Interventions sur "candidat"

10 interventions trouvées.

Photo de Jean-Marie MizzonJean-Marie Mizzon :

Alors que nous en sommes encore au début de l'examen de ce texte, qui ambitionne de favoriser l'engagement de nos concitoyens et de faire vivre la démocratie et qui va dans le bon sens, je veux rappeler que celui-ci ne parle pas à un certain nombre d'élus ou de candidats potentiels. Je pense en particulier à ceux que l'on appelle les travailleurs frontaliers et transfrontaliers.

Photo de Jean-Marie MizzonJean-Marie Mizzon :

...lus ; ils sont même parfois en avance sur nous. Il faudrait que nous obtenions pour nos travailleurs frontaliers des droits comparables au moins équivalents à ceux qui existent dans notre pays. Il y a là un vaste travail ! Madame la ministre, dans certaines communes de mon département, près de 90 % de la population travaillent de l'autre côté de la frontière. Le risque est grand qu'en 2026 aucun candidat ne se présente dans ces communes ! Il est donc urgent de trouver une solution.

Photo de Alain DuffourgAlain Duffourg :

Je souhaite abonder dans le sens de Bernard Delcros. Sans cette augmentation pour les communes de moins de 500 habitants, nous ne trouverons pas de candidats en 2026 pour représenter ces communes et faire vivre la démocratie. Nous devons aider les communes de moins de 500 habitants à assumer l'augmentation que nous avons votée à l'article 1er.

Photo de Cécile CukiermanCécile Cukierman :

...e et les sénateurs ont un droit de sous-amendement ! Comme nous ne découvrons pas cet amendement à l'instant, nous aurions pu trouver le temps de trouver la rédaction parfaite. Étant entendu que cet amendement reste perfectible, mais qu'il convient d'y travailler – chacun ayant le mot « simplification » à la bouche et appelant à faciliter l'engagement de nos concitoyens pour qu'ils puissent être candidates et élus –, votons-le ! Le temps de la navette permettra, je n'en doute pas, de l'améliorer et d'exclure certaines catégories de métiers pour faciliter la vie de milliers d'élus locaux dans notre pays.

Photo de Éric KerroucheÉric Kerrouche, rapporteur :

...ée 1999 à l'an 2000, en raison du « bug », de la même manière, la France pourrait être mise à l'arrêt avec le passage à vingt jours du congé électif. Votre argumentation est sinon spécieuse, à tout le moins erronée. D'abord, tel qu'il est rédigé, l'article 8 tel que nous l'avons rédigé inclut dans son champ les élections européennes. Ensuite, ce congé de vingt jours est une faculté offerte aux candidats. Enfin, il s'agit d'harmoniser et d'unifier l'ensemble des calendriers de congés électifs, ce qui nous paraît une bonne chose. L'avis est défavorable.

Photo de Audrey LINKENHELDAudrey LINKENHELD :

Le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain votera contre cet amendement. Alors que, depuis maintenant plusieurs heures, à l'occasion de l'examen de ce texte, nous nous interrogeons sur la meilleure manière d'encourager l'engagement citoyen, d'aider les candidats et les élus à concilier cet engagement avec leur vie professionnelle et leur vie familiale, il est particulièrement surprenant de s'entendre dire, au détour d'un amendement, que, comme vient de le dire le rapporteur Éric Kerrouche, leur accorder quelques jours supplémentaires de congé électif mettrait la France à l'arrêt ! De deux choses l'une, madame la ministre : ou bien l'on veut encourager ...

Photo de Cécile CukiermanCécile Cukierman :

Bien évidemment, l'ensemble des articles de cette proposition de loi sont pertinents, mais supprimer cet article 8 serait, me semble-t-il, une erreur car son originalité vient du fait qu'il pose le continuum de l'engagement dès la candidature. On peut parler autant qu'on le veut de la manière par laquelle il est possible de rendre plus facile l'exercice, par les élus, de leur mandat, mais le premier défi auquel nous serons confrontés dans la perspective des élections de 2026, c'est que les candidatures soient suffisamment nombreuses pour permettre aux conseils municipaux élus d'être entièrement pourvus. Par ailleurs, pour qu'au m...

Photo de Annick GIRARDINAnnick GIRARDIN :

Depuis hier, article après article, nous améliorons les conditions d'exercice par les élus de leur mandat. Là, il est question d'accorder aux candidats quelques jours supplémentaires de congé. Lors de l'examen du texte en commission, l'augmentation du nombre maximum de jours d'autorisation d'absence dont peut bénéficier un candidat à une élection locale au titre du congé électif a été étendue aux élections en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna. Par cet amendement rédactionnel, je propose de boucler la boucle en in...

Photo de Guy BenarrocheGuy Benarroche :

...ariés ou des étudiants, il ne contient strictement rien à destination de ceux qui souhaiteraient s'engager parmi les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les paysans, les membres des professions libérales, qui constituent une part non négligeable de la population de nos territoires. Lors de son audition, nous avons recueilli le témoignage du boulanger Stéphane Ravacley, qui, candidat aux élections législatives – il a failli être élu – a mis en péril ses revenus, sa famille et son activité pour pouvoir s'engager ne serait-ce que dans la campagne électorale. Je suis persuadé que beaucoup parmi vous sont sensibles aux difficultés que peuvent rencontrer les paysans, les artisans et les commerçants à s'engager dans la vie politique. Certes, je le répète, il n'existe pas de solut...

Photo de Guy BenarrocheGuy Benarroche :

Par cet amendement, nous essayons cette fois-ci de favoriser l'engagement des étudiants qui sont candidats à une élection. Il était précédemment question du statut de l'étudiant élu, désormais inscrit dans ce texte, ce qui est une très bonne chose, et nous avons alors apporté tout notre soutien à la commission. Là, nous proposons des aménagements dans l'organisation et le déroulement du cursus des étudiants candidats à une élection, comme nous le faisons pour les salariés ou pour tous ceux qui exer...