Interventions sur "GIP"

5 interventions trouvées.

Photo de Catherine FournierCatherine Fournier, rapporteure :

L'ensemble des personnes que nos commissions ont auditionnées et que nous avons reçues dans le cadre du comité de suivi estime qu'une fusion entre entreprises ne peut réussir sans amicalité d'une part, et sans vision partagée du projet d'entreprise d'autre part. Dans le cadre de votre offre, émise avec le fonds américain GIP, pensez-vous que ces conditions soient remplies ? En particulier, partagez-vous avec votre partenaire américain une vision commune pour Suez ? Quel serait le rôle respectif des deux fonds en tant qu'actionnaires majoritaires, et comment votre intérêt pour les activités de Suez en matière de services à l'environnement se justifie-t-il ? En particulier, quelle est l'expérience ou l'expertise d'Ard...

Photo de Franck MontaugéFranck Montaugé :

...ints forts respectifs. Cela sous-entend qu'il va falloir que les deux entreprises s'entendent pour ne pas faire les mêmes choses. Ce n'est pas sans conséquence ni pour les deux entreprises ni pour les personnels concernés. Conditionnez-vous la poursuite de votre participation à une restructuration des deux entreprises ? Par ailleurs, je n'ai pas compris le montage exact entre votre entreprise et GIP. Quelle est la part de chacun ? Comment arbitre-t-on des exigences de rendement à moyen-long terme et à court terme, voire à très court terme entre Ardian et GIP ?

Photo de Fabien GayFabien Gay :

...nicien de surface et balayeur : on n'utilise pas les mêmes mots, mais la paye demeure identique ! Nous avons entendu Veolia et Meridiam avant de vous entendre. Tous les discours sont les mêmes. On nous parle de préserver l'emploi, de projet industriel, mais dès qu'on cherche à entrer dans le détail sur les investissements concrets ou la R&D, on « patauge » un peu ! Vous êtes en outre associés à GIP, fonds de gestion américain qui n'est pas une entreprise philanthropique. Quelle est concrètement la différence entre l'offre de Veolia, celle de Meridiam et la vôtre ? Vous aurez compris que je suis plutôt favorable à une gestion publique. Si on laisse au privé la gestion de l'eau, de l'assainissement et des déchets, on court à la catastrophe !

Photo de Jean-Baptiste BlancJean-Baptiste Blanc :

... dans Les Échos, présentée par l'économiste Patrice Geoffron et Altermind, nous invite à nous demander quelle est la bonne taille. Cette étude précise que l'effet de taille ne s'impose pas comme une évidence, car cela pourrait réduire l'intensité de la concurrence ainsi que les incitations à l'innovation. « Big » n'est pas nécessairement « beautiful ». Ma question est la suivante : on a parlé de GIP, mais on évoque aussi Carlyle. Qu'en est-il ? Qui aurait le contrôle de Suez au final ? Seraient-ce toujours les Français ?

Photo de Marie-Noëlle LienemannMarie-Noëlle Lienemann :

...t de la vulnérabilité d'un secteur stratégique comme celui de l'eau par rapport aux pratiques spéculatives et financières. Pour ma part, je suis favorable à une gestion directe par un opérateur public, qui peut d'ailleurs afficher des ambitions à l'international. Vous affirmez que votre fonds est français. Je voudrais comprendre pourquoi vous êtes allé chercher un partenaire américain - le fonds GIP en l'occurrence. Vous nous avez expliqué que vous souhaitiez vous développer à l'international. Il existe énormément d'opportunités de développement à l'international qui ne passent pas par un fonds d'origine américaine... Je vous ai entendu parler davantage de rendements et d'analyses de placements financiers que de géostratégie industrielle. Cela tend à prouver que vous attachez plus d'importa...