5 interventions trouvées.
...des enceintes destinées à recevoir des manifestations sportives ouvertes au public - article L. 312-5 et suivants du code du sport -, ainsi que la procédure relative aux installations provisoires destinées à l'accueil du public comptent parmi les dispositifs et obligations créés à cette occasion. Par ailleurs, afin de veiller au respect des jauges, la Fédération française de football (FFF) et la Ligue de football professionnel (LFP) ont mis en place des procédures permettant de contrôler l'émission des billets par les clubs. Depuis 1992, aucun drame similaire à celui de Furiani n'est intervenu en France du fait des dispositions adoptées. Le drame qu'a connu la Corse, par son caractère unique, a ainsi pu conforter l'idée selon laquelle il aurait pu être évité. Les motivations financières qu...
Ce texte est lié à l'évènement dramatique du 5 mai 1992 et comprend une dimension mémorielle très forte. Le débat en première lecture à l'Assemblée nationale a porté sur la réponse la plus pertinente à apporter à cette unique revendication portée par le Collectif de défense des victimes du drame de Furiani, à savoir le gel des matchs de football professionnel de Ligue 1, de Ligue 2 et de la Coupe de France. Cette demande est vécue comme une sorte de rattrapage de ce qui aurait pu être décidé bien avant le trentième anniversaire du drame de Furiani. Cette proposition de loi n'est pas complètement satisfaisante, car le rôle du législateur n'est pas d'interférer avec le calendrier des manifestations sportives. C'est même un coup de canif à l'autonomie du mouvemen...
... pouvons tous reconnaître, quelle que soit notre étiquette politique, que le sport dans notre pays ne trouve pas sa place ; la présente proposition de loi en est la preuve. Je ne redirai pas qu'il n'y a plus de ministre des sports, mais que l'on ne soit pas capable depuis près de trente ans de trouver une solution concertée entre les familles de victimes, la Fédération française de football et la Ligue professionnelle de football, sous l'oeil bienveillant et indépendant des pouvoirs sportifs, ne fait honneur ni à notre pays, ni aux familles, ni au sport. Je ne partage pas le dernier couplet lyrique du rapporteur et sa condamnation du « sport business », et j'y vois un relent politique déplaisant. Le sport étant devenu un spectacle qui se nourrit du sport amateur, il requiert des moyens importan...
Le 5 mai 1992, je m'apprêtais à regarder à la télévision une demi-finale de Coupe de France, et j'ai assisté à une catastrophe qui a marqué l'ensemble du football français. Le bilan humain de ce drame est inégalé en France, et la blessure n'est toujours pas cicatrisée. En visant à interdire les matchs professionnels de Ligue 1, de Ligue 2 et de Coupe de France, cette proposition de loi n'est pas forcément la bonne méthode pour faire vivre la mémoire. En l'espèce, le match était ouvert à tous les clubs amateurs. Pour être cohérents, il aurait donc fallu inclure dans l'interdiction les matchs amateurs. On aurait aussi pu imaginer, comme les Anglais, une minute de silence ou d'applaudissements. Quel plus bel hommage aux...
Je partage certaines de vos réserves, mais des précisions s'imposent sur certains points. Certes, depuis ce drame, des lois ont encadré l'organisation des spectacles. Mais c'est parce que la FFF et la Ligue n'ont rien fait ou si peu que nous sommes obligés d'en arriver là. D'ailleurs, le Collectif des victimes a été créé vingt ans environ après le drame, car la situation n'évoluait pas. Et les journalistes, pourtant attentifs aux messages envoyés par la FFF ou par la Ligue, ont déploré l'absence de devoir de mémoire le 5 mai. Cette proposition de loi est donc aussi une réponse au risque d'oubli par ...