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Vous avez souligné l'importance de vacciner les vaccinateurs. Ils ne semblent pas prioritaires dans la stratégie adoptée par la HAS. Je suis moi aussi persuadée qu'il faut d'abord convaincre les généralistes, qui feront un premier pas en se vaccinant eux-mêmes. Tous les généralistes, infirmières et autres acteurs ne sont pas forcément convaincus de l'intérêt du vaccin. Peut-être les pharmaciens le sont-ils davantage. Je ne sais comment vous allez prendre le problème et quel vaccin vous allez leur proposer ...
Monsieur le professeur, on sait que la vaccination devrait commencer par les résidents des Ehpad et le personnel susceptible de développer une forme grave de la maladie. Cependant, quelques réticences subsistent quant à cette stratégie, notamment en matière de sécurité sanitaire. En effet, pour les populations vulnérables qui présentent déjà ou sont susceptibles de présenter davantage de pathologies, il va être plus compliqué de déterminer la cause de la maladie survenue après l'injection du vaccin. Dans ce cas, ne risque-t-on pas de rendre le vaccin responsable de certaines pathologies ?
...endant trois mois. D'autres disent le contraire, ce qui crée encore plus de défiance. Ma deuxième question porte sur l'autorisation de mise sur le marché. Nous savons qu'elle est délivrée par l'Agence européenne du médicament (AEM), organisme basé à Amsterdam. Qu'en est-il aujourd'hui ? Pensez-vous que nous obtiendrons vraiment ces autorisations de mise sur le marché assez rapidement pour que la stratégie vaccinale annoncée par le Premier ministre puisse être mise en oeuvre dans les plus brefs délais ?