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...lus jeune âge ; l’égalité entre les filles et les garçons est une condition incontournable de la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes, dont le Gouvernement a fait une grande cause du quinquennat. Vulnérables parmi les vulnérables, les filles sont doublement discriminées du fait de leur sexe et de leur âge et se trouvent encore trop souvent négligées sur le plan de la santé, de l’éducation, de la nutrition et de la protection. Une mobilisation forte et marquée est donc indispensable. Il est important que la conception de l’égalité diffusée par notre aide publique au développement s’applique dès la naissance. La loi de 2014 actait ainsi l’importance de la prise en compte de la situation spécifique des filles par l’intégration de leurs besoins et de leurs droits dans la définition e...
...autorité à l’échelle internationale et qui vise l’interdiction absolue de toute discrimination à l’endroit des personnes LGBT et intersexes. Elle vise à leur garantir une protection contre les violences et les tortures, à défendre le respect de leur droit à la vie privée, de leur accès à la justice et à l’exercice de leur liberté d’expression et d’association, leur accès à l’emploi, à la santé, à l’éducation, etc. L’inscription de cette référence dans le corps de la loi n’a pas été acceptée, mais, à mon sens, celle-ci peut figurer dans le cadre de partenariats.
...e l’enfant, ce qui constitue une avancée notable dont il convient de maintenir la cohérence tout au long du texte. Le présent amendement vise donc à y intégrer les principes directeurs de la convention internationale des droits de l’enfant, à savoir la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, à la survie et au développement ainsi que le droit à la participation et à l’éducation. Compte tenu de la situation dramatique dans laquelle se trouvent des millions d’enfants dans le monde, renforcer la visibilité de la convention internationale des droits de l’enfant dans ce projet de loi et en préciser les priorités permettrait d’effectuer un cadrage plus clair des missions des politiques publiques françaises. Il ne s’agit pas d’un ajout superflu, mais bien de la marque de l’en...
À côté de la santé, l’éducation, frappée de plein fouet par la crise sanitaire, constitue un autre sujet très important. Selon l’Unesco, l’éducation reste globalement absente de la réponse financière à la covid-19, ne bénéficiant que de 0, 78 % des plans de relance au niveau mondial. La covid-19 va donc encore aggraver le déficit de financement annuel de l’éducation dans les pays les plus pauvres, évalué à 200 milliards de dol...
La commission partage totalement les propos de M. Vallini sur le rôle essentiel de l’éducation. Toutefois, l’avis est défavorable sur cet amendement, mais sera favorable sur le suivant.
Monsieur le ministre, je vous donne acte de l’augmentation de l’APD consacrée à l’éducation depuis 2017. En réalité, le mouvement avait commencé avant, lorsque j’avais pu arracher in extremis une légère augmentation dans le budget pour 2017, voté en 2016, notamment en faveur de l’éducation des jeunes filles. Vous avez encore accentué cet effort. Nous sommes en train de reconstituer le fonds mondial pour l’éducation. J’ai participé, l’autre jour, à une réunion en visioconférence ...
Effectivement, les droits de l’enfant et l’éducation sont importants. L’amendement vise à promouvoir une approche multisectorielle et une meilleure coordination entre les différents acteurs de l’éducation dans les pays aidés. La commission a donc émis un avis favorable.
Cet amendement concerne également l’éducation. Je commencerai aussi sa présentation par une citation, mais de Nelson Mandela, qui affirmait à juste titre que « l’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde ». En effet, l’éducation est le gage d’un développement durable en mesure d’apporter des effets concrets face aux défis socio-économiques, politiques et démographiques auxquels les pays en voie de ...
Vous avez raison de rappeler une nouvelle fois le rôle essentiel de l’éducation. Cet amendement vise à préciser ce que recouvre l’aide en matière d’éducation : financement d’infrastructures et d’équipements, mais aussi formation des enseignants. La commission a donc émis un avis favorable.
...ali qui a lancé la refondation du programme d’enseignement des mathématiques au collège. Des enseignants maliens, avec l’aide des enseignants de mathématiques français du lycée français, se sont engagés dans cette initiative grâce à la modique somme de 2 000 euros, qui leur a permis d’acheter quelques équipements et de louer une salle. En un an, cette équipe a grandi, des membres du ministère de l’éducation nationale maliens se sont joints à elle, et elle a pu refonder l’ensemble du programme de mathématiques au niveau du collège. Cette expérience absolument extraordinaire a pu être réalisée grâce à une aide modeste, preuve qu’il est possible d’aider à une refondation en toute autonomie. Dans le cas auquel je fais référence, je n’ai pas été à l’origine de la démarche, mais j’ai été sollicitée par c...
Il serait, à mon sens, dommage de rejeter cet amendement, même si je comprends vos arguments, monsieur le ministre. Ne pourrions-nous pas le rectifier afin de supprimer le terme trop directif de « refonder », qui semble poser problème, et proposer une rédaction plus respectueuse du ministre de l’éducation nationale du Mali ?
C’est un amendement que vous allez trouver très contraignant, monsieur le ministre. Il serait néanmoins remarquable, sur le plan symbolique, que la France s’engage, eu égard à tout ce qui a été dit depuis une vingtaine de minutes sur l’importance de l’éducation, à consacrer progressivement 15 % de son APD totale à l’éducation et 50 % de cette APD éducation à l’enseignement de base dans les pays à faible revenu et les États fragiles, avec une priorité pour les pays d’Afrique subsaharienne.
...hier, au Sénat a permis l’adoption d’un langage plus robuste sur les droits de l’enfant – je m’en félicite –, y compris sur l’indispensable approche multisectorielle de l’enfance, notamment grâce aux mentions des droits de l’enfant et de la convention internationale des droits de l’enfant. Pour cette raison, il semble souhaitable et logique de préciser que la France soutient l’Unicef, certes sur l’éducation, qui est déjà une priorité affirmée dans la loi, mais également dans son approche multisectorielle pour l’effectivité des droits de l’enfant.
Cet amendement vise à ce que la France promeuve l’éducation comme un service public gratuit, afin d’encourager les États partenaires à favoriser les systèmes scolaires publics, inclusifs, stables, bien financés, gratuits et conformes aux droits humains. Il faut faire en sorte que l’école dans ces pays soit, comme l’école publique chez nous, un sanctuaire préservé des intérêts marchands et, bien sûr – nous l’avons tous en tête – des financements religieux...
Cet amendement est satisfait par l’alinéa 78, qui dispose que la France « concentre ses efforts […] sur l’élargissement de l’accès gratuit à l’éducation de base » et par l’alinéa 77 relatif au renforcement de l’éducation publique au Sahel. Par ailleurs, se pose la question de l’enseignement privé, qu’il ne faut pas oublier. L’avis est donc défavorable.
Je comprends les propos de M. le ministre. Il est vrai qu’il faut éviter d’être prescriptif et, surtout, animé par un esprit néocolonial ; personne ici ne le nie. La formulation que nous avons retenue est la suivante : la France « s’engage à travailler en collaboration avec les pays partenaires pour réguler l’implication des acteurs privés dans l’éducation ». On peut remplacer le mot « collaboration » par « partenariat » ; quoi qu’il en soit, je ne vois pas ce que cela a de prescriptif.
Une nouvelle fois, l’enjeu est non pas de dire que la France ne doit plus accueillir de jeunes étrangers en formation, mais de savoir dans quelle mesure il s’agit d’aide publique au développement. Cette comptabilisation pose en effet deux questions. Premièrement, si la France apporte effectivement presque 1 milliard d’euros au secteur de l’éducation dans le cadre de son APD, la grande majorité de cette somme, soit environ 70 %, est versée au titre des frais d’écolage. Cela signifie que 70 % de cette somme ne quitte jamais le territoire français et n’est pas dirigée vers le renforcement des systèmes éducatifs locaux. Deuxièmement, cela crée des situations paradoxales. Ainsi, les frais d’écolage des étudiants chinois représentent chaque année...
...tre 431 millions pour l’eau. L’assainissement reste un enjeu majeur quand l’on sait que, selon les données de l’OMS et de l’Unicef, 2, 4 milliards de personnes n’ont pas d’accès élémentaire à une installation sanitaire et que 1 milliard d’entre elles défèquent en plein air. Or l’accès à ces installations réduit de plus de 30 % la morbidité diarrhéique et impacte fortement la nutrition, l’accès à l’éducation ou l’égalité des genres. Au regard de ces enjeux, pourquoi ne pas faire mention de la stratégie française déjà adoptée en la matière ?