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...inimum social de droit commun, à l’image du RSA ». La députée Jeanine Dubié, que je salue, auteure du texte, a répondu au soutien de sa rédaction qu’il s’agissait au contraire d’une « prestation à vocation spéciale ». N’en déplaise aux amateurs de jardins à la française : c’est Mme Dubié qui a raison. L’AAH a toujours été une prestation d’un genre particulier, et cela ne tient pas seulement à sa localisation dans le code de la sécurité sociale. Les conditions pour y prétendre, l’assiette des ressources considérées, l’habitude prise par les gouvernements de décider des revalorisations spécifiques, tout l’a en réalité toujours distinguée des minima sociaux parmi lesquels d’aucuns souhaitent l’enfermer. Que l’AAH ne soit pas un minimum social comme les autres, c’est non pas Mme Dubié, ou M. Moui...
...arantissant une plus grande indépendance financière dans leur vie de couple. Ce souhait est légitime et nous pouvons tous le comprendre. Nous avons le devoir d’y répondre en adoptant la mesure proposée. Je crois qu’il s’agit là d’une position que nous partageons sur toutes les travées. Mon deuxième argument en faveur d’un retour à la rédaction initiale du texte se nourrit de mon expérience d’élu local, puis de parlementaire. J’y ai appris que la politique ne se nourrit, voire n’existe qu’à travers des gestes forts et compréhensibles. Il n’y a de grandeur en politique que dans des choix ambitieux et des décisions assumées. Toute réalité reste complexe et le rôle de la Haute Assemblée est d’être la voix de la raison. Notre devoir envers nos concitoyens est aussi de répondre à une exigence de cl...