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Comme cela a été rappelé, la dette française s’élève à plus de 120 % du PIB, soit 2 700 milliards d’euros, dont on ne connaît pas exactement les détenteurs. En effet, les données ne permettent de dégager que des ordres de grandeur, l’Agence France Trésor ne pouvant rendre publiques les informations dont elle dispose – sont-elles précises, d’ailleurs ? Selon la Banque de France, en 2019, les créanciers de l’État se répartissent en deux catégories :...
...n prête facilement à la France… Permettez-moi de ne pas partager votre satisfaction ! En effet, nous n’avons jamais réduit le poids de la dette, même quand nous avions 1, 5 % de croissance, parce que nous sommes incapables de diminuer les dépenses de l’État qui vous sont chères, monsieur Le Maire – je tiens à vous le répéter ! Au total, les seuls recours possibles sont et seront la hausse des prélèvements – impôts, CSG, taxes, etc. – ou un nouvel endettement, et cela uniquement pour couvrir les dépenses de fonctionnement. Ces hausses de prélèvements, nous en avons parlé précédemment, nous conduisent à une perte de compétitivité, à une balance commerciale déficitaire, à des défaillances d’entreprises et à des pertes d’emplois. On nous parle sans arrêt de l’Allemagne, mais chaque année celle-c...
...lors que le déficit structurel devrait être de l’ordre de 5 % à 5, 5 % en sortie de crise. Cela représentera un effort d’économies significatif de l’ordre de 50 à 60 milliards d’euros. En la matière, trois axes pourraient nous guider. Tout d’abord – nous l’avons déjà dit souvent avant la crise dans cet hémicycle –, l’effort devra passer par une maîtrise de la dépense et non par une hausse des prélèvements obligatoires, qui sont déjà fort élevés en France. Ensuite, il faut dès maintenant réfléchir aux réformes structurelles susceptibles d’entraîner des économies, car elles mettent toujours du temps pour produire leurs effets budgétaires. Je pense par exemple à la réforme des retraites, dont le Sénat a toujours rappelé l’impérieuse nécessité, quand bien même la popularité d’une telle mesure n’...