Interventions sur "parents"

7 interventions trouvées.

Photo de Laurent BurgoaLaurent Burgoa, vice-président :

... enfance comme particulièrement cruciale pour les politiques en faveur de l'égalité des chances. C'est dès ce moment que se forment des inégalités liées au milieu social et familial d'origine, avec des répercussions sur toute la suite du parcours des jeunes, à l'école et à la sortie de l'école. La politique d'accueil du jeune enfant ne peut donc pas se limiter à offrir des solutions de garde aux parents qui travaillent. Elle doit aussi intégrer cette dimension éducative pour les enfants les moins favorisés par leur environnement familial. Nous souhaitons connaître les actions entreprises par le Gouvernement dans ce domaine, les résultats obtenus, mais aussi les voies d'amélioration possibles. Monsieur le Secrétaire d'État, je vous propose d'intervenir pour un propos liminaire avant que notre ...

Photo de Elisabeth DoineauElisabeth Doineau :

...t la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE) et la prestation de service unique (PSU), créent des différends. Avez-vous pensé à cette concurrence qui existe sur le terrain ? Qu'envisagez-vous de faire en la matière ? Sur la base du rapport de Boris Cyrulnik, vous proposez de revoir les congés parentalité. Or, depuis sa réforme en 2014, le recours au congé parental d'éducation, qui permet aux parents de bénéficier de la prestation partagée d'éducation de l'enfant (PreParE) a fortement baissé. Comptez-vous proposer prochainement une véritable réforme à ce sujet ? En Mayenne, nous ne parlons plus de l'ASE, mais plutôt de protection de l'enfance. De la même manière, les inspecteurs ASE sont remplacés par des responsables territoriaux de projet pour l'enfant. J'invite les conseillers département...

Photo de Jocelyne GuidezJocelyne Guidez :

...ercier pour la dérogation accordée aux colonies de vacances accueillant des enfants de l'ASE pour les fêtes de Noël. Aujourd'hui, 700 000 enfants et jeunes sont victimes de harcèlement scolaire et plus de la moitié subissent des actes de cyber-violence. Avec le développement de l'emploi des technologies du numérique, ce risque d'exposition tend à s'accroître - je suis souvent interpellée par les parents sur cette question. Quelles mesures le Gouvernement entend-il prendre pour tenter de diminuer le risque de cyber-harcèlement des enfants et des jeunes, sachant que certains vont jusqu'à se suicider ?

Photo de Florence LassaradeFlorence Lassarade :

...n souffrance. En Gironde, nous ne disposons d'ailleurs plus de pédopsychiatres, hospitaliers comme de ville ni de pédiatres. Ce manque est pallié, au mieux, par des infirmiers de pratiques avancées, une compétence plus générale et moins fine. Comment comptez-vous rééquilibrer ce manque de ressources humaines en matière de psychiatrie et de pédopsychiatrie ? Par ailleurs, la question des grands-parents n'a pas été évoquée. Or, en tant que pédiatre, je rencontre beaucoup de couples qui viennent dans la région pour des raisons professionnelles et qui sont isolés du reste de leur famille. C'est donc souvent l'assistance maternelle qui s'occupe de l'enfant. Pourtant, le rôle des grands-parents est essentiel dans la construction de la vie de l'enfant.

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

...ifs ont été mis en place : un numéro unique, le 119, et les unités d'accueil des urgences psychiatriques (UAUP) pour enfants. Une évaluation de ces dispositifs a-t-elle eu lieu ? Quel bilan pouvez-vous en tirer ? Par ailleurs, avez-vous évalué l'appropriation de ces dispositifs par les enfants eux-mêmes? Se les sont-ils appropriés ? Ma seconde question concerne la prévention. Nous informons les parents du risque d'exposition des enfants aux écrans, leur indiquant notamment qu'en dessous de deux ans ils ne doivent pas y être exposés. Or, j'ai pu constater l'attirance aux écrans de bébés de huit ou neuf mois, résultant certainement des habitudes parentales - nous avons tous nos téléphones en permanence en main. Il conviendrait donc de travailler sur cette question, l'accroche se produisant bien a...

Photo de Bernard BonneBernard Bonne :

Concernant le mode d'accueil, il me semble nécessaire de limiter au maximum les normes, afin que ceux qui délivrent l'agrément disposent d'une certaine latitude. Des agréments ont été refusés pour un ou deux mètres carrés, ce n'est pas normal. S'agissant de l'adoption, et précisément de l'âge des adoptants, il convient de donner la priorité à l'intérêt de l'enfant avant le plaisir des parents. Vous avez évoqué, monsieur le ministre, un agrément national. J'imagine que vous parliez d'un agrément pour adopter des enfants sur le territoire national ? Car l'agrément national doit être conservé par les départements. En ce qui concerne l'ASE, nous ne savons pas très bien à qui appartient la gouvernance dans les départements. Il me semble qu'elle appartient souvent au juge pour enfants de s...

Photo de Alain MilonAlain Milon :

...nt excellentes. Cependant, j'ai entendu le Président de la République dire qu'il convenait de s'écarter d'une vision jacobine de la France. Or certaines de ces mesures ne s'en écartent pas beaucoup. Mes questions ont trait à la proposition de loi de Mme Limon, adoptée par l'Assemblée nationale. Quand sera-t-elle examinée par le Sénat ? Comment concevez-vous les mesures appropriées de soutien aux parents quand l'ASE constate une situation de délaissement ? Pourquoi cette PPL impose-t-elle un suivi aux familles adoptives pendant deux ans après l'arrivée de l'enfant, même quand il n'y a aucun problème de santé, de sécurité ou de moralité ? Enfin, pourquoi retirer aux parents le droit de consentir à l'adoption ?