Interventions sur "transition"

10 interventions trouvées.

Photo de Éric GoldÉric Gold :

...é l’initiative et nous nous en félicitions. Qui, alors, aurait pu croire que c’est à l’aune d’une crise sanitaire et de ses impacts économiques que notre pays concrétiserait son engagement de mettre en place une véritable stratégie de développement du recours à l’hydrogène comme énergie alternative ? Quelque 100 millions d’euros furent alors arrachés, dans la douleur, par l’ancien ministre de la transition écologique ; aujourd’hui, le plan de relance affiche une enveloppe de 2 milliards d’euros pour les deux années à venir. De quoi nous réjouir, certes, mais, comme le dit l’adage, il y a loin de la coupe aux lèvres et la réussite de notre conversion à l’hydrogène nécessite non seulement une ambition, mais également des préalables et des conditions de réussite. L’ambition, c’est celle de développer...

Photo de Christian BilhacChristian Bilhac :

Madame la secrétaire d’État, la région Occitanie a l’ambition de devenir la première région d’Europe à énergie positive d’ici à 2050. Pour cette transition énergétique, elle mise sur un volet hydrogène très ambitieux. Pionnière, elle est labellisée Territoire d’hydrogène depuis 2016. Son plan de développement Hydrogène vert destiné à favoriser de nouvelles productions et de nouveaux usages est doté de 150 millions d’euros d’ici à 2030 et pourrait générer jusqu’à un milliard d’euros d’investissements. Déjà, les projets HyDéO, HyPort à l’aéroport de ...

Photo de Denise Saint-PéDenise Saint-Pé :

Madame la secrétaire d’État, je tiens à mon tour à remercier le groupe du RDSE pour ce débat, qui est particulièrement d’actualité, à l’heure où la transition écologique devient plus urgente que jamais. Dans ce contexte, l’un des enjeux environnementaux des dix prochaines années est de décarboner l’industrie et la mobilité lourde. Or, de ce point de vue, l’hydrogène dispose de nombreux atouts, même si ses débuts sont encore timides, faute d’une industrialisation à grande échelle. Toutefois, une approche durable de cette énergie implique de remplacer ...

Photo de Angèle PrévilleAngèle Préville :

Madame la secrétaire d’État, notre avenir énergétique est dans le mix électrique. À cet égard, l’hydrogène vert est un vecteur de premier plan pour réussir la transition énergétique. L’hydrogène peut être produit par électrolyse de l’eau, grâce à l’électricité produite en période creuse en provenance d’installations d’énergies renouvelables – éolien, photovoltaïque… C’est alors de l’hydrogène vert, par essence renouvelable et décarboné, mais aussi facilement stockable puisque c’est un gaz. Si les propositions législatives de l’Union européenne pour une Europe c...

Photo de Daniel SalmonDaniel Salmon :

... laquelle prévoit 7 milliards d’euros pour développer la filière, ce dont je ne peux que me féliciter. L’hydrogène est une énergie de stock et non une énergie de flux, comme l’électricité. C’est là tout son intérêt : elle peut être associée à des énergies intermittentes, comme le solaire et l’éolien. Avec cette stratégie, nous avons une chance importante de faire de l’hydrogène un vecteur de la transition énergétique. Cependant, soyons vigilants et précis afin d’éviter les écueils de maintes politiques présentées comme étant très vertes. Aujourd’hui, plus de 95 % de l’hydrogène produit est un hydrogène gris, c’est-à-dire produit à partir d’énergies fossiles. L’intérêt écologique de cet hydrogène pour les mobilités est donc nul, pour ne pas dire négatif. Il ne faut donc pas développer la consommat...

Photo de Daniel SalmonDaniel Salmon :

... être très vigilants afin de préserver notre souveraineté. Nous ne devons pas dépendre, comme pour les batteries, des terres rares chinoises, entre autres. La filière de l’hydrogène est séduisante, et il faut pousser la recherche, bien entendu, mais ne mettons pas, une fois encore, tous nos œufs dans le même panier. N’oublions pas que la sobriété et l’efficacité énergétiques sont à la base de la transition écologique.

Photo de Catherine FournierCatherine Fournier :

Madame la secrétaire d’État, se positionner en leader de l’énergie hydrogène est un véritable défi, en termes de compétitivité d’abord, de chaînes de fabrication ensuite. La politique de transition énergétique annoncée par le Gouvernement vise à lutter contre la pollution en décarbonant spécifiquement l’industrie. Vous l’avez rappelé, madame la secrétaire d’État, comme certains de mes collègues, une enveloppe de 2 milliards d’euros est prévue à cet effet dans le plan de relance pour la période 2020-2022, ainsi qu’une trajectoire fixe courant jusqu’en 2030, pour un total de 7 milliards d’eu...

Photo de Guillaume ChevrollierGuillaume Chevrollier :

...e vous alerte néanmoins, madame la secrétaire d’État, sur le fait que nos politiques publiques en matière d’environnement manquent souvent de stabilité et de lisibilité. Le Gouvernement avait par exemple dilué sur trois ans les engagements du plan hydrogène de Nicolas Hulot, juste après la démission de ce dernier. Nombreuses sont les filières industrielles que l’État a souhaité développer pour la transition énergétique, sans que cela aboutisse. Si les régions s’engagent, l’État doit lui aussi le faire à long terme. Le développement de l’hydrogène doit s’inscrire dans une vision d’ensemble de l’évolution du système énergétique et des usages associés. Comment le soutien État-région va-t-il s’articuler pour le maillage des stations d’hydrogène ? Une véritable stratégie territoriale en la matière est n...

Photo de Didier MandelliDidier Mandelli :

Madame la secrétaire d’État, la France s’est fixé l’objectif ambitieux et nécessaire d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 ; cela a été déjà maintes fois rappelé par les orateurs qui m’ont précédé : il est toujours difficile d’être le seizième ! Pour parvenir à cette neutralité, l’hydrogène décarboné représente une véritable occasion d’accélérer la transition écologique tout en assurant l’indépendance énergétique de la France. Le 9 septembre dernier, le Gouvernement a présenté la stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné. Un investissement de 7 milliards d’euros d’ici à 2030 est prévu, une enveloppe de 2 milliards d’euros étant déjà disponible dans le cadre du plan de relance. Nous ne pouvons que saluer ces financements indis...

Photo de Guylène PANTELGuylène PANTEL :

Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, je tiens à vous remercier, toutes et tous, pour vos contributions qui viennent nourrir ce large débat sur l’hydrogène. Celui-ci est un vecteur de la transition énergétique ; il doit permettre de décarboner notre mix énergétique. Ce point ne semble pas contesté. Il ne fait aucun doute qu’il participera à l’indépendance énergétique de la France et à la stabilité de notre système électrique, grâce aux capacités de stockage qu’il offre. À cela s’ajoutent les emplois directs et indirects qu’il créera, que l’on chiffre entre 50 000 et 100 000. Au-delà du cap...