-vous en mesure de donner aujourd’hui pour sécuriser la filière de l’hydrogène, dans quel cadre juridique et financier ?
Madame la secrétaire d’État, si nous voulons inscrire l’hydrogène dans notre futur mix énergétique, il nous faut trouver le moyen de le produire de la façon la plus vertueuse possible sur le plan environnemental. Émettre 10 tonnes de CO2 par tonne d’hydrogène produite n’est évidemment plus tolérable. Avec sa stratégie pour le développement de l’hydrogène décarboné, présentée le 8 septembre dernier, laquelle prévoit 7 milliards d’euros, la France prend enfin le chemin de la production par électrolyse, mais la question de la source d’électricité utilisée se pose de manière cruciale, car elle conditionne la couleur environnementale de l’hydrogène. L’abandon des énergies fossiles ne peut se concevoir que si nous ...
...s malheureusement subi dans d’autres secteurs, la perte de notre indépendance, avec les conséquences douloureuses que cela emporte. En 2020, le Président de la République s’est engagé à mettre en place un plan de relance massif axé sur des secteurs d’avenir et sur les compétences, afin de bâtir notre souveraineté industrielle et écologique. Cette ambition s’est traduite par la présentation de la stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné en France. En Seine-Maritime, tout au long de la vallée de la Seine, premier pôle industriel et logistique de France, de nombreuses initiatives sont prises, notamment sur le territoire de l’intercommunalité Caux Seine Agglo. On peut citer l’étude Deplhy – déploiement de l’hydrogène en vallée de Seine –, qui cartographie l’ensemble des acte...
... la neutralité carbone d’ici à 2050 ; cela a été déjà maintes fois rappelé par les orateurs qui m’ont précédé : il est toujours difficile d’être le seizième ! Pour parvenir à cette neutralité, l’hydrogène décarboné représente une véritable occasion d’accélérer la transition écologique tout en assurant l’indépendance énergétique de la France. Le 9 septembre dernier, le Gouvernement a présenté la stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné. Un investissement de 7 milliards d’euros d’ici à 2030 est prévu, une enveloppe de 2 milliards d’euros étant déjà disponible dans le cadre du plan de relance. Nous ne pouvons que saluer ces financements indispensables pour accompagner les acteurs de l’hydrogène, car les besoins sont importants pour toutes les formes de mobilité, de l’avion ...
...our constituer une filière est naturel et indispensable, mais un contrôle de l’efficacité des dépenses engagées est primordial. Nos débats témoignent d’un véritable engouement pour l’hydrogène. Il a débuté avec l’intérêt ressenti par certaines entreprises, mais aussi par des territoires qui ont de la sorte lancé une dynamique ; celle-ci s’est accélérée du fait de la crise sanitaire. La nouvelle stratégie pour le développement de l’hydrogène décarboné prévoit 7 milliards d’euros sur dix ans. Le groupe du RDSE espère qu’elle pourra lever les verrous majeurs qui ralentissent actuellement le développement vertueux à grande échelle de l’hydrogène : les coûts de production, sa décarbonation et son verdissement à partir d’énergies renouvelables produites localement. Les enjeux sont importants en matière...