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Avis favorable aux amendements identiques n° 256 rectifié et 289 rectifié qui suppriment la date limite pour le dépôt d'une demande d'accès précoce préalable à la demande d'accès direct.
Avis défavorable à l'amendement n° 777 qui vise à préciser le contenu du rapport d'évaluation. La rédaction entretient une confusion entre l'amélioration de l'accès à l'innovation apportée par l'accès direct et l'amélioration du service rendu propre au médicament.
Les amendements identiques n° 84 rectifié, 247 rectifié bis, 661 rectifié ter et 732 visent à supprimer l'article 40 qui met en place des modalités d'accès direct aux orthoptistes. La commission s'est effectivement interrogée sur l'opportunité de telles dispositions dans une loi de financement de la sécurité sociale. En revanche, sur le fond, les difficultés d'accès aux soins visuels ne peuvent pas être niées. Elles ont été longuement analysées dans un rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) de 2019. Elles appellent donc des réponses...
L'amendement n° 499 rectifié ter a pour objet de renvoyer au décret le soin de préciser les situations dans lesquels l'orthoptiste pourrait intervenir en accès direct, avec moins de précisions et de critères que ce qui est prévu par l'article 40. La marge de manoeuvre du pouvoir règlementaire dans la mise en oeuvre de cet accès direct serait alors bien trop large. Avis défavorable au profit de la rédaction proposée par la commission.
L'amendement n° 100 rectifié, à l'instar de l'amendement n° 499 rectifié ter, tendrait à laisser plus de marge de manoeuvre au pouvoir règlementaire dans la mise en oeuvre de l'accès direct aux orthoptistes et ferait disparaître de la loi des garanties que la commission a souhaité renforcer.
L'amendement n° 545 rectifié est relatif aux critères d'âge pour la réalisation de bilans visuels en accès direct par les orthoptistes. L'amendement n° 188 de la commission prévoit précisément que les bilans visuels réalisés en accès direct par les orthoptistes seront soumis à des critères d'âge définis par décret après avis du Conseil national professionnel d'ophtalmologie. Avis défavorable.
L'amendement n° 83 rectifié bis vise à supprimer les dépistages de l'amblyopie et des troubles de la réfraction chez l'enfant en accès direct par des orthoptistes.
L'amendement n° 837 rectifié bis vise à renforcer la lutte contre la fraude aux prestations d'assurance maladie. Il propose de fixer le plafond de la pénalité financière que le directeur de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) est habilité à prononcer en cas de fraude aux prestations sociales délivrées par la caisse à 100 % des sommes concernées et d'assortir ces sanctions d'une possibilité de peine de trois mois de prison ferme. Il précise que le taux de 100 % est systématiquement retenu contre les personnes dont la volonté de tromper l'administration est avérée. Si...
L'amendement n° 976 rectifié bis propose de supprimer cet article. Nos doutes sur cet article portent moins sur sa pertinence pour améliorer l'accès aux soins que sur sa place dans une loi de financement, puisqu'il vise les compétences des professionnels de santé. La commission a souhaité garantir la qualité et la pertinence des soins dans le cadre de l'expérimentation de l'accès direct aux masseurs-kinésithérapeutes, en prévoyant que le décret fixant les modalités de l'expérimentation devra être pris en Conseil d'État après avis de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l'académie nationale de médecine. Avis défavorable.
L'amendement n° 365 rectifié bis prévoit que l'expérimentation de l'accès direct aux masseurs-kinésithérapeute prend pour cadre la région tout entière. Avis favorable. L'amendement n° 663 rectifié prévoit que l'expérimentation de cet accès direct doit inclure un département d'outre-mer. J'y suis favorable, sous réserve de le rendre compatible avec l'amendement n° 365.
Les amendements identiques n° 82 rectifié bis et 977 rectifié bis proposent de supprimer cet article. Si l'on peut s'interroger sur le fait de savoir si des mesures visant l'accès direct aux orthophonistes sont bien à leur place dans une loi de financement, dès lors qu'elles ont trait aux compétences des professionnels de santé, notre commission a souhaité compléter le dispositif proposé pour garantir la qualité et la pertinence des soins en prévoyant un avis de la HAS et de l'Académie nationale de médecine sur le décret fixant les modalités de mise en oeuvre de l'expérimentation...
L'amendement n° 664 rectifié prévoit l'inclusion d'au moins un département d'outre-mer dans le champ de l'expérimentation de l'accès direct aux orthophonistes : avis favorable.