13 interventions trouvées.
...ficace contre ce fléau qu’est le covid-19, grâce à une action commune et coordonnée sur l’ensemble de l’Union européenne qui est la bienvenue. Cette vaccination massive permettra rapidement de constater, après les précédents du Royaume-Uni et les États-Unis, l’absence d’effets secondaires majeurs. Elle permettra aussi de savoir si les personnes vaccinées seront ou non passibles de transmettre le virus sous une forme bénigne ou grave, ce qui, jusqu’à présent et avec d’autres vaccins, n’existait jamais, sauf, me semble-t-il, pour le vaccin contre la poliomyélite. Il nous faudra marteler que ces campagnes de vaccination, longues et ciblées, seront couronnées de succès si, dans le même temps, nous continuons à pratiquer le port efficace du masque, la distanciation physique et le lavage des mains....
...nt de la recherche. Pour ma part, je n’aurais pas honte de mettre en place des cofinancements public et privé. Enfin, je souhaite aborder le problème constaté au sud de l’Angleterre, où des variants du covid-19 sont apparus en quelques jours. Nous ne sommes pas à l’abri de ce genre de mésaventure, même si, pour l’instant, celle-ci ne semble pas mettre en péril la vaccination mise en place sur un virus qui, je le rappelle, date du début de l’année 2020, mais il faudra en tenir compte dans la stratégie future de vaccination.
La deuxième bonne nouvelle, c’est que les complotistes ont tort. Tous les anti-science sont en train de recevoir le meilleur des démentis, et les scientifiques la meilleure des confirmations : 7 jours en janvier dernier pour séquencer le génome du virus ; 303 jours entre le premier patient et la sortie d’un vaccin, là où il fallait dix ans auparavant. D’ici à quelques mois, la pandémie sera vaincue par une extraordinaire performance scientifique, technologique, industrielle et logistique mondiale – j’allais dire mondialisée, mais je ne voudrais choquer personne… Bien sûr les anti-science ne vont pas lâcher le morceau. Ils essaient maintenant de...
... le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, voilà un an que le SARS-CoV-2 est apparu en Chine. La diminution des espaces naturels et le rapprochement des habitations humaines des populations d’animaux sauvages sont vraisemblablement responsables de cette pandémie, qui a mis sens dessus dessous les sociétés mondiales. Voilà un an que nos vies ont été profondément bouleversées par ce virus, sur lequel on a tant écrit et sur le lequel on sait encore si peu de choses. Il est encore tôt pour tirer les conséquences de cette pandémie, qui est toujours notre quotidien, mais aussi notre horizon. Cet horizon, depuis le premier confinement, seul un hypothétique vaccin semblait en mesure de nous permettre de le dépasser. Il y a un mois, alors que le Président de la République envisageait en...
...anté dans notre pays. Si un vaccin est autorisé, c’est au terme d’une procédure rigoureuse et stricte d’essais aux échelles européenne et nationale. Mes chers collègues, l’objectif de la vaccination est clair : protéger les Français et protéger notre système de santé. Les résultats des études cliniques convergent pour démontrer que la vaccination permet de réduire massivement la mortalité due au virus et ses formes graves. Or réduire les formes graves, c’est diminuer non seulement la mortalité, mais également le risque de saturation de notre système de santé. Pour réussir, nous devons, avant toute chose, garantir aux Français le nombre de vaccins nécessaires le moment venu. Le 21 décembre, l’Agence européenne des médicaments se prononcera sur l’autorisation de mise en circulation sur le marc...
...brefs délais. Dans ce contexte, monsieur le ministre de la santé, il devenait urgent que la France se dote d’une stratégie de vaccination nationale qui permette d’établir clairement les conditions d’approvisionnement, de stockage, d’allocation, de distribution et d’administration du vaccin. Bien entendu, le déploiement de la vaccination doit viser en priorité les publics les plus vulnérables au virus et les plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie. Le déploiement en trois phases proposé par le Gouvernement est judicieux pour permettre un accès équitable aux vaccins des personnes selon leur âge, leur comorbidité ou leur exposition. Néanmoins, le Gouvernement ne cesse de répéter qu’il a conduit une politique de préachat visant à sécuriser l’accès de la France aux vaccin...
L’organisation de ce débat sur la place de la stratégie vaccinale dans le dispositif de lutte contre l’épidémie de covid-19 nous permet de prolonger les interrogations issues des travaux de la commission d’enquête du Sénat sur la crise sanitaire. Alors que la pandémie de covid-19 a bouleversé la vie de toutes et de tous, l’arrivée de vaccins contre le virus est une excellente nouvelle. Cette nouvelle étape dans la lutte contre la covid-19 s’inscrit dans la stratégie définie, le 24 novembre dernier, par le Président de la République, Emmanuel Macron : « Tester, alerter, protéger, soigner. » Reste à conquérir l’adhésion de la population, sachant que seulement 41 % des Françaises et des Français auraient l’intention de se faire vacciner, selon un sond...
... de la place de la stratégie vaccinale dans le dispositif de lutte contre l’épidémie de covid-19. La réponse est tout sauf simple, ce qui démontre l’importance des défis à relever. En effet, si nous construisons pas à pas des connaissances scientifiques, médicales et sociologiques, elles représentent de simples îlots de certitudes au milieu d’un océan d’incertitudes et d’imprévus. D’une part, ce virus est nouveau ; bien que l’on connaisse mieux sa virulence et son pouvoir pathogène, il reste beaucoup à apprendre, notamment en clinique et en thérapeutique. D’autre part, ces vaccins aussi sont nouveaux ; certains d’entre eux font appel à une technologie nouvelle, fondée sur l’utilisation de l’ARN messager. Dès lors, de nombreuses questions sur l’immunité conférée par la maladie ou le vaccin re...
...ation, prévue à fin du mois, concerne les personnes âgées résidant dans des structures comme les Ehpad ou les USLD, les unités de soins de longue durée. Pour ces personnes, la balance bénéfices-risques penche de manière indiscutable vers la vaccination, compte tenu de la fréquence et de la gravité de la maladie chez elles. Les vacciner, c’est les protéger. C’est aussi, en cas de recrudescence du virus, permettre aux hôpitaux d’accueillir tout le monde, en ayant protégé ceux qui étaient les plus vulnérables. Cette phase est donc un choix de raison, humainement et médicalement, mais il faudra très vite engager également la vaccination des personnes âgées à domicile. Les choses ne sont pas simples pour autant. Le plan de déploiement de cette première phase sera une véritable course contre la mon...
...ssi de lutter contre l’égoïsme et l’individualisme ; c’est un acte qui nous engage collectivement. Monsieur le ministre, vous pouvez être assuré de notre soutien dans la mise en œuvre de cette stratégie de vaccination de notre population. Je me souviens aussi d’événements qui sont plus proches de nous et qui éclairent tout autant nos décisions. Jusqu’en 1995, nos patients mouraient d’un nouveau virus, le VIH ; nos amis en mouraient aussi. Quand sont apparus, cette année-là, de nouveaux traitements antirétroviraux, un débat s’est ouvert sur leurs effets secondaires, qui étaient très importants à l’époque. Les malades réclamaient que l’on aille vite et que ces traitements soient accessibles à tous. Vous êtes sans doute nombreux à vous rappeler ces débats surréalistes sur le tirage au sort de c...
...ce de cette première phase : elle est fondamentale, et nous souhaitons qu’elle se déroule au plus vite, afin que, d’ici à trois mois, les personnes les plus vulnérables aient été vaccinées. Mais qu’en est-il de la suite ? Si les vaccins – ceux qui sont développés par Pfizer-BioNTech et Moderna, et les autres – permettent de mettre fin à la contagiosité et de rompre les chaînes de transmission du virus, quelle stratégie vaccinale allons-nous adopter ? Nous devons poser cette question maintenant, car elle conditionne évidemment le nombre de doses de vaccins que nous souhaiterons acquérir. En clair, pourrons-nous un jour engager une stratégie d’éradication du virus ? Voilà, monsieur le ministre, les quelques constats et propositions que nous voulions partager avec vous, en attendant que le vacci...
...pulation ? La Haute Autorité de Santé a fondé ses recommandations sur une diminution de la morbi-mortalité liée à la covid-19, en se focalisant sur l’âge, puis sur la présence de facteurs de santé à risque. Dans la phase initiale, durant laquelle un nombre limité de doses sera disponible, deux populations apparaissent prioritaires, en raison de leur vulnérabilité et de leur exposition accrue au virus. Il s’agit des résidents d’établissements accueillant des personnes âgées et des personnels exerçant dans ces mêmes établissements. L’autorisation de mise sur le marché devrait être rendue par l’Agence européenne des médicaments le 21 décembre prochain. Le Gouvernement envisage de commencer à vacciner dans les Ehpad dès la fin du mois de décembre. Il s’agit donc d’une mise en œuvre extrêmement r...
...ions de prix plus favorables. L’Europe devra s’en inspirer. Quatrièmement, et surtout, il nous faut gagner la confiance de nos concitoyens. Cette confiance est possible : quelque 15 millions de vaccins contre la grippe ont été administrés dans notre pays en un temps record, à savoir moins de six semaines ! Il faudra répondre aux craintes qui s’expriment dans ce contexte de crise avec un nouveau virus, en explicitant l’analyse bénéfices-risques dans la concertation, la publication des travaux devant aussi contribuer au climat de confiance. Cette dernière ne sera possible que grâce à une totale transparence dans la mise en œuvre de la stratégie de vaccination.